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Blog chrétien. Tout pour Yeshoua Ha'Mashiach/Jésus-Christ de Nazareth !
Nous fondons notre foi sur Jean 3:16: "Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soit perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle."
Davwa, Bondyé sitèlman enmen lènonm-lan, i ba yo sèl yich-li a pou tout moun ki mete konfyans yo nan li pa pèd lavi yo. Okontrè, yo ka gen lavi ki pa ka janmen fini.
Fraternellement.
Jean-Pierre LAUHON/JipÈl
7bonne-nouvelle , le 03/05/2013

L'idée m'est venue de créer un blog afin d'y mettre tous mes messages envoyés tous les jours à vingt de mes ami(e)s chrétien(ne)s.
En effet, à plusieurs reprises, les textos sms et whatsApp m'étaient redemandés.
Ce blog servira d'archives avec un plus: les commentaires que vous pourrez laisser.




lundi 20 février 2017

Tendre l'Autre Joue



Dans nos différentes méditations sur le chapitre 5 de Matthieu, nous voyons comment Jésus accomplit la loi en l’appliquant avec un esprit juste, plein d’amour afin de suivre le principe des béatitudes et du sermon sur la montagne.
Le réformateur Jésus, le Ben Élohim  (Fils d'Élohim) a donné sa loi, en parfaisant celle de Moïse,
Yeshoua n’est-il pas lui-même la loi et les prophètes?
Yeshoua est amour, loi et justice.
Il a revisité la loi de Moïse, en l’appliquant de façon juste et pleine d’amour.

Yeshoua nous montre que nous ne pouvons pas suivre la loi mosaïque, par notre propre nature humaine .
Il veut que nous soyons SEL de la terre et LUMIÈRE des hommes
Le consolateur promis, il nous l’a envoyé le jour de la Pentecôte, afin de nous aider, si nous sommes à l’écoute de son ESPRIT, à avoir la saveur du SEL, l’éclat de la LUMIÈRE et la sapidité du FRUIT de l’ESPRIT.
En quelque sorte, dans le sermon sur la montagne Yeshoua nous donne la CHARTE DU ROYAUME.

La loi de Moïse permettait la vengeance.
Jésus DÉPASSE LA LOI et révèle une JUSTICE SUPÉRIEURE qui abolit même les représailles. Il enseigne à ses disciples que là où la loi permettait autrefois la vengeance, la GRÂCE REND POSSIBLE aujourd’hui LA NON RÉSISTANCE.
Jésus recommande à ses disciples de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un les frappe sur une joue, ils doivent aussi lui tendre l’autre ; s’ils sont poursuivis en justice à cause de leur tunique, ils doivent aussi céder le manteau qui recouvrait la tunique et leur servait de couverture pour la nuit. Si un personnage officiel leur ordonne de porter ses bagages sur un mille, ils peuvent, de leur plein gré, les porter sur deux milles. 
Bien difficile à faire, si nous ne sommes pas dans l'esprit de Christ et si nous sommes  encore dominés par notre nature humaine.

"Résister au méchant", c’est rendre le MAL pour le MAL : la loi du talion et celle du cœur de l’homme sont, en recevant un soufflet ou une injure quelconque, de le rendre à l’instant.
Jésus veut, et ses apôtres après lui (Romains 12:17,19 ; 1Pierre 3:9), qu’au lieu d’exercer ainsi la vengeance, le chrétien souffre plutôt une nouvelle injure, et c’est là ce qu’il faut entendre par PRÉSENTER L'AUTRE JOUE (comparez Jean 18:22).

Le châtiment devait correspondre au crime selon ce qui s’appelle la LOI DU TALION.
Ce commandement faisait partie du LOI CIVILE de la nation d’Israël et n’avait pas été donné pour encourager la vengeance personnelle et la peine devait être appliquée sous l’autorité civile du tribunal.
MAIS sous le couvert de cette règle, les Juifs masquaient leur HAINE et ASSOUVISSAIENT leur désir de VENGEANCE en pratiquant la VENDETTA dans leurs relations privées, ce qui était complètement étranger à l’esprit de la Loi. Dieu avait dit : Lévitique 19:18. À lire !

Dans ce passage, Jésus n’aborde que les affaires personnelles.
Si notre prochain nous cause un tort, nous n’avons pas à rechercher une vengeance personnelle contre lui.
Nous devons plutôt, suivant l’exemple de Jésus, lui PARDONNER (Luc 23:34).

"Je vous dis de ne pas résister au méchant."
Le sens de cette phrase est très PROFOND. Cette parole signifie que nous devons AIMER NOS ENNEMIS (Matthieu 5: 44), nous devons être doux et miséricordieux. Ne cherchons pas à nous faire justice nous-mêmes. Ne recherchons pas notre avantage.

Jésus invite ceux qui le suivent à ne pas riposter à l’affront qui leur est fait, mais au contraire à PERSÉVÉRER DANS LE BIEN FAIRE. Par une telle attitude, le disciple montre que son ESPÉRANCE et sa DIGNITÉ lui viennent de Dieu et non de l’opinion ou de la conduite de celui qui le maltraite.
Les deux principes ne pas se venger et ne pas garder rancune n’ont pas changé avec le temps et devraient régir la vie privée de tout croyant.
Luc 6:29  "Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta tunique."

Luc 22:64  "Ils lui voilèrent le visage, et ils l’interrogeaient, en disant : Devine qui t’a frappé."

1 Pierre 2:20  "En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une GRÂCE devant Dieu."

1 Pierre 2:21  "Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces,"

1 Pierre 2:22  "Lui qui n’a point commis de péché, Et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ;"

1 Pierre 2:23  "lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ;"

Ces règles ne concernent pas le DROIT CIVIL qui lui doit appliquer la LOI DU TALION, sévère par nécessité.
La LOI DU TALION, une des lois les plus anciennes, consiste en la réciprocité du crime et de la peine.
Cette loi est souvent symbolisée par l’expression Œil pour œil, dent pour dent. Elle évite en principe toute escalade de la violence, sans pour autant aider à sa disparition.
Elle caractérise un état intermédiaire de la justice pénale entre le système de la VENDETTA et le recours à un JUGE comme tiers impartial et désintéressé.

Le DROIT PÉNAL ou droit CRIMINEL est une des branches du droit qui détermine des comportements antisociaux (les infractions), et prévoit la réaction de la société envers ces comportements, le plus souvent sous forme d'une peine pénale.

Le DROIT PÉNAL concerne le rapport entre la société en général et un individu. Il est souvent opposé au DROIT CIVIL, qui concerne les rapports entre deux personnes morales ou physiques.

- "Ne pas résister au méchant".
Jésus n’interdit pas le recours judiciaire pour l’application de la loi, mais interdit la VENGEANCE PERSONNELLE, comme c’était souvent le cas parmi les Juifs.
Au lieu de se retourner contre celui qui nous injurie, il est du devoir des Chrétiens de souffrir avec douceur.


Présente-lui aussi l’autre. Ceci doit être l’esprit Chrétien, la grande loi de l’amour, la charité qui «supporte tout ». 1Corinthiens 13:7

Ceci n’est pas un code à observer servilement à la lettre, mais son esprit doit toujours être préservé. Pour l’application, Voir Jean 18:22 Actes 23:3
Jean 18:22  "À ces mots, un des huissiers, qui se trouvait là, donna un soufflet à Jésus, en disant : Est-ce ainsi que tu réponds au souverain sacrificateur?"

Actes 23:3  "Alors Paul lui dit : Dieu te frappera, muraille blanchie ! Tu es assis pour me juger selon la loi, et tu violes la loi en ordonnant qu’on me frappe !"                       


 Précision sur Matthieu 5:41
"Te force à faire un mille." ?

À l’époque de Jésus, Israël ainsi que la plupart des pays méditerranéens vivaient sous la domination de l’Empire romain. Israël était une colonie.
A cette époque, il n’y avait pas de services de transports réguliers comme de nos jours. Il était courant pour des officiers ou des fonctionnaires en voyage d’obliger des hommes à les aider sur leur route. C’était nécessaire, mais c’était oppressif.
Christ recommande d’accepter le service, et même d’en faire deux fois plus, au lieu de refuser.

Les soldats de l’armée occupante pouvaient obliger ceux qui n’étaient pas Romains à porter leur équipement pendant un mille (1 480 mètres environ)
Un exemple de ce type se trouve en Matthieu 27:32, lorsque les soldats romains « forcèrent » Simon de Cyrène à porter la croix de Jésus.

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