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Blog chrétien. Tout pour Yeshoua Ha'Mashiach/Jésus-Christ de Nazareth !
Nous fondons notre foi sur Jean 3:16: "Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soit perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle."
Davwa, Bondyé sitèlman enmen lènonm-lan, i ba yo sèl yich-li a pou tout moun ki mete konfyans yo nan li pa pèd lavi yo. Okontrè, yo ka gen lavi ki pa ka janmen fini.
Fraternellement.
Jean-Pierre LAUHON/JipÈl
7bonne-nouvelle , le 03/05/2013

L'idée m'est venue de créer un blog afin d'y mettre tous mes messages envoyés tous les jours à vingt de mes ami(e)s chrétien(ne)s.
En effet, à plusieurs reprises, les textos sms et whatsApp m'étaient redemandés.
Ce blog servira d'archives avec un plus: les commentaires que vous pourrez laisser.




lundi 26 mai 2014

Résistant dans les épreuves

Heureux dans les épreuves.
Merci Seigneur!
Lettre de Jacques 1:2-4
Mes frères, considérez-vous comme très heureux quand vous avez à passer par toutes sortes d’épreuves ; car, vous le savez, si votre foi résiste à l’épreuve, celle-ci produit la persévérance. Mais veillez à ce que votre persévérance se manifeste pleinement, afin que vous soyez parfaits, sans défaut, qu’il ne vous manque rien.

Dieu, ma mère et moi

Manman sé bòl a kouvèti...
Psaumes 22:10-11

Oui, tu m’as fait sortir du sein maternel, Tu m’as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère;  Dès le sein maternel j’ai été sous ta garde, Dès le ventre de ma mère tu as été mon Dieu.

jeudi 22 mai 2014

Esclave



1 Corinthiens 7:20-24 Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé. As-tu été appelé étant esclave, ne t’en inquiète pas ; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. Vous avez été rachetés à un grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes. Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé.


Paul énonce de nouveau le principe qui consiste à être satisfait de la condition, raciale ou sociale, dans laquelle on est au moment de sa conversion. Le chrétien devrait se soucier plutôt des choses divines et surnaturelles.
Paul donne un autre exemple, qui se rapporte à la condition d’esclave. Il ne dit pas qu’il faut approuver l’esclavage et ne donne pas l’impression que c’est une aussi bonne condition sociale que celle d’homme libre. Ce qu’il veut faire comprendre, c’est qu’un esclave peut quand même vivre la vie chrétienne. Il peut obéir aux ordres de Christ et le servir tout autant que s’il était libre. Aucune circonstance, aussi terrible, douloureuse ou injuste qu’elle soit ne peut nous empêcher d’être chrétiens dans le plein sens du terme.
En fait, un esclave peut servir Christ par son esclavage. Paul dit aux Éphésiens :

Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, comme à Christ, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon cœur la volonté de Dieu. Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes, sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu’il aura fait de bien (Ep 6:5-8).

Paul enseigne constamment ce principe. Les esclaves doivent servir leurs maîtres honnêtement et sincèrement, « comme pour le Seigneur et non pour les hommes » (Col 3:23). Les esclaves ont une occasion unique de rendre témoignage au Seigneur. Ils doivent montrer à leurs maîtres humains qu’ils travaillent fort et honnêtement, non pas parce qu’ils y sont forcés, mais parce qu’ils le veulent, par amour et obéissance envers leur véritable Seigneur et Maître. Ils doivent manifester le contentement et la paix véritables au milieu de leur situation d’esclaves, démontrant ainsi ce que leur procure leur salut intérieur.
L’épître à Philémon est centrée sur Onésime, un esclave qui s’est enfui et que Paul a conduit au Seigneur en prison (Phm 1:10). Or, le maître d’Onésime, Philémon, est chrétien. Il est le « bien-aimé et  …  compagnon d’œuvre » de Paul, et l’Église de Colosses se réunit dans sa maison (Phm 1:1, 2). L’apôtre en appelle fortement personnellement à Philémon pour qu’il pardonne à Onésime et qu’il le reçoive, non pas simplement comme un esclave, mais comme un frère dans la foi (Phm 1:16). Pourtant, aussi embarrassant que cela ait semblé depuis à des activistes chrétiens, Paul ne condamne pas l’esclavage et ne remet pas en question les droits de Philémon de posséder un esclave. Il ne demande pas l’égalité pour Onésime. En fait, il utilise même l’esclavage comme une analogie de la relation du croyant avec Dieu.
À l’époque de Paul, à peu près cinquante pour cent de la population de l’Empire romain est composée d’esclaves. Mais contrairement à ceux d’autres époques, les esclaves du temps sont souvent bien instruits, plus habiles, plus lettrés et plus cultivés que la personne libre moyenne. Un bon pourcentage des docteurs, des enseignants, des comptables et des membres des autres professions, dites aujourd’hui libérales, sont des esclaves. Nombre d’entre eux sont relativement à l’aise, et on les traite avec respect. D’autres, bien sûr, vivent dans la pauvreté et l’humiliation constantes sous des maîtres cruels et sans cœur.
Paul ne fait pas de distinction. Tout esclave, quelle que soit sa condition, doit être prêt à rester dans l’état où il est. Seul le péché peut l’empêcher d’obéir au Seigneur et de le servir. Les circonstances ne le peuvent pas. Si donc nous sommes dans une situation difficile, désagréable et limitative, Paul nous dit : ne t’en inquiète pas. Nous devrions plutôt être déterminés à servir le Seigneur aussi longtemps qu’il nous y laisse.
Après avoir affirmé ce principe, Paul montre clairement qu’il ne considère pas la condition d’esclave comme idéale. Il dit : mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. La liberté est incommensurablement préférable à l’esclavage, et un chrétien n’est pas plus spirituel parce qu’il reste dans cette dernière condition. S’il a l’occasion de recouvrer sa liberté, comme plusieurs l’ont fait à l’époque du Nouveau Testament, le croyant devrait en profiter. Paul est satisfait en prison et il est prêt à y servir le Seigneur aussi longtemps qu’il y restera. Il exerce une bonne partie de son ministère de sa prison. Mais lorsqu’il sera libéré, il en sortira. Si un esclave chrétien a l’occasion de devenir libre, Paul lui dit : profites-en !
Bien que l’Évangile ne conseille pas l’abolition de l’esclavage par la révolution sociale, il a, à travers l’histoire, apporté la liberté à plus d’esclaves que toutes les philosophies, tous les mouvements ou tous les systèmes politiques humains. Il fut un temps où certains chrétiens ont malheureusement appuyé l’esclavage et essayé de le justifier. Mais la Bible ne le fait pas, et là où les croyants sont fidèles à l’Écriture, l’esclavage ne peut pas prospérer.
Même s’il est esclave, un chrétien est un affranchi du Seigneur. Aucun esclavage n’est aussi terrible que celui duquel Christ nous a affranchis. En lui, nous avons été délivrés du péché, de Satan, du jugement et de la condamnation, de l’enfer et de la malédiction de la Loi. Tout croyant a déjà été libéré de l’esclavage qui compte vraiment. En Christ, nous avons la plus grande, la plus complète et la plus glorieuse liberté qui soit. Celui qui est un affranchi du Seigneur, et qui le demeurera pour toute l’éternité, ne doit pas se soucier exagérément du fait d’être dans l’esclavage humain pendant quelques années.
Pour éviter que les chrétiens qui sont physiquement libres ne s’enorgueillissent et ne croient qu’ils sont plus favorisés par Dieu que les esclaves, ou que leur liberté signifie qu’ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent, Paul leur rappelle que l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. La liberté que nous avons en Christ n’est pas celle de pécher, mais celle du péché, pas celle de faire notre volonté, mais celle de faire la volonté de Dieu. En Christ, « étant affranchis du péché, [nous sommes] devenus esclaves de Dieu » (Ro 6:22).
Lorsque nous nous concentrons sur notre liberté spirituelle et sur notre esclavage en Dieu, notre liberté et notre esclavage terrestres ne nous semblent plus aussi importants. Nous pouvons les voir dans leur juste perspective et y vivre avec la bonne attitude. Peu importe que nous soyons physiquement liés ou libres, ce qui importe, c’est que nous soyons spirituellement liés et libres selon le merveilleux paradoxe de l’Évangile.
Puisque nous avons été rachetés à un grand prix, notre grand souci, que nous soyons esclaves ou libres, devrait être que nous ne devenions pas esclaves des hommes. Paul ne parle pas ici d’esclavage physique, mais d’esclavage spirituel. Il parle de devenir esclaves des façons de faire des hommes, des manières du monde, des voies de la chair. C’est là la forme d’esclavage dans laquelle beaucoup de croyants de Corinthe sont tombés, l’esclavage qui cause leurs divisions, leurs querelles, leur immaturité et leur immoralité.
Nous avons été rachetés au grand prix du « sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache » (1P 1:19). Nous avons été rachetés par Dieu et nous lui appartenons. Nous ne devons jamais devenir les esclaves moraux et spirituels des hommes, vivre selon leurs normes et chercher à leur plaire.
Paul énonce le principe une troisième fois : Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé. Quel que soit l’état dans lequel nous avons été sauvés (appelés), et dans lequel nous sommes maintenant, nous devrions être prêts à y demeurer. C’est dans un but que Dieu permet que nous soyons là où nous sommes, et que nous y restions. La conversion n’est pas le signal d’un changement de condition sociale, d’état matrimonial, de conditions de travail ou de circonstances quelconques. Nous devons abandonner le péché et tout ce qui le favorise, mais, à part ça, nous devons rester où nous sommes jusqu’à ce que Dieu nous déplace.