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Blog chrétien. Tout pour Yeshoua Ha'Mashiach/Jésus-Christ de Nazareth !
Nous fondons notre foi sur Jean 3:16: "Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soit perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle."
Davwa, Bondyé sitèlman enmen lènonm-lan, i ba yo sèl yich-li a pou tout moun ki mete konfyans yo nan li pa pèd lavi yo. Okontrè, yo ka gen lavi ki pa ka janmen fini.
Fraternellement.
Jean-Pierre LAUHON/JipÈl
7bonne-nouvelle , le 03/05/2013

L'idée m'est venue de créer un blog afin d'y mettre tous mes messages envoyés tous les jours à vingt de mes ami(e)s chrétien(ne)s.
En effet, à plusieurs reprises, les textos sms et whatsApp m'étaient redemandés.
Ce blog servira d'archives avec un plus: les commentaires que vous pourrez laisser.




lundi 20 février 2017

Le Sel de la Terre



 Matthieu 5: 13.
Le sel de Palestine contenait beaucoup de cristaux n’ayant aucun pouvoir salant.
Lorsqu’il était exposé à l’humidité, le chlorure de sodium qui donne le goût salé fondait et seule restait l'enveloppe inutile qui l’entourait, contenant du gypse et d’autres minéraux, de sorte qu’il peut devenir fade ou inefficace en tant qu’agent conservateur.

Pour nous Occidentaux, le sel est un composé chimique ; s’il perdait sa salinité, ou s’il devait perdre sa saveur, il ne resterait rien.
En Orient, le sel utilisé était impur, mélangé à des herbes et à des substances organiques ; il pouvait donc perdre toute sa salinité, il restait encore une grande quantité de matière — du sel sans saveur — qui ne servait à rien sinon, comme le dit le texte, à être jeté sur les chemins et les sentiers, comme du gravier.
Aujourd’hui, le sel que nous consommons est pur et stable. Mais il n’en était pas ainsi du sel utilisé autrefois en Palestine. Celui-ci était en général recueilli sur les bords de la mer Morte et il était mêlé d’impuretés diverses. Sous l’effet de l’humidité, le bon sel disparaissait. Ce qui restait était terreux et n’avait plus de goût ; on jetait alors sur le chemin ce résidu inutile qui était ainsi foulé par les pieds des passants.

Du temps de Jésus, le sel avait une valeur considérable au point où à certains moments il était plus cher que l’or.

Il servait à donner de la saveur aux aliments, mais surtout à préserver les aliments de la pourriture. Le disciple de Jésus-Christ devrait avoir le même effet dans son entourage, donnant un bon goût aux choses de Dieu, empêchant par sa présence la corruption. Si ce n’est pas le cas, il est aussi inutile qu’un sel sans saveur.
Le sel ne peut jamais perdre son goût, et Jésus ne le suggère nullement. Il utilise une image impossible, impensable, pour illustrer ainsi d’une manière plus frappante le caractère anormal du chrétien qui ne produit pas d’effet autour de lui.
Le sel donne soif;  au sens spirituel, il nous donne soif du Seigneur Yeshoua!
La valeur du sel tient à ses vertus préservatives. Pour les rabbins, il symbolisait la sagesse (cf. Colossiens 4:6).

Jésus, après avoir, dans les béatitudes ( Matthieu 5:3-12), caractérisé ceux qui sont enfants de son royaume et leur avoir prédit d’inévitables persécutions dans un monde ennemi de Dieu (Matthieu 5:10-12.), veut leur faire sentir maintenant (Mt 5:13-16) tout le sérieux de leur position, la grandeur de leur vocation, afin que, loin de se laisser abattre par l’opposition, ils n’en deviennent que plus courageux et fidèles pour exercer la sainte influence qu’ils sont appelés à avoir. Ils sont parmi les hommes le sel, la lumière.
Éloigner la corruption (Exode 30:35 ; 2Rois 2:19-22), rendre les aliments savoureux et sains (Job 6:6), telle est la destination du sel (comparez Marc 9:49,50 ; Luc 14:34 ; Colossiens 4:6). Le sens spirituel de l’image est évident. Les disciples de Jésus sont eux-mêmes le sel de la terre, destiné à pénétrer toute la masse de l’humanité (voir « lumière du monde », Matthieu 5:14). Mais si le sel même venait à perdre sa saveur (grec devient insipide), rien ne pourrait la lui rendre, il devient une matière inutile, et sa destination est perdue. Dans son sens spirituel et moral, la pensée est terrible. Jésus ne dit pas que cela arrivera à ses disciples ; mais il en suppose la possibilité.

Notre globe aurait été mille fois détruit par les jugements de Dieu, s’il ne s’était toujours trouvé quelques fidèles appelant sa miséricorde.

Beaucoup de gens qui se disent chrétiens sont très peu épicés, ils ont un goût fade et manquent vraiment de chlorure de sodium. Ils sont comme du poivre de Cayenne qui a perdu son feu, il ne sert à rien. Un vrai croyant doit correspondre à la description qu’en donne Jésus dans son Sermon sur la Montagne.
         
Le monde est semblable à un morceau de viande qui est en train de pourrir. Le mal est présent partout. L’homme désobéit à Dieu. Il devient spirituellement corrompu comme une viande avariée.
Chaque fois que le peuple juif désobéissait à Dieu, Il lui envoyait des prophètes pour l’inciter à la repentance. Les prophètes étaient comme du sel. Ceux qui tenaient compte de leur parole étaient purifiés.
Nous, chrétiens, sommes appelés à être du sel comme les prophètes de l’Ancien Testament - ( Les prophètes de l’Ancien Testament ne faisaient pas que prédire l’avenir. Ils transmettaient les messages de Dieu au peuple juif. Ils agissaient en temps que porte-parole de Dieu ; par leur moyen, Dieu donnait ses ordres et ses avertissements au peuple. C’est pourquoi le mot « prophète » dans la Bible, signifie beaucoup plus que « médium, voyant ») .

Le sel est très salé. Une dose minuscule de sel peut avoir de grands effets. Une petite pincée suffit pour saler une grande quantité d’eau.
Le sel fait la différence, il est efficace. Nous, chrétiens, devons être semblables au sel ; notre présence doit faire la différence dans le monde. Notre tâche est de modifier la « saveur » du monde, tout comme le sel change le goût de l’eau. À la lecture des huit béatitudes aux versets 3-10, nous pouvons savoir quelle doit être la « saveur » d’un chrétien.

Interrogeons-nous : « Avons-nous la saveur du sel ? Avons-nous une autre saveur que ceux qui nous entourent ? »
Si nous perdons notre saveur, nous ne valons rien.
Nous sommes de faux chrétiens. Selon Luc 14:35, le sel devenu fade n’est même pas utile pour le fumier (À l’époque, le sel servait de fertilisant dans tout le Moyen-Orient).  Il ne sert à rien.
Il en est ainsi du chrétien sans saveur, celui qui n’a pas le Saint-Esprit. Un tel chrétien ne peut en aucune manière devenir « savoureux » ou « salé » (voir Marc 9:50). Notre saveur provient du Saint-Esprit.
Le progrès est un sujet très à la mode. Tous les pays aspirent à la croissance. Mais de quel « progrès » ont-ils besoin ? Du progrès chrétien. Plus que de routes, d’usines ou de confort, les gens ont besoin de Dieu. Ils aspirent à la paix, à l’amour, au pardon et au salut. En d’autres termes, ils ont besoin du sel spirituel. Chaque chrétien est semblable à un grain de sel. Seuls les croyants sont aptes à apporter un véritable progrès, le progrès spirituel. Nous ne pouvons y participer que si nous demeurons salés.

Le disciple est investi d’une grande mission : être le sel de la terre en vivant les vertus énumérées dans les béatitudes et selon les autres principes du Sermon sur la montagne. S’il manque à son devoir de manifester cette réalité spirituelle, les hommes fouleront aux pieds son témoignage. Le monde n’a que mépris pour un chrétien inconséquent.

L’éloignement des hommes par rapport à Dieu les rend inquiets, sans espérance, sans joie véritable. Ils vivent dans un monde sans saveur où l’angoisse et la crainte de la mort restent toujours présentes. C’est dans ce monde que le chrétien vit chaque jour et apporte sa saveur qui provient de sa ressemblance avec Christ dont il porte les caractères. Par sa joie, sa confiance, sa disponibilité, il démontre à ceux qui l’approchent qu’appartenir à Christ donne à la vie son vrai sens, bien éloigné des pseudo-joies de ce monde.

Deux conditions pour remplir cette double fonction :

— Vivre ce que le Seigneur a enseigné dans les béatitudes,  lire Matthieu 5: 3-12.
— Vivre au milieu des hommes. Comment être le sel de la terre sur une île déserte ?

Si ces deux conditions ne sont pas remplies, le sel que nous pensons être n’est bon à rien. Non seulement nous sommes inutiles à celui qui nous a placés là, mais aussi nous devenons l’objet des moqueries du monde. En effet, les habitants de ce monde ne nous font pas de cadeau si nous ne vivons pas en conformité avec ce que nous sommes : ils nous méprisent et nous foulent aux pieds.

Car, si les incrédules sont souvent indulgents sur leurs propres manquements à la morale, ils sont intransigeants envers les croyants et traitent avec mépris ceux dont les actes ne sont pas en accord avec leurs paroles.

Ce que le Seigneur dit à ses disciples d’autrefois s’adresse aujourd’hui à chacun de ceux qui se disent ses disciples. Pensons-y !

Nous savons ce qu’il nous reste à faire …
Nous devons tout faire pour la Gloire de Dieu !





Sel.
Un sel de qualité médiocre était recueilli sur les rives de la mer Morte, après l’évaporation de l’eau salée. On détachait aussi le sel adhérant aux falaises. Les habitants de Canaan et des régions voisines se servaient du sel pour assaisonner leur nourriture et pour conserver la viande (Job 6:6 ).
La Loi ordonnait de mettre du sel sur toutes les offrandes (Lévitique 2:13 ; Ezéchiel 43:24).
Les terres imprégnées de sel sont stériles (Job 39:6).
On semait du sel sur l’emplacement des villes vouées à l’anéantissement : Abimélek rasa Sichem et y répandit du sel (Juges 9:45).
Lors du cataclysme qui détruisit les villes de la plaine de l’Araba, la femme de Lot s’attarda dans la région maudite et fut changée en colonne de sel (Genèse 19:26 ).
Le sel syrien impur, exposé à la pluie, au soleil, ou déposé dans des maisons humides, devient insipide. N’ayant même pas la valeur d’un engrais, il n’est bon qu’à être jeté (Matthieu 5:13 ; Luc 14:35).

Le sel, qui rend les aliments savoureux et agréables, est le symbole des enfants de Dieu dont la vie et le témoignage doivent être pleins de saveur et d’attrait.
Déjà toutes les offrandes du Lévitique, images de l’offrande du Christ, devaient être présentées avec du sel, signe de l’alliance de Dieu (Lévitique 2:13 ; cf. Ezéchiel 43:24).
Le parfum sacré brûlé sur l’autel d’or devait être « salé, pur et saint » (Exode 30:35).
Jésus dit aux croyants qu’à leur tour ils sont le sel de la terre (Matthieu 5:13) ; ils doivent avoir du sel en eux-mêmes (Marc 9:50) ; leur parole doit toujours être assaisonnée de sel (Colossiens 4:6).
En effet, rien n’est plus plat, insipide, écœurant même, que des chrétiens sans influence, des vies sans relief, des paroles vides de sens : on s’en débarrasse le plus vite possible.
Certains ont voulu tirer encore d’autres enseignements de ce symbole : comme le sel empêche la pourriture, les croyants sont un frein à la corruption du monde ; si le sel provoque la soif, les chrétiens authentiques devraient donner à tous la soif des choses de Dieu.

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