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Blog chrétien. Tout pour Yeshoua Ha'Mashiach/Jésus-Christ de Nazareth !
Nous fondons notre foi sur Jean 3:16: "Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soit perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle."
Davwa, Bondyé sitèlman enmen lènonm-lan, i ba yo sèl yich-li a pou tout moun ki mete konfyans yo nan li pa pèd lavi yo. Okontrè, yo ka gen lavi ki pa ka janmen fini.
Fraternellement.
Jean-Pierre LAUHON/JipÈl
7bonne-nouvelle , le 03/05/2013

L'idée m'est venue de créer un blog afin d'y mettre tous mes messages envoyés tous les jours à vingt de mes ami(e)s chrétien(ne)s.
En effet, à plusieurs reprises, les textos sms et whatsApp m'étaient redemandés.
Ce blog servira d'archives avec un plus: les commentaires que vous pourrez laisser.




jeudi 5 octobre 2017

Prophètes: vrais , faux , AT, NT,

Les vrais et les faux prophètes.

La distinction était importante : les prophètes bibliques eux-mêmes ont été confrontés à des défis de faux prophètes (Jérémie 28), et il a dû être difficile aux observateurs de les départager.
 
Certains ont avancé l’idée que l’«extase» prophétique était la marque des faux prophètes puisque c’était une caractéristique du culte de Baal, mais c’était aussi un trait de certains vrais prophètes (1Samuel 9-10).
De même, on ne pouvait taxer automatiquement de faux les prophètes « professionnels » puisque Samuel a été l’un d’eux et que Nathan était presque certainement un fonctionnaire de la cour. Il y a quatre débats dans l’AT à ce sujet.

- Dans Deutéronome 18 on trouve un test négatif : si l’événement annoncé ne se produit pas, alors le prophète est un faux prophète. Mais il n’est pas suffisant de conclure qu’un accomplissement est une preuve d’authenticité ; de faux prophètes peuvent aussi avoir un tel résultat, Deutéronome 13.1.

- Dans Deutéronome 13, le principe est théologique : un prophète doit être considéré comme faux s’il pousse les hommes à adorer d’autres dieux ou conteste la loi de Dieu révélée par Moïse. Jérémie apporte une réponse similaire.

- En Jérémie 23.9, il ne peut repérer aucun signe extérieur comme l’extase, le statut professionnel ou les techniques employées. Au contraire, il dit que le faux prophète pousse à l’immoralité et promet la paix sans exiger l’obéissance ; alors que le vrai prophète insiste sur la sainteté et parle du jugement de Dieu sur le péché dont il doit être tenu compte avant que la paix soit possible.

- En dernier lieu, Jérémie sait qu’il a raison seulement parce que, comme Moïse, il s’est tenu devant Dieu (Jérémie 23.18, 21-22; Nombres : 12.6). Ézéchiel (Ezéchiel 12.21-14.11) souligne aussi que les faux prophètes sont guidés par leur propre sagesse, non celle de Dieu, et n’offrent qu’un optimisme creux dépourvu de contenu moral.

La continuité avec l’AT.

La ligne prophétique de l’AT s’est achevée avec Jean-Baptiste (Matthieu 11.13).
Des paroles prophétiques ont marqué la naissance de Jean et de Jésus (Luc 1.46, 67-79). Fréquemment les auteurs des évangiles voient dans le ministère de Jésus l’accomplissement du message des prophètes de l’AT (par. exemple. Matthieu 1.22-23; 26.56; Luc 24.25).
Jésus disait lui-même qu’il était venu pour accomplir la loi et les prophètes (Matthieu 5.17) ; il a renvoyé au fait qu’ils avaient apporté une révélation permanente de Dieu, suffisante pour amener les gens à la repentance (Luc 16.29).
Il usait pour lui-même du titre de prophète (Matthieu 13.57; Luc 13.33), et les apôtres virent finalement en lui le grand prophète « comme Moïse » qui avait été promis (Actes 3.22).
Mais il a été également un maître parfait, le Fils du Dieu qui avait envoyé les prophètes (Matthieu 23.34, 37) et la Parole de Dieu faite chair (Jean 1.1).

La prophétie dans l’église.


Jésus a bien montré que, parmi les tâches du Saint-Esprit promis, il y avait l’inspiration prophétique. (Matthieu 10.19; Jean 16.12).
Les premiers prédicateurs s’exprimaient dans la puissance de l’Esprit tout comme les prophètes de l’AT (1Pierre 1.10).
L’Esprit fait de tout chrétien un prophète potentiel, car « le témoignage de Jésus, c’est l’esprit de la prophétie ». (Apocalypse 19.10; 1Corinthiens 14.1, 31).

La prophétie figure sans cesse parmi les dons de l’Esprit (Romains 12.6; 1Corinthiens 12.10; 1Thessaloniciens 5.19; 1Pierre 4.10).
Elle se différencie de l’enseignement en ce qu’elle est une parole spontanément inspirée par révélation directe du Saint-Esprit, quoiqu’elle puisse reprendre des vérités de l’Écriture.
Dans 1Corinthiens 14, Paul donne des directives complètes sur la manière d’utiliser ce don. Il est distribué souverainement par le Saint-Esprit. La prophétie est une parole intelligible de révélation venant de Dieu pour édifier et encourager. Il ne faut pas que certains, tombant dans une excitation incontrôlée, en abusent ; de même elle ne doit pas être exercée sans un contrôle de la part des anciens et des autres prophètes, car il existe des faux prophètes et une fausse prophétie. (Matthieu 7.15; Actes 13.5; 1Jean 4.1).
Les faux prophètes peuvent même opérer des miracles, mais il ne faut pas pour autant les croire. (Marc 13.22; Matthieu 7.22).
Une vie sainte et en harmonie avec les enseignements de l’Écriture et des apôtres (1Corinthiens 14.37) permet de reconnaître les vrais prophètes, qui rendent gloire au Christ (Jean 16.14) et transmettent un message qui est régulièrement dans la ligne de celui des autres vrais prophètes.
Par-dessus tout, le don de prophétie est vain à moins qu’il ne provienne du cœur et ne s’exerce dans l’amour (1Corinthiens 12.31-13.3).

Certains prophètes ont, semble-t-il, été mis à part pour un ministère régulier, tel Agabus. (Actes 11.28; Ephésiens 4.11).

Le ministère prophétique s’est manifesté quand Timothée fut désigné pour la mission (1Timothée 1.18; 4.14). Les prophètes annonçaient les choses à venir tout autant qu’ils prêchaient. Il leur était donné des songes et des visions aussi bien que des messages directs (Actes10.9).
Agabus s’est servi de symboles (Actes 21.10), et en cette occasion on accorda crédit à son avertissement mais celui-ci ne fut pas considéré comme une instruction.


La prophétie dans les époques postérieures.


Certains ont contesté qu’il puisse y avoir des prophéties de nos jours, d’une part parce que les prophètes et apôtres sont intimement liés dans Ephésiens 4.11 comme fondateurs de l’Église du NT, et d’autre part parce que le canon du NT exclut toute autre révélation.
Mais 1Corinthiens 13.8 implique que la prophétie ne disparaîtra que dans la perfection de la vie à venir. Et alors qu’il ne peut y avoir de nouvelle révélation dans le domaine de la doctrine, il ne semble pas exister de raison valable pour que le Dieu vivant, qui tout à la fois parle et agit, ne puisse se servir du don de prophétie pour donner une directive spécifique à une nation, à une église ou à un individu, ou pour donner un avertissement par le moyen de prédiction ou de rappel, en harmonie avec l’Écriture.

mardi 19 septembre 2017

Restriction alimentaire et loi cérémonielle.

Lévitique 11.7-8 quant aux lois de purification : Les bêtes pures et les bêtes impures « Le porc, car il a bien le sabot fendu et le pied fourchu, mais il ne rumine pas. Il vous sera impur. Vous ne mangerez point de leur chair, même vous ne toucherez point leur cadavre. Ils vous seront impurs. »
Deutéronome 14.8 quant aux lois sur l’alimentation « Le porc aussi, car il a le sabot fendu, mais il ne rumine point : Il vous sera impur. Vous ne mangerez point de leur chair, et vous ne toucherez point à leur cadavre. »

Les lois morales sont les seules qui soient encore applicables aujourd’hui. En effet, elles parlent d’amour, de pardon, de paix, de respect, etc. C’est à ces mêmes lois que Jésus faisait référence dans la Nouvelle Alliance en disant « Tu aimeras ton prochain comme toi même » (Matthieu 22.39).

Les lois civiles, elles, concernaient exclusivement la nation d’Israël sur des sujets spécifiques de la vie sociale comme la guerre, l’esclavage, l’agriculture, le tribunal…

Enfin les lois cérémonielles traitaient, entre autres, de la prêtrise, des pèlerinages et de la sacrificature ; elles s’appliquaient aussi exclusivement au peuple d’Israël.
Les lois de la Première Alliance étaient des solutions provisoires en vue de purifier l’homme, mais elles n’étaient pas définitives. Si elles ont étés promulguées, c’était pour que les hommes prennent conscience de leur état de pécheurs et qu’ils réalisent qu’ils ont besoin d’un sauveur (Galates 3.24- 25). 
Or, les lois sur l’alimentation étaient cérémonielles et sont donc devenues obsolètes aujourd’hui (soulignons d’ailleurs que le porc n’était pas le seul animal classé comme impur, le lapin et le chameau l’étaient aussi).

Cependant, Jésus-Christ a parfaitement accompli ces lois lorsqu’il est mort à la croix pour la rédemption de l’humanité, il les a terminées, conclues (Matthieu 5.17, Jean 19.30). 
Nous sommes maintenant sous la grâce.

L’apôtre Paul a même dit que « tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi et ne les met pas en pratique. Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit : Le juste vivra de la foi. Or la loi ne procède pas de la foi, mais elle dit : L’homme qui mettra ces choses en pratique vivra par elles » (Galates 3.10-12).
Ainsi, le fait de ne pas manger de porc, c’est se remettre sous le joug de la loi cérémonielle. 
Celui qui veut pratiquer même un seul commandement de la Loi est aussi tenu de pratiquer la Torah intégralement ! Et s’il pèche contre une seule des règles, Jacques 2.10 nous enseigne qu’il sera finalement coupable de toute la Loi.


C’est à la fin du XXe siècle que certains groupes chrétiens se sont inspirés du judaïsme messianique pour affirmer qu’il fallait suivre les lois cérémonielles de la Torah, mettant ainsi au goût du jour les lois alimentaires, l’observance du shabbat, les dîmes, etc. Or, les œuvres ne sauvent pas ; seule la foi en Jésus sauve ! 
Manger du porc n’apporte rien de moins ni rien de plus, avoir le cœur transformé par Dieu, c’est ce qui fait toute la différence.

C’est ce que nous expliquent les passages suivants :
« Puis ayant appelé à lui la foule, (Jésus-Christ) lui dit : Écoutez, et comprenez ceci: Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche c’est ce qui souille l’homme. » Matthieu 15.10-11
« Ne comprenez-vous pas encore que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets ? Mais les choses qui sortent de la bouche partent du cœur, et ces choses-là souillent l’homme. Car c’est du cœur que sortent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages, les médisances. Ce sont ces choses-là qui souillent l’homme ; mais de manger sans avoir les mains lavées, cela ne souille pas l’homme. » Matthieu 15.17-20
Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments, et Dieu détruira l’un comme les autres. Nous pouvons donc librement manger de tout en rendant des actions de grâces à notre Seigneur Dieu (1 Corinthiens 10.25, 1 Timothée 4.4-5).

La Bible recommande toutefois au chrétien de s’abstenir de manger de la viande si celle-ci peut être une occasion de chute pour les autres (1 Corinthiens 8.1-13).

vendredi 16 juin 2017

L'OBÉISSANCE



« Élohim donne le Saint Esprit à ceux qui lui obéissent »  Actes 5:32

Je traite le thème de l’obéissance, car je ressens chez une des colistières que « celui qui n’obéit pas à Dieu n’a pas le Saint Esprit, si on ne suit pas les sept fêtes de l’Éternel et les rites cérémoniels. »
Quelle condamnation !

J’ai eu cette discussion sur facebook, du temps où je participais à des échanges ardus avec certains messianiques radicaux.
Certains frères sabbatistes m’ont aussi dit que ceux qui ne faisaient pas le sabbat n’étaient pas sauvés, car le quatrième commandement n’était pas observé.
Suis-je désobéissant moi qui ai l’adhérence en Yeshoua Ha Mashiash, n’ai je pas l’Esprit Saint, si je ne fais pas les fêtes de l’Éternel, suis-je écarté du salut en Yeshoua ?
Suis-je un rebelle qui pèche volontairement, sachant qu’il faut faire obligatoirement le sabbat et suivre les fêtes de l’Éternel ?
Yeshoua viendra chercher une Eglise sans tâche, lors de la parousie, ceux qui iront à la rencontre du Seigneur seront les observateurs des fêtes, des sabbats, de la loi, les VRAIS chrétiens…. ? 
Ceux qui sont obéissants !!!

Qu’est-ce que l’obéissance d’après la bonne nouvelle de Yeshoua ?
Devrais-je me sentir coupable et rempli de questionnement, troublé à la pensée d’être fautif devant Élohim ? 
Ma foi bâtie sur la promesse de Jean 3 :16 est erronée ?

Pourquoi, dans le corps de Christ, il y a des chrétiens ou des messianiques qui culpabilisent les consacrés, en les faisant douter de leur communion avec leur Seigneur, en mettant le trouble dans leurs esprits ? 
Pourquoi semer le trouble ? 
À qui cela profite-t-il ? (satan)

Celui qui vous écrit cet article est sabbatiste ( observateur du Shabbat) par conviction, acceptant néanmoins les frères qui se réunissent le dimanche pour louer leur Élohim, leur Seigneur Yeshoua qui est le même pour tous. Je me réunis avec eux aussi, dans mon service de louange (je suis musicien et chantre). Je prie avec ceux qui loue Le Père, le fils et l’Esprit Sacré, avec objectif: l’unité de l’Esprit, dans le corps du Messie.
À mon humble avis, du moment où une doctrine n’est pas hérétique, à l’encontre de la vérité sainte de l’évangile de Yeshoua, elle est bonne.
[Hérésie désigne avant tout une opinion, doctrine ou dogme considéré comme sortant du cadre de ce qui est généralement admis ou tenu pour acquis dans les domaines de la pensée, de la connaissance, de la religion. Par exemple, les Nicolaïtes, dans la NT, considérés comme hérétiques, Ap. 2: 6 ; 14-15. Les hérétiques tordent les Écrits et rajoutent des doctrines humaines non inspirées].
Yeshoua n’est pas une religion ni une dénomination.
Se sentir être les seuls détenteurs d’une pure vérité et être les seuls vrais chrétiens est un mépris pour les autres consacrés en Yeshoua. 
C’est faire preuve d’un orgueil spirituel tendant à diviser, au lieu de rassembler, à se voir au-dessus des autres chrétiens.
Élohim a son peuple partout, le Bon Berger connaît ses brebis qui le suivent.
Dans la nouvelle Jérusalem, il n’y aura pas de querelles de « Clochers », de compartiments par dénomination et confession ni ghetto.

Il y aura l’Épouse qui régnera avec l’Époux.
Pas d’étiquettes comme dans les partis politiques terrestres.
La doctrine de Yeshoua n’est pas : «  Tu ne dois pas…., tu dois…. ». Galates 5:1 ; 2Corinthiens 3:17 ; Colossiens 2 :16-22 ; Hébreux 9: 8-11.
La liberté en Yeshoua est en accord avec Le Souffle Sacré d’Élohim, dans l’amour, l’ordre et la bienséance, à la lumière des Écrits Saints.

L’obéissance dans la nouvelle Alliance?
La repentance fait partie intégrante de la foi qui sauve ; ce n’est pas une œuvre humaine qu’on y ajoute. Le fait que les apôtres prétendent être les témoins et les porte-parole des événements très importants que sont la vie, la mort et la résurrection de Christ n’a jamais été contesté par leurs adversaires. 
Ils ont été témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent.

Romains 1:5 "par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, pour amener en son nom à l’obéissance de la foi tous les païens," 
Hébreux 5:9 "et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel,"

Il y a deux points intéressants à remarquer ici.
- Premièrement, ceux qui sont sauvés sont décrits comme ceux qui lui obéissent. Ils se démarquent par leur obéissance (voir Romains1:5; Hébreu 5:9), qui est synonyme de la foi qui sauve.

Le verbe grec utilisé ici est "peitharcheô", qui signifie « obéir à une autorité ».
Le salut est donc la soumission dans l’obéissance à l’autorité de Yeshoua Le Messie/Jésus-Christ comme Seigneur.
Certains interprètent maladroitement ce verset Actes 5:32 comme étant une obéissance aux fêtes et rites cérémoniels au détriment de l’obéissance par la foi en Yeshoua Ha Mashiash / Jésus-Christ. Affirmer cette interprétation serait tordre le sens des Écrits et diminuer l’importance du salut par grâce au moyen de la foi en Yeshoua notre Maître.
- Deuxièmement, au moment de la conversion, la personne qui est sauvée reçoit le Saint-Esprit, le Souffle Sacré (voir Actes 2:4; Romains 8:9; 1Corinthiens 6:19, 20; 12:13
Pierre fait donc de l’obéissance à Dieu et du don du Saint-Esprit des synonymes de la foi qui sauve. 
Le don du Saint-Esprit n’est pas conditionnel à l’observance des fêtes et rites cérémoniels, comme le laissent sous-entendre les partisans légalistes du maintien des coutumes judaïques.

Actes 2:4 "Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer." 
Romains 8:9 "Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas."
1 Corinthiens 6:19 "Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ?"
1 Corinthiens 6:20 "Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu." 
1 Corinthiens 12:13 "Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit."

Yeshoua / Jésus est à la fois notre Seigneur et notre Sauveur (Actes 2:36). 
Si nous voulons qu’Il nous sauve, nous devons être prêts à Lui obéir. Dieu a élevé Christ pour qu’Il donne à Israël la repentance et le pardon des péchés. 
Christ nous donne un nouveau cœur ; Il nous donne la GRÂCE de nous repentir. 
Mais nous devons nous-mêmes nous repentir. 
Sans repentance, il ne peut y avoir de pardon des péchés.
Actes 2:36 "Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié."

Le Messie Yeshoua donne le repentir, par son Esprit œuvrant avec la parole, pour éveiller la conscience, pour faire ressentir du chagrin pour le péché, et apporter un changement efficace dans le cœur et dans la vie.
En donnant le Saint-Esprit, il est clairement évident qu’il est de la volonté d’Élohim que Christ soit obéi. 
Et Il détruira d’une façon certaine ceux qui ne veulent pas le voir régner sur eux.


Dans le Nouveau Testament , la foi est obéissance, l’incrédulité désobéissance :
Romains 6:17 "Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits."
Romains 10:16 "Mais tous n’ont pas obéi à la bonne nouvelle. Aussi Esaïe dit-il: Seigneur, Qui a cru à notre prédication ?"

Pour le chrétien, l’obéissance revient à imiter la sainteté de Dieu (1Pierre 1.15), l’humilité du Christ et son amour (Jean 13.14, 34) et la soumission aux principes d’autorité institués par Dieu. (Romains 13.1; Ephésiens 6.1).
1 Pierre 1:15 "Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite,"
Jean 13:14 "Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ;"
Jean 13:34 "Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres."
Romains 13:1 "Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu." Ephésiens 6:1 "Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste."

Qui est notre modèle d’obéissance ? Obéir à quoi, à qui ?
Jésus-Christ a été pour nous un modèle d’obéissance comme serviteur (Esaïe 42:1) soumis à la volonté de son Père (Psaumes 40:9 ; Luc 22:42 ; Jean 4:34; 5:30; 6:38; 8:28-29; 10:18) comme aux autorités humaines (Matthieu 3:15 ; Luc 2:51-52). 
Il fut « obéissant jusqu’à la mort, même la mort sur la croix » (Philippiens 2:8) « ayant appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreu 5:8)

L’obéissance occupe une place importante dans le Nouveau Testament. 
Celui-ci parle:

- de l’obéissance à la vérité (grec "peithomai" : se laisser convaincre intérieurement) (Romains 2:8 ; Galates 5:7
Romains 2:8 "mais l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice."
Galates 5:7 "Vous couriez bien : qui vous a arrêtés, pour vous empêcher d’obéir à la vérité ?"


- de l’obéissance à l’Évangile (Romains 10:16),

- de l’obéissance à Jésus-Christ (2 Thessaloniciens 1:8) :
2 Thessaloniciens 1:8 "au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de notre Seigneur Jésus.:

- de l’obéissance de la foi (la foi étant l’obéissance de la conscience, du cœur et de la volonté à la vérité divine) (Actes 6:7 ; Romains 1:5) :
Actes 6:7 "La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi."
Romains 1:5 "par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, pour amener en son nom à l’obéissance de la foi tous les païens,"

lundi 6 mars 2017

Mise au point sur les Sept Églises d'apocalypse

II n'est pas facile pour moi d’étudier  les sept Églises d'Apocalypse , car  cette recherche met à découvert le véritable état des Églises actuelles. 
Un état des lieux bien triste.

Par  ces études ,  nous sommes amenés à  ôter un voile sur certaines pratiques institutionnalisées, dans nos Églises, qui sont dénoncées par Notre Seigneur Yeshoua, dans Apocalypse 2.

Pour celui qui écrit, le fait de dire certaines vérités est assez éprouvant, car par honnêteté il ne faut rien cacher. 

Faire l’impasse sur certaines parties d’un Chapitre  et verset de la Bible,  pour ne pas heurter, par complaisance ou pour ne pas froisser le croyant ou l’Église locale, on se sent obligé d'occulter certaines vérités , ceci pour ne pas risquer de mettre les non-croyants (sans compter bon nombre de croyants) mal à l’aise,  alors on évite certains  sujets .

Cela s'appelle faire des compromis, contraire à la recherche de la vérité de la sainte doctrine. 

Tout doit être examiné à la lumière des Saints Écrits avec l’assistance de Souffle de Dieu et non sur la confession de foi d’une dénomination ou les pensées d’un pasteur ou prophète.

L’esprit des béréens doit nous animer, pour demeurer dans la voie de l’éternité.


Plaire à Dieu ou plaire aux hommes? Le choix du consacré qui recherche la justice se tournera vers Élohim qui est Saint et qui voudrait que nous aussi demeurions saints.



Cet présent article "Mise au point sur les Sept Églises d'apocalypse 2" est réalisé avant d’étudier les Églises de Thyatire, Sarde, Philadelphie, car certaines vérités pourraient être sujettes à polémique et m'attirer le désaveu des frères et soeurs.

Je choisis d'écrire pour plaire à celui qui m'a sorti de la boue du péché et qui m'a pardonné malgré toutes mes souillures. 

Être honnêtes pour Dieu, même si on perd la considération de ceux qui ont une autre opinion est salutaire.
Dire et dénoncer les hérésies, pratiques, erreurs, fausses doctrines, sans avoir peur de tout perdre ou de se retrouver mis en quarantaine est salutaire.
Il vaut mieux être avec Dieu que contre LUI.





Jonathan Edwards "Pécheurs Entre les Mains d'un Dieu Courroucé"


Pécheurs Entre les Mains d'un Dieu CourroucéPar Jonathan Edwards
"Visitez la vieille église en Nouvelle Angleterre, où Jonathan Edwards a prêché son sermon émouvant intitulé : Pécheurs entre les mains d'un Dieu courroucé... A la fin du sermon, l'assistance tout entière était émue. Un homme se précipita vers lui en criant: Monsieur Edwards, ayez pitié! D'autres s'agrippaient à leurs bancs, convaincus qu'ils allaient tomber en enfer. J'ai vu qu'ils s'accrochaient aux colonnes pour se soutenir, pensant que le jour du jugement était arrivé. Le pouvoir de ce sermon a encore un grand impact sur le monde entier, mais il faut en savoir davantage sur son histoire, c'est-à-dire ce que l'on en supprime généralement. Pendant trois jours, Edwards n'avait pris aucune nourriture, et pendant trois nuits il n'avait pas dormi. Il avait prié Dieu sans répit: Donne-moi la Nouvelle Angleterre! Après s'être relevé, alors qu'il se dirigeait vers la chaire, l'un des spectateurs dit que son visage ressemblait à celui d'un homme qui aurait pendant quelque temps contemplé la figure de Dieu. Même avant qu'il n'ait ouvert la bouche pour prononcer ses premières paroles, le Saint-Esprit convainquit le public de son péché." - J. Wilbur Chapman

"A moi la vengeance et la rétribution, quand leur pied chancellera!
Car le jour de leur malheur est proche, et ce qui les attend ne tardera pas."  Deutéronome 32:35

Ce verset menace les Israélites incrédules d'une manifestation de la vengeance divine, ils appartenaient au peuple visible de Dieu, et bénéficiaient des moyens de la grâce. Or, en dépit de toutes les œuvres merveilleuses de Dieu à leur égard, ils demeuraient dépourvus de bon sens, "et il n'y avait point en eux d'intelligence" (verset 28).


Malgré tout le soin céleste dont ils faisaient l'objet, ils produisaient un fruit amer et empoisonné, comme l'indiquent les quelques versets précédant notre texte. Ce verset 35 en particulier semble suggérer plusieurs choses sur la destruction et le châtiment auxquels ces Israélites impies s'exposaient.


a) La destruction les menace continuellement

La chute guette à tout moment celui qui se place sur un terrain glissant. Nous en voyons ici l'indication dans la manière dont frappe la destruction: leur pied chancelle. La même idée ressort d'un autre passage: "Oui, tu les places sur des voies glissantes, tu les fais tomber et les mets en ruines. Eh quoi! en un instant les voilà détruits! ils sont enlevés, exterminés par une fin soudaine!" (Psaumes 73:18,19)

b) La destruction est soudaine et inattendue

L'homme qui marche sur une voie glissante ne peut prédire s'il sera tombé ou encore debout le moment suivant. Lorsque la chute survient, elle est soudaine et sans avertissement. C'est, là aussi, ce qui ressort du Psaume 73 déjà cité.

c) La chute de l'impie provient de lui-même

Nul besoin qu'un autre le précipite à terre. Son propre poids suffit à faire tomber celui qui se tient ou marche en un lieu glissant. Il n'est pas encore tombé, ou ne tombe pas à l'instant présent, uniquement parce que l'heure fixée par Dieu n'est pas encore survenue. II est en effet parlé du "jour de leur malheur". Il existe un moment désigné par Dieu où leur pied chancellera, et alors ils seront abandonnés à une chute provoquée par leur propre poids. Dieu ne les soutiendra pas une seconde de plus, mais il les laissera à leur propre sort. Alors, en cet instant précis, ces hommes glisseront inexorablement vers leur destruction, incapables de se retenir par leurs propres moyens. Dès que tout appui disparaît, ils tombent immédiatement vers leur perdition. Notre texte enseigne une vérité importante: seul le bon vouloir de Dieu empêche les méchants de tomber immédiatement en enfer. Par bon vouloir, je veux parler de sa volonté souveraine, indépendante, libre de toute obligation et entravée par aucune sorte de difficulté. En dernier ressort, seul ce bon vouloir préserve, ne serait-ce qu'une seconde, les hommes méchants de la destruction. La vérité de cette remarque se manifeste dans les considérations suivantes :


Dieu ne manque pas de puissance

Il a à tout moment la capacité de jeter les méchants en enfer. Le bras de l'homme ne possède aucune force lorsque Dieu s'élève contre lui. Le plus puissant n'a pas les moyens de lui résister, et aucun ne peut délivrer de sa main. Dieu peut jeter les méchants en enfer le plus facilement du monde. Parfois, un roi de la terre rencontre de grandes difficultés dans ses efforts à assujettir un parti rebelle qui a pu s'armer et rallier un grand nombre de partisans.


Mais, aucune forteresse ne peut protéger de la puissance de Dieu. Même si ses ennemis s'associent en multitudes, il les met en pièce avec facilité, comme la tornade disperse un gros tas de paille, ou les flammes dévorent une immense quantité de chaume. il nous est aisé d'écraser le vermisseau qui rampe sur le sol, ou de rompre le fil de l'araignée. Il est tout aussi facile à Dieu, quand il le décide, de jeter ses ennemis en enfer. Que sommes-nous pour nous penser capables d'affronter Celui à la réprimande duquel la terre tremble, et devant qui les rochers se fendent?


Les hommes méritent l'enfer


Pour cette raison, la justice divine ne soulèvera pas d'objection à l'emploi de la puissance divine à tout moment pour les détruire. Bien au contraire, cette justice divine exige avec instance la rétribution de leurs péchés par un châtiment infini. Voyant l'arbre qui produit des fruits de la race de Sodome, elle dit: "Coupe-le: pourquoi occupe-t-il la terre inutilement?" (Luc 13:7) La justice divine brandit sans cesse son épée au-dessus de leur tête, et seule la main souveraine de la miséricorde et de la volonté de Dieu la retient.


Les hommes sont déjà condamnés à l'enfer


Ils méritent effectivement d'y être justement jetés. En outre, la sentence de la loi de Dieu, cette règle de justice éternelle et immuable que Dieu a placée entre lui et l'humanité, s'élève contre eux et elle les condamne. En conséquence, ils sont déjà liés pour cette terrible destination. "Celui qui ne croit pas est déjà jugé" (Jean 3:18). Ainsi donc, tout homme inconverti appartient à l'enfer. il vient de là: "Vous êtes d'en bas" (Jean 8:23), et c'est là sa destination, assignée par la justice de Dieu, par sa parole et par la sentence de son immuable loi.


L'homme est l'objet de la colère de Dieu


Cette même colère, exprimée par les tourments de l'enfer, se déploie déjà à l'encontre des incroyants ici-bas. S'ils ne tombent pas à l'instant en enfer, cela ne vient pas du fait que le Dieu à la merci duquel ils sont n'est pas en ce moment même en colère contre eux. Il l'est, tout autant qu'en regard aux multitudes de misérables créatures qui subissent et ressentent aujourd'hui la fureur de sa colère dans les tourments infernaux. En fait, il est bien plus en colère envers des multitudes d'hommes actuellement sur la terre, et même, sans aucun doute, envers plusieurs de mes lecteurs, qu'à l'encontre de beaucoup de ceux qui souffrent en ce moment dans les flammes infernales. Ce n'est pas parce qu'il ignore la méchanceté des impies, ou qu'elle ne lui est pas odieuse, que Dieu ne déploie pas sa main pour les retrancher. il ne leur ressemble pas, bien qu'ils se l'imaginent. Sa colère se consume contre eux. Leur damnation ne sommeille pas, mais l'abîme se prépare, le feu attend et la fournaise rougeoie, prête à les recevoir. L'épée étincelante aiguisée les surplombe, et l'abîme s'est ouvert au-dessous d'eux.


Le diable les guette


il est prêt à s'abattre sur eux et à s'en saisir dès l'instant où Dieu le lui permettra. Ils lui appartiennent. Il a leur âme en sa possession et les tient sous sa domination. L'Ecriture parle des méchants comme des "dépouilles" de Satan (Luc 11:22). Les démons veillent sans cesse aux côtés des impies, aux aguets comme des lions dévorants et affamés, actuellement retenus, mais qui s'attendent à déchirer leur proie. Si Dieu retirait la main qui les restreint, ces démons s'abattraient en un instant sur ces pauvres âmes. Le vieux serpent d'Eden les guette, l'enfer ouvre sa bouche béante pour les recevoir. Si Dieu le permettait, ses ennemis seraient rapidement avalés et perdus.


Des principes infernaux règnent dans leur âme


Ces élans s'élèveraient immédiatement en flammes d'enfer si les restreintes imposées par Dieu disparaissaient. il repose dans la nature même de l'homme naturel une fondation pour les tourments de l'enfer. Ces principes corrompus renferment la puissance dominatrice et le potentiel qui en font des semences du feu infernal. II s'agit de principes actifs et puissants, extrêmement violents dans leur nature. Si Dieu ne les restreignait pas, ils dépasseraient très rapidement toutes limites. Ils s'enflammeraient comme le font des corruptions similaires et une inimitié semblable dans le cœur des âmes damnées, et ils engendreraient les mêmes tourments que ces dernières souffrent en enfer.


L'Ecriture compare l'âme des méchants à la mer agitée "qui ne peut se calmer" (Esaïe 57:20). Dans le temps présent, Dieu restreint leur méchanceté par sa grande puissance, comme il le fait avec les flots tumultueux de la mer à qui il dit: "Tu viendras jusqu'ici, tu n'iras pas au-delà." Mais, s'il ôtait cette puissance de restreinte, la méchanceté des impies aurait tôt fait d'emporter tout devant elle. Le péché est la ruine et la misère de l'âme. Il porte la destruction dans sa nature, et si Dieu le laissait déchaîné, rien d'autre ne rendrait l'âme aussi parfaitement misérable. La corruption du cœur de l'homme ne connaît ni modération ni limite dans sa fureur. Tant que l'incroyant vit sur la terre, cette corruption est comme un feu refoulé par les restreintes de Dieu. Sinon, elle mettrait à feu et à sang le cours même de la nature. Puisque le cœur est aujourd'hui le récipient du péché, une fois libre de toute restreinte, il transformerait immédiatement l'âme en un four enflammé, en une fournaise de feu et de soufre.


Les hommes n'ont pas de sécurité


Ils sont en danger, même quand rien ne l'indique. Sa santé n'offre pas de sécurité à l'homme. II court un terrible danger, même s'il ne voit pas comment il pourrait soudainement quitter ce monde, ou s'il ne perçoit pas de danger visible dans ses circonstances. L'expérience continuelle et multiple des siècles montre que l'homme n'a aucun gage d'assurance de ne pas être à la porte même de l'éternité, et d'être soudain propulsé dans un autre monde. Les manières imprévisibles et inattendues par lesquelles les hommes quittent ce monde sont innombrables et inconcevables. Les inconvertis marchent au-dessus de la bouche même de l'enfer. Une plaque pourrie recouvre cet abîme, si faible en tant d'endroits qu'elle soutient à peine leur poids. L'homme ne voit pas ces faiblesses. Les flèches de la mort volent invisibles en plein jour, et même l’œil le plus perçant ne les décèle pas. Dieu possède quantité de façons différentes et insondables pour ôter les méchants de ce monde et les envoyer en enfer. Il n'a pas besoin d'un miracle ou de sortir du sentier ordinaire de la providence pour détruire n'importe quel homme impie à tout moment.


Tous les moyens pour ôter les pécheurs de ce monde sont tellement et si absolument soumis à sa puissance et à sa décision, qu'il n'en dépend pas moins du simple bon vouloir divin de les envoyer en enfer que s'il n'utilisait jamais de moyens.


La prudence et le soin de l'homme ne le protègent pas


Qu'il les exerce lui-même pour préserver sa propre vie, ou que d'autres les déploient pour lui, ces choses ne lui apportent pas un instant de sécurité. La providence divine et l'expérience universelle portent aussi témoignage à la vérité de cette déclaration. L'évidence est claire. La sagesse de l'homme ne lui procure aucune sécurité en regard à la mort. Sinon, les sages et les grands de ce monde seraient moins susceptibles à une mort précoce et inattendue que les autres hommes. Qu'en est-il pourtant dans les faits? "Eh quoi! le sage meurt aussi bien que l'insensé!" (Ecclésiaste 2:16)


Tout effort pour échapper à l'enfer est vain


Les hommes prennent beaucoup de peines et usent de beaucoup d'artifices pour échapper à l'enfer, tout en rejetant Christ et en demeurant dans leur méchanceté. Tous ces efforts ne les protègent pas un instant de la destruction.


Presque tout homme naturel, en entendant parler de l'enfer, se flatte d'y échapper. Il trouve sa propre sécurité en lui-même, et s'appuie en ce qu'il a accompli, en ce qu'il fait, et en ce qu'il a l'intention d'entreprendre. Chacun échafaude des arguments sur la manière dont il évitera la damnation. Il se félicite de bien réussir en ce qui le concerne, et pense que ses efforts ne lui feront pas défaut.


Oui, on dit que peu de gens sont sauvés, et que la plus grande partie de l'humanité déjà passée est allée en enfer, mais chacun s'imagine qu'il a mieux préparé sa sauvegarde que ses prédécesseurs. Il n'envisage pas de finir dans ce lieu de tourments. Il détermine en son for intérieur de prendre un soin efficace de soi-même et de se débrouiller pour assurer sa réussite.


Mais ces insensés se trompent dans leurs plans et dans leur confiance en leurs propres forces et en leur sagesse. Ils ne s'appuient que sur une ombre. La plus grande partie de ceux qui ont vécu jusqu'ici, au bénéfice des mêmes moyens de grâce, est de toute évidence allée en enfer. Etaient-ils moins sages ou moins occupés à assurer leur propre salut? Si nous pouvions leur demander, chacun en particulier, s'ils s'attendaient, en entendant de leur vivant parler de l'enfer, à devenir les objets de cette misère, ils répondraient tous sans exception: "Non, j'avais prévu les choses différemment dans mon esprit. Je pensais me débrouiller bien et que mes plans avaient de la valeur. Je prenais grand soin de ces choses, mais ce sort survint de manière inattendue. Je ne l'attendais pas à ce moment-là, ni de cette manière-là. La mort est venue comme un voleur dans la nuit. La colère de Dieu avait trop de rapidité pour moi. Oh, quelle bêtise insensée me contrôlait! Je me félicitais et m'endormais par des rêves vains de ce qui devait m'arriver. Et alors que je disais: ‘Paix, paix’, la destruction soudaine s'est abattue sur moi."


Dieu n'est sous aucune obligation. Il n'a donné aucune promesse à l'homme naturel de le préserver un seul instant de l'enfer. Il n'a certainement fait aucune promesse, soit de vie éternelle, soit de préservation ou de délivrance de la mort éternelle, si ce ne sont celles de l'alliance de la grâce. Toutes les promesses sont en Christ, car c'est en lui qu'est le oui.


Toutefois, ceux qui ne sont pas enfants de l'alliance n'ont certainement pas de part dans les promesses de l'alliance. Ils ne croient aucune de ses promesses, et ils n'en aiment pas le Médiateur.


Certains ont imaginé ou prétendu toutes sortes de choses pour les promesses faites en rapport aux efforts sincères de 1'homme dans sa recherche du salut (celui qui cherche, et celui qui frappe, etc.). Il est toutefois clair et manifeste qu’à moins qu'il ne croie en Christ, tous les efforts de l'homme naturel en matière de religion, ainsi que toutes ses prières, ne placent Dieu sous aucune obligation de le préserver une seule seconde de la destruction éternelle.


Ainsi donc, l'on peut dire que la main de Dieu tient l'homme naturel au-dessus de l'abîme infernal. Il a mérité d'y être précipité par ses terribles provocations à l'encontre de Dieu. Sa condamnation est un fait accompli, et la colère divine à son égard n'est pas moindre que celle dont l'exécution frappe les hommes déjà parvenus dans le lieu des tourments éternels.


L'homme naturel (qui ne croit pas encore en Christ) n'a absolument rien fait pour apaiser et calmer cette colère. Dieu ne s'est nullement lié par une promesse de le garder un seul instant.


Le diable l'attend, l'enfer s'apprête à le recevoir, et ses flammes l'enveloppent déjà dans leur désire de le saisir et de le dévorer. Le feu infernal qui couve en son cœur lutte pour s'extérioriser. Un tel homme n'a aucun intérêt ni part en Jésus-Christ le Médiateur. il n'a donc aucun moyen à sa portée qui puisse lui procurer une quelconque sécurité.


Bref, l'homme impie, l'homme méchant, l'homme sans Christ n'a aucun refuge dont il peut se prévaloir. La seule raison pour laquelle il n'est pas précipité à tout moment dans la perdition éternelle provient de la volonté souveraine et de la tolérance miséricordieuse et extraordinaire d'un Dieu courroucé.


Un sujet tellement affreux devrait éveiller 1'inconverti. Ces vérités s'appliquent à quiconque n'appartient pas à Christ. Ce monde de misère, cet étang de feu et de soufre, s'ouvrent au-dessous de vous, il s'agit du terrible abîme des flammes ardentes de la colère de Dieu, de la gueule béante de l'enfer. Et aucune base ni aucun appui ne vous soutient. Seul le vide vous sépare de cette destruction, et seul le bon vouloir de Dieu vous empêche d'y être précipités. Il est peu probable que vous le réalisiez clairement. Vous voyez effectivement que vous n'êtes pas encore en enfer, mais vous n'en décelez pas la vraie raison. Vous pensez que votre bonne constitution physique ou votre hygiène de vie vous protègent. En fait, ces choses ne sont rien. Si Dieu retirait sa main, tous vos efforts ne vous empêcheraient pas plus de tomber dans l'abîme que l'air qui vous environne.


Votre impiété vous donne le poids du plomb, et tout votre être tend vers le bas, vers l'enfer. Si Dieu vous laissait aller, vous plongeriez immédiatement et rapidement dans ce gouffre sans fond. Vos soins et votre prudence, tous vos artifices et votre propre justice ont, pour vous garder de l'enfer, l'influence qu'a une toile d'araignée pour retenir la chute d'un rocher.


La terre refuserait de vous supporter si la volonté souveraine de Dieu ne vous préservait, car vous lui êtes un fardeau. La création soupire à cause de vous car elle est soumise contre son gré à la servitude de votre corruption. Le soleil ne vous éclaire pas volontiers de sa lumière, car vous servez le péché et Satan. La terre ne produit pas son fruit volontiers pour satisfaire vos convoitises. Elle ne vous offre pas de plein gré le cadre pour commettre vos actes de méchanceté.


L'air ne se prête pas volontiers pour vous servir de souffle, alors que vous passez votre vie à servir les ennemis de Dieu. La création de Dieu est bonne et doit servir à l'homme à servir Dieu. Elle ne se prête pas de tout cœur à un autre dessein, mais elle soupire quand on l'assujettit à des buts si contraires à sa nature et à son dessein d'origine. Le monde vous cracherait de sa sphère si la main souveraine de Celui qui l'a soumis à la vanité dans l'espérance ne vous protégeait.


Les sombres nuages de la colère de Dieu vous surplombent en ce moment même, emplis de fureur, et ils éclateraient sans délai si la main de Dieu cessait de les restreindre. Le souverain bon vouloir de Dieu empêche pour l'instant ses vents impétueux de s'abattre sur vous, ou la destruction vous emporterait comme une tornade. Vous ressembleriez alors à la paille que le vent soulève après la moisson d'été.


La colère de Dieu ressemble à une grande masse d'eau retenue par un barrage. Elle ne cesse d'augmenter et de s'élever, jusqu'au jour où une brèche lui permet de s'écouler. Plus on arrête le ruisseau qui l'alimente, plus le flot en sera rapide et puissant au jour de sa libération. Oui, le jugement mérité par vos œuvres mauvaises n'a pas encore été exécuté. Le déluge de la vengeance de Dieu a été retenu jusqu'ici. Mais votre culpabilité ne cesse d'augmenter, et vous vous amassez chaque jour un trésor de colère. Les eaux montent et gagnent en puissance. Seul le bon vouloir de Dieu les retient. Elles veulent s'abattre sur vous et pressent fort pour s'écouler. Si Dieu ôtait sa main de la vanne, celle-ci s'ouvrirait violemment et immédiatement, et le déluge bouillant de la fureur de la colère divine s'y engouffrerait avec une furie inconcevable. Cette colère s'abattrait sur vous avec une force toute-puissante. Même avec dix mille fois plus de forces que vous n'en possédez actuellement, oui, et dix mille fois davantage que le plus intrépide et enragé des démons de l'enfer, vous ne pourriez pas faire face à cette colère.


L'arc en est tendu et la flèche déjà en place. La justice la pointe droit vers votre cœur. Seul le bon vouloir de Dieu, de ce Dieu en colère, qui n'a rien promis et qui est libre de toute obligation, empêche cette flèche de s’enivrer de votre sang à tout moment.


Ainsi donc, vous tous qui n'avez jamais connu le changement de cœur qu'opère le Saint-Esprit par sa grande puissance; vous qui n'êtes pas devenus de nouvelles créatures, nées de nouveau, ressuscitées de la mort du péché à une nouveauté de vie; vous tous, dis-je, êtes entre les mains d'un Dieu en colère.


Peu importe la multiplicité de vos réformes, seul le bon vouloir de Dieu vous empêche d'être à l'instant engloutis par une destruction éternelle. Vos expériences religieuses, l'observation d'une certaine forme de religion ou vos prières ne vous délivreront pas.


Si mes propos ne vous convainquent pas en ce moment, le jour vient bientôt où vous en serez totalement persuadés. Ceux qui vous ressemblaient, et qui vous ont précédés hors de cette vie, en voient la réalité aujourd'hui. La destruction s'est abattue brusquement sur la plupart d'entre eux. Ils ne s'attendaient à rien. "Paix et sécurité", disaient-ils, mais ils voient maintenant la futilité de leurs appuis pour trouver leur paix et leur sécurité.


Le Dieu qui vous retient suspendus au-dessus de l'abîme infernal éprouve une infinie aversion à votre égard, tout comme l'on tient un insecte répugnant au-dessus du feu. Vous avez terriblement provoqué sa colère, et celle-ci brûle comme un feu à votre encontre. Vous méritez seulement d'être précipités dans le feu. Les yeux de Dieu sont trop purs pour supporter la vue que vous leur offrez, et vous lui paraissez dix mille fois plus abominables que le serpent le plus venimeux. Vous l'avez offensé, infiniment plus que ne l'a jamais fait le plus entêté des rebelles à l'égard de son prince. Pourtant, seule sa poigne vous empêche à tout moment de tomber dans le feu.


Elle seule vous a gardés de l'enfer la nuit dernière et vous a permis d'ouvrir à nouveau les yeux en ce monde après les avoir fermés dans le sommeil. Elle seule vous a préservés des tourments éternels depuis votre réveil.


De même, aucune autre raison ne vous a protégés de l'enfer depuis le début de votre lecture. Lors même que je vous parle, vous provoquez Dieu à la colère par la manière méchante et coupable dont vous réfléchissez à un sujet si solennel. Non, absolument aucune autre raison n'explique le fait que vous ne tombiez pas à l'instant même dans la gueule béante de l'enfer.


Oh, pécheur inconverti! Réfléchissez au danger effrayant que vous courez. Il y aune grande fournaise de colère, un abîme large et sans fond, un feu ardent de colère, au-dessus desquels la main de Dieu vous retient. Sa colère s'élève et brûle contre vous tout autant qu'elle s'acharne contre les damnés qui déjà peuplent l'enfer.


Seul le fil ténu de la miséricorde divine vous retient, alors que les flammes infernales font rage tout autour de vous, prêtes à tout moment à consumer ce lien. Rien de ce que vous avez accompli, ni rien de ce que pouvez jamais accomplir, ne peut repousser la flamme et amener Dieu à vous préserver une seconde de plus qu'il ne le décide.


C'est la colère du Dieu infini


Si ce n'était que le courroux d'un homme, même un puissant prince, vous pourriez le regarder comme insignifiant en comparaison. La colère des rois est à craindre, surtout s'il s'agit de monarques absolus, au bon vouloir de qui les possessions et la vie des sujets sont entièrement assujetties.


"La terreur qu'inspire le roi est comme le rugissement d'un lion; celui qui l'irrite pèche contre lui-même" (Proverbes 20:2).
L'homme qui irrite grandement un prince autoritaire risque fort de subir les plus extrêmes tourments conçus par les artifices humains, ou que le pouvoir de l'homme peut infliger.



Pourtant, le plus grand des potentats sur cette terre, dans sa plus grande majesté, et enveloppé de sa plus redoutable terreur, n'est qu'un faible et méprisable vermisseau comparé au grand et tout-puissant Créateur et Roi du ciel et de la terre. Même au plus fort de sa rage, ce monarque terrestre doit se contenter de peu, après avoir exercé toute l'ardeur de sa furie. Tous les rois de la terre ne sont devant Dieu que des sauterelles, rien, et même moins que rien. Le Roi des rois ne daigne pas même prendre garde à leur amour ou à leur haine. Sa colère est bien plus terrible, dans la mesure où sa majesté surpasse la leur. "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui... ne peuvent rien faire de plus... Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne... c'est lui que vous devez craindre" (Luc 12:4,5).

L'ardeur de sa colère

L'Ecriture parle souvent de la fureur de Dieu. "II rendra à chacun selon ses œuvres, la fureur à ses adversaires, la pareille à ses ennemis"; "Car voici, l'Eternel arrive dans un feu, et ses chars sont comme un tourbillon; il convertit sa colère en un brasier, et ses menaces en flammes de feu" (Esaïe 59:18; 66:15). De même, nous lisons à propos de "la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout-puissant" (Apocalypse 19:15).


II s'agit de paroles d'une extrême terreur. Si seulement il était dit: "la colère de Dieu", ces mots indiqueraient déjà une horreur infinie, mais il est dit: "L'ardente colère du Dieu tout-puissant" La fureur de l'Eternel! Comme cela doit être terrible! Qui peut exprimer ou concevoir tout le sens de ces expressions!


C'est également "l'ardente colère du Dieu tout-puissant", comme si sa force toute-puissante allait se manifester dans l'effet de l'ardeur de cette colère. Son omnipotence est, pour ainsi dire, enragée. Qu'en sera la conséquence? Qu'adviendra-t-il des minuscules vermisseaux qui vont l'endurer? Quelle est la main dont la force suffit? Jusqu'à quelle terrible, indicible et inconcevable profondeur de misère s'enfoncera la pauvre créature qui en subit les assauts!


Réfléchissez à cela, vous qui demeurez inconvertis. Le fait que Dieu exécutera l'ardeur de sa colère laisse entendre qu'il en infligera le châtiment sans aucune pitié. Votre extrémité est terrible car les tourments qui vous attendent n'ont aucune commune mesure avec votre force.


Mais, lorsqu'une tristesse infinie écrasera et engloutira pour ainsi dire votre pauvre âme, Dieu n'aura aucune compassion à votre égard. Il ne retardera pas l'exécution de sa colère, ni ne retiendra-t-il le poids de sa main. Vous ne bénéficierez d'aucune modération, ni de la moindre miséricorde. Dieu ne calmera pas la fureur de sa tempête. II ne se souciera pas de l'acuité de vos souffrances.


Il veillera seulement à ce que vous ne souffriez pas au-delà des exigences de la justice, il ne vous épargnera rien en raison de votre incapacité à le supporter. "Moi aussi, dit-il, j'agirai avec fureur; mon œil sera sans pitié, et je n'aurai point de miséricorde; quand ils crieront à haute voix à mes oreilles, je ne les écouterai pas" (Ezéchiel 8:18).


Aujourd'hui, Dieu est encore prêt à avoir pitié de vous, car c'est encore un jour de grâce. Vous pouvez crier vers lui en ce moment même, et avoir quelque espoir d'obtenir miséricorde. Mais, dès la fin du jour de grâce, vos plus lamentables cris et vos plus douloureux hurlements seront vains.


Vous serez entièrement perdus et rejetés loin de Dieu, hors de son action bénéfique. Votre être continuera d'exister dans le seul but de souffrir la misère, car vous serez un vase de colère réservé pour la destruction. Votre seul service consistera à être emplis à ras-bords de sa colère. Loin de prendre en pitié vos cris vers lui, Dieu se rira de votre malheur, il se moquera quand la terreur vous saisira, selon les paroles de l'Ecriture (Proverbes 1:25).


Comme les paroles du grand Dieu que nous rapporte Esaïe sont terribles: "Je les ai foulés dans ma colère, je les ai écrasés avec ma fureur; leur sang a rejailli sur mes vêtements, et j'ai soufflé tous mes habits" (63:3). I1 est impossible de concevoir une pire manifestation de mépris, de haine et d'une ardente indignation. Tellement loin de prendre en pitié vos supplications, ou de vous manifester le moindre regard de faveur, Dieu se contentera de vous fouler aux pieds.


Bien qu'il vous sache incapables de supporter le poids se son omnipotence, il ne s'en souciera pas. Il vous écrasera sans miséricorde. II vous haïra et vous tiendra en un parfait mépris. Seule la boue des rues que l'on foule aux pieds daignera vous recevoir.


La misère à laquelle vous vous exposez



Dieu y démontre la nature de sa colère. II veut manifester devant tout l'univers l'excellence de son amour et la terrible intensité de sa colère. Les rois de la terre démontrent parfois l'ardeur de leur colère par l'étendue des châtiments qu'ils infligent à leurs adversaires.


Nébucadnetsar, ce puissant et arrogant monarque de l'empire chaldéen, manifesta sa grande colère à l'encontre des Hébreux, en donnant ordre de chauffer la fournaise sept fois plus qu'il ne convenait. II s'agissait là de l'ardeur la plus intense que la technique de l'homme pouvait alors atteindre.


Le grand Dieu a aussi décidé de déployer sa colère et d'exalter sa terrible majesté et sa toute-puissance par les extrêmes souffrances de ses ennemis. "Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance a supporté avec une grande patience des vases de colère prêts pour la perdition?" (Romains 9:22)


Son dessein déterminé consiste à manifester la terreur de sa colère débridée et la nature de son ardente fureur. Il accomplira donc ce qu'il a promis. Il se prépare quelque chose d'horrible à contempler, et qui s'accomplira certainement. Le grand Dieu en colère exécutera sa terrible vengeance sur le pécheur impénitent. Le misérable subira effectivement la puissance et le poids infinis de son indignation. Alors, l'univers entier contemplera la terrible majesté et la toute-puissance qui se déploieront dans un tel jugement.


"Les peuples seront des fournaises de chaux, des épines coupées qui brûlent dans le feu. Vous qui êtes loin, écoutez ce que j'ai fait! Et vous qui êtes près, sachez quelle est ma puissance! Les pécheurs sont effrayés dans Sion, un tremblement saisit les impies... " (Esaïe 33:12-14) .


II en sera donc ainsi de vous si vous demeurez inconvertis. La force infinie, la majesté et la terreur du Dieu omnipotent s'exalteront en vous par l'indicible intensité des tourments que vous subirez en présence des saints anges et de l'Agneau. A la vue des souffrances qui s'empareront de vous, les glorieux habitants célestes se prosterneront et adoreront la grande puissance et l'infinie majesté du Tout-Puissant.


"A chaque nouvelle lune et à chaque sabbat, toute chair viendra m'adorer, dit l'Eternel. Et quand on sortira, on verra les cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi; car leur ver ne mourra point, et leur feu ne s'éteindra point; et ils seront pour toute chair un sujet d'horreur" (Esaïe 66:23,24).


L'ardente colère du Tout-Puissant est éternelle


II serait déjà terrible de l'endurer un seul instant, mais il vous faudra la subir pendant toute l'éternité. Cette misère aiguë et horrible n'aura pas de fin. En levant les yeux vers l'avenir, vous n'y verrez qu'une durée sans limite qui engloutira vos pensées et frappera votre âme d'ébahissement.


Un parfait désespoir de ne jamais connaître de délivrance ou quelque adoucissement s'emparera de vous. La certitude vous habitera de devoir endurer cette vengeance impitoyable et toute-puissante des siècles sans fin, des millions de millions de siècles. Et même alors, vous saurez qu'ils ne représentent qu'un souffle de ce qui vous attend. Oui, votre châtiment sera réellement infini.


Oh, qui peut exprimer l'état de l'âme en de telles circonstances! Toute parole ne donne qu'une faible et pâle représentation. Un tel sort est indicible et inconcevable, car qui prend garde à force de la colère de Dieu?


En quel terrible état vivent ceux qui, chaque jour et chaque heure, courent le danger de cette grande colère et de cette infinie misère! C'est pourtant l'état de toute âme qui aujourd'hui n'est pas encore née de nouveau, quelque soit sa moralité, sa rectitude et sa religiosité.


Oh, je vous supplie de réfléchir, que vous soyez jeunes ou non! II y a toutes raisons de penser que vous, qui lisez ces lignes, subirez réellement pour toute l'éternité la misère ici décrite. Je ne sais pas qui vous êtes, ni où vous vous trouvez, ni quelles sont vos pensées. Peut-être vous sentez-vous à l'aise, et mes paroles ne vous inquiètent pas. Elles ne s'appliquent pas à vous, pensez-vous, et vous vous assurez de pouvoir échapper à un tel sort.


Comme il est terrible de se dire qu'un de mes lecteurs, un seul, subira un tel châtiment! Et quel horrible spectacle que de connaître cette personne! Tout le monde élèverait sûrement un cri lamentable et amer à son sujet. Hélas, ce n'est pas un, mais sans doute plusieurs, qui se rappelleront mes propos en enfer! Et il serait étonnant si certains n'y seront pas bientôt, tout au moins avant que l'année ne se termine.


Je ne m'étonnerais même pas si vous, qui m'écoutez en ce moment, tranquilles et en bonne santé, ne soyez partis d'ici demain matin. De toute façon, ceux d'entre vous qui continueront à vivre sans Christ, et demeureront hors de l'enfer le plus longtemps, y arriveront cependant avant peu! Votre damnation ne sommeille pas, mais elle vient rapidement et, en toute probabilité, elle s'abattra sur beaucoup de vous très soudainement.


Vous avez de quoi vous étonner de ne pas être déjà en enfer. Beaucoup de vos connaissances y sont sans aucun doute, sans l'avoir mérité plus que vous. Ils paraissaient tout aussi vivants que vous n'en avez l'air, mais ils hurlent aujourd'hui, aux prises avec une extrême misère et un parfait désespoir.


Pour vous, qui êtes toujours vivants, vous entendez parler de Dieu, et vous avez ici l'occasion d'obtenir le salut. Que ne donneraient pas ces pauvres âmes damnées pour une seule occasion comme celle qui vous échoit en ce moment!


Vous vivez donc une occasion extraordinaire, un jour où Christ ouvre toute grande la porte de la miséricorde, il s'y tient et appelle les pauvres pécheurs avec une forte voix. C'est un jour où beaucoup s'approchent de lui et entrent dans le royaume de Dieu. Ils viennent de l'est, de l'ouest, du nord et du sud. Ils sortent de la misérable condition où vous-même gisez, et ils entrent dans un état de félicité, le cœur empli d'amour à l'égard de Celui qui les a aimés et les a lavés de leurs péchés par son propre sang, et se réjouissent dans l'espérance de la gloire de Dieu. Quelle horreur de rester en arrière en un tel jour, à voir les autres attablés au banquet, et de dépérir dans la perdition! Quel malheur de voir les autres se réjouir, alors que seule la tristesse habite votre cœur, et que votre esprit hurle de frustration! Comment pouvez-vous supporter une telle condition un instant de plus? Votre âme n'est-elle pas précieuse à vos yeux?


Ne faites-vous pas partie de ceux qui ont vécu depuis longtemps dans ce monde, sans être toutefois nés de nouveau? Vous êtes étranger aux alliances de la promesse et, depuis le jour de votre naissance, vous vous amassez des trésors de colère.


Oh, mes amis, votre cas est extrêmement dangereux. Votre culpabilité et la dureté de votre cœur sont très grandes. Ne voyez-vous pas comment cette présente et remarquable bénédiction de la miséricorde de Dieu laisse indifférents beaucoup de vos semblables? II vous faut réfléchir à votre cas, et vous éveiller de votre sommeil. Vous ne pouvez pas supporter l'ardente colère du Dieu infini.


Et vous, jeunes gens et jeunes femmes, négligerez-vous ce moment précieux dont vous jouissez actuellement, à l'écoute de cette invitation de Christ? Pour vous, en particulier, c'est une occasion extraordinaire. Mais, si vous la négligez, vous ne tarderez pas à ressembler à ceux qui ont passé toute leur précieuse jeunesse dans le péché, et qui gisent maintenant dans la cécité et la dureté.


Et vous, les enfants encore inconvertis, ne savez-vous pas que vous allez vers l'enfer, et que vous supporterez l'effroyable colère de ce Dieu qui est aujourd'hui sans cesse en colère contre vous? Vous contenterez-vous d'être les enfants du diable, en un jour où tant d'autres dans cette contrée se convertissent et deviennent les saints et heureux enfants du Roi des rois?


Que celui qui n'appartient pas à Christ, qui pend au-dessus de l'abîme de l'enfer, quelque soit son âge, écoute les appels retentissants de la Parole et de la providence de Dieu. Cette année de grâce du Seigneur, ce jour de si grande faveur pour les uns, sera sans aucun doute le temps d'une vengeance remarquable à l'égard des autres.


Le cœur de l'homme s'endurcit, et sa culpabilité s'accroît rapidement s'il néglige son âme. Ces gens n'ont jamais couru un plus grand danger de se voir abandonnés à la dureté de leur cœur et à la cécité de leur esprit. Dieu rassemble ses élus de partout. L'élection recevra, et le reste sera aveuglé. Si vous refusez mes paroles, vous maudirez à tout jamais le jour où vous m'avez écouté, et celui de votre naissance. Vous souhaiterez être morts et être allé en enfer avant le jour présent.


Il en est sûrement aujourd'hui comme du temps de Jean-Baptiste, où la cognée est mise d'une manière extraordinaire à la racine des arbres. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu.


Alors, que tous ceux qui aujourd'hui n'appartiennent pas à Christ s'éveillent et fuient la colère à venir. La colère du Dieu tout-puissant surplombe en ce moment même sans aucun doute la plupart de notre race. Sortez de Sodome!


Mon ami, "Sauve-toi, pour ta vie; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses" (Genèse l9:17).


Source: Pêcheurs entre les mains d'un Dieu courroucé par Jonathan Edwards 1741

samedi 4 mars 2017

l'Église de Pergame, mondanité et hérésie

Écris à l’ange de l’Église de Pergame : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë, à deux tranchants : Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. Mais j’ai quelque chose contre toi, c’est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrent à la débauche. De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. Repens-toi donc ; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : À celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit. Apocalypse 2: 12-17
Pergame "une ville sans pareille dans toute l’Asie Mineure pour son idolâtrie". Derrière la cité s’élevait une colline, haute de trois cents mètres, et couverte de temples païens. Célèbre entre tous, se dressait l’immense autel de Zeus, sur une plate-forme taillée dans le roc. Le culte de l’empereur s’implanta à cet endroit plutôt qu’à Éphèse et à Smyrne, de sorte que Pergame finit par en devenir le centre en Asie. C’est pourquoi cette Église était censée demeurer là où "est le trône de Satan" (verset 13) ; de là venaient les difficultés très particulières que rencontraient les chrétiens de Pergame.

Pour beaucoup de gens dans l’Église d’aujourd’hui, le terme mondain a un côté vieillot et démodé. Ils l’associent à l’interdiction de faire certaines choses comme danser, aller au cinéma ou jouer aux cartes.
L’Église conviviale, indépendante et axée sur le marché qu’on connaît actuellement ne prêche par beaucoup contre la mondanité.
Pour ne pas risquer de mettre les non-croyants (sans compter bon nombre de croyants) mal à l’aise, on évite ce sujet qu’on perçoit comme une mauvaise stratégie de marketing.


 la Bible n’hésite pas à condamner la mondanité pour le péché grave qu’elle est. La mondanité, c’est toute préoccupation ou tout intérêt pour la vie temporelle qui pousse à placer tout ce qui est périssable avant ce qui est éternel. Étant donné que les croyants ne sont pas du monde,
"Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait." Jean 15:19
ils ne doivent pas agir comme s’ils en étaient. Ce devoir, l’apôtre Paul l’a décrit ainsi : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait »
"Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait."  Romains 12:2

Étant donné qu’ils ont été rachetés par la grâce de Dieu, les croyants sont appelés à « renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété » .
"Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété," Tite 2:12
Selon Jacques, « [la] religion pure et sans tâche …  consiste à …  se préserver des souillures du monde » ,
 "La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde." Jacques 1:27

car "’amour du monde est inimitié contre Dieu [.] Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu". 
"Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu."  Jacques 4:4

L’apôtre Jean présente aussi on ne peut plus clairement le devoir qu’a le croyant d’éviter de se conformer au monde :

       "N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement."
1Jean 2:15-17.
1 Jean 2:15  "N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ;"
1 Jean 2:16  "car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde."
1 Jean 2:17  "Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement."
Même si beaucoup de gens dans le monde chrétien d’aujourd’hui font peu de cas de la doctrine, et qu’on perçoit l’erreur biblique et théologique comme étant sans importance, ce n’est pas ainsi que le Seigneur de l’Église voit les choses.
Notre Seigneur reproche à quiconque dans son Église s’attache à l’erreur d’agir de la sorte. Tragiquement, le reste de l’Église tolère ces enseignants de l’erreur plutôt que de les confronter et, s’ils refusent de se repentir, de les bannir de l’Église, voir Tite 3:10, 11:
Tite 3:10  "Eloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions,"
Tite 3:11  "sachant qu’un homme de cette espèce est perverti, et qu’il pèche, en se condamnant lui-même."
Comme c’est le cas pour beaucoup d’Églises aujourd’hui, l’Église de Pergame néglige d’obéir au mandat biblique qui consiste à appliquer les mesures disciplinaires qui s’imposent, voir Matthieu 18:15-18.
"Matthieu 18:15   Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère."
Matthieu 18:16  "Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins."
Matthieu 18:17  "S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain."
Matthieu 18:18  "Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel."

Christ se préoccupe de deux hérésies que l’Église de Pergame tolère : l’une associée à un personnage de l’Ancien Testament et l’autre à un personnage du Nouveau Testament. Premièrement, certains suivent la doctrine de Balaam. L’histoire de Balaam, prophète notoire de l’Ancien Testament dont les services étaient à louer, se trouve dans les chapitres 22 à 25 du livre des Nombres. Redoutant les Israélites en raison de ce qu’ils ont fait aux Amoréens, Balak, roi de Moab, a engagé Balaam pour les maudire. Après avoir tenté en vain à trois reprises de maudire Israël, Balaam a conçu un autre plan. Étant donné qu’il n’arrivait pas à les maudire, il a décidé de les corrompre en [enseignant] à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrent à la débauche. Il a comploté de se servir des femmes moabites pour qu’elles obtiennent des Israélites par la ruse qu’ils se conduisent comme le monde impie qui les entourait, en se livrant à l’immoralité et à l’idolâtrie (Nombres 25; 31:16). 
Nombres 25:1  "Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se livrer à la débauche avec les filles de Moab."
Nombres 25:2  Elles invitèrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux.
Nombres 25:3  Israël s’attacha à Baal-Peor, et la colère de l’Eternel s’enflamma contre Israël."
Nombres 25:4  ""L’Eternel dit à Moïse : Assemble tous les chefs du peuple, et fais pendre les coupables devant l’Eternel en face du soleil, afin que la colère ardente de l’Eternel se détourne d’Israël."
Nombres 25:5  Moïse dit aux juges d’Israël: Que chacun de vous tue ceux de ses gens qui se sont attachés à Baal-Peor."
Nombres 25:6 "Et voici, un homme des enfants d’Israël vint et amena vers ses frères une Madianite, sous les yeux de Moïse et sous les yeux de toute l’assemblée des enfants d’Israël, tandis qu’ils pleuraient à l’entrée de la tente d’assignation."
Nombres 25:7  "A cette vue, Phinées, fils d’Eléazar, fils du sacrificateur Aaron, se leva du milieu de l’assemblée, et prit une lance, dans sa main."
Nombres 25:8  "Il suivit l’homme d’Israël dans sa tente, et il les perça tous les deux, l’homme d’Israël, puis la femme, par le bas-ventre. Et la plaie s’arrêta parmi les enfants d’Israël.
Nombres 25:9  "Il y en eut vingt-quatre mille qui moururent de la plaie.""
Nombres 25:10  "L’Eternel parla à Moïse, et dit:"
Nombres 25:11 " Phinées, fils d’Eléazar, fils du sacrificateur Aaron, a détourné ma fureur de dessus les enfants d’Israël, parce qu’il a été animé de mon zèle au milieu d’eux ; et je n’ai point, dans ma colère, consumé les enfants d’Israël."
Nombres 25:12  "C’est pourquoi tu diras que je traite avec lui une alliance de paix."
Nombres 25:13  "Ce sera pour lui et pour sa postérité après lui l’alliance d’un sacerdoce perpétuel, parce qu’il a été zélé pour son Dieu, et qu’il a fait l’expiation pour les enfants d’Israël."
Nombres 25:14  "L’homme d’Israël, qui fut tué avec la Madianite, s’appelait Zimri, fils de Salu ; il était chef d’une maison paternelle des Siméonites."
Nombres 25:15  "La femme qui fut tuée, la Madianite, s’appelait Cozbi, fille de Tsur, chef des peuplades issues d’une maison paternelle en Madian.
Nombres 25:16   "L’Eternel parla à Moïse, et dit:
Nombres 25:17  "Traite les Madianites en ennemis, et tuez-les ;"
Nombres 25:18  "car ils se sont montrés vos ennemis, en vous séduisant par leurs ruses, dans l’affaire de Peor, et dans l’affaire de Cozbi, fille d’un chef de Madian, leur sœur, tuée le jour de la plaie qui eut lieu à l’occasion de Peor."

Nombres 31:16  "Voici, ce sont elles qui, sur la parole de Balaam, ont entraîné les enfants d’Israël à l’infidélité envers l’Eternel, dans l’affaire de Peor ; et alors éclata la plaie dans l’assemblée de l’Eternel."
Cette union blasphématoire avec satan et de faux dieux allait rabaisser les Israélites et anéantir leur puissance spirituelle. Le plan de Balaam a réussi, bien que dans une mesure moindre qu’il ne l’avait espéré. Dieu est intervenu et a réprimandé sévèrement Israël, en exécutant vingt-quatre mille Israélites (Nombres 25:9), y compris bon nombre de leurs chefs (Nombres 25:4, 5). Cette intervention radicale a mis fin à la chute des Israélites dans l’immoralité et l’idolâtrie.

   À l’instar des Israélites qui se sont laissés séduire par les faux enseignements de Balaam, certains membres de l’Église de Pergame se sont laissés persuader d’avoir part au système païen (voir Jude 1:10, 11).
Jude 1:10  "Eux, au contraire, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils se corrompent dans ce qu’ils savent naturellement comme les brutes."
Jude 1:11  "Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam, ils se sont perdus par la révolte de Coré."
Pierre a d’ailleurs lui-même réprimandé les Balaamites : « Après avoir quitté le droit chemin, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Beor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris pour sa transgression : une ânesse muette, faisant entendre une voix d’homme, arrêta la démence du prophète ».
2 Pierre 2:15  "Après avoir quitté le droit chemin, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité,"
2 Pierre 2:16  "mais qui fut repris pour sa transgression : une ânesse muette, faisant entendre une voix d’homme, arrêta la démence du prophète."
Mais tout comme Dieu a sévèrement puni Israël pour une union comparable, de même le Seigneur Jésus-Christ menace d’en faire autant dans le passage à l’étude. Rappelons-nous également que l’apôtre Paul a souligné l’absurdité pour des croyants de chercher à s’unir au monde :
"Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai." 2Corinthiens 6:14-17.
En dépit de l’exemple frappant d’Israël et de l’enseignement clair de l’apôtre Paul, qu’ils connaissent très certainement, certains membres de l’Église de Pergame persistent à suivre les enseignements de Balaam. Ils croient pouvoir prendre part aux fêtes païennes, avec toute la débauche et la licence sexuelle dont elles s’accompagnent, et se joindre néanmoins à l’Église pour adorer Jésus-Christ.
Mais cela est impossible, car « l’amour du monde est inimitié contre Dieu[.] Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu » (Jacques 4:4).
Jacques 4:4  "Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu."
Pierre a eu raison de nous exhorter « à [nous] abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ».
Pierre 2:11  "Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme."
Il y a déjà à l’époque des décennies que la question de la participation des chrétiens à des fêtes idolâtres a été tranchée, lors du Concile de Jérusalem, qui a émis un mandat aux croyants leur prescrivant de « [s’] abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de la débauche ».
Actes 15:29  "savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu."
   De tels compromis existent encore de nos jours, car des gens comme Balaam prétendent parler de la part de Dieu, mais, motivés par l’appât du gain et l’autoglorification, ils entraînent l’Église à pécher.

   La deuxième hérésie que l’Église de Pergame tolère alors implique un personnage du Nouveau Testament. Il y a parmi elle des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes.
L’adverbe pareillement indique que l’enseignement des Nicolaïtes conduit au même comportement fautif que celui des disciples de Balaam.
Les Nicolaïtes tiennent leur nom de Nicolas, un des sept hommes choisis pour superviser la distribution de la nourriture dans Actes 6.
Actes 6:1   "En ce temps-là, le nombre des disciples augmentant, les Hellénistes murmurèrent contre les Hébreux, parce que leurs veuves étaient négligées dans la distribution qui se faisait chaque jour."
Actes 6:2  "Les douze convoquèrent la multitude des disciples, et dirent : Il n’est pas convenable que nous laissions la parole de Dieu pour servir aux tables."
Actes 6:3  "C’est pourquoi, frères, choisissez parmi vous sept hommes, de qui l’on rende un bon témoignage, qui soient pleins d’Esprit-Saint et de sagesse, et que nous chargerons de cet emploi."
Actes 6:4  "Et nous, nous continuerons à nous appliquer à la prière et au ministère de la parole."
Actes 6:5  "Cette proposition plut à toute l’assemblée. Ils élurent Etienne, homme plein de foi et d’Esprit-Saint, Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas, et Nicolas, prosélyte d’Antioche."
Actes 6:6  "Ils les présentèrent aux apôtres, qui, après avoir prié, leur imposèrent les mains."
Actes 6:7  "La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi."
Actes 6:8   "Etienne, plein de grâce et de puissance, faisait des prodiges et de grands miracles parmi le peuple."
Actes 6:9  "Quelques membres de la synagogue dite des Affranchis, de celle des Cyrénéens et de celle des Alexandrins, avec des Juifs de Cilicie et d’Asie, se mirent à discuter avec lui ;"
Actes 6:10  "mais ils ne pouvaient résister à sa sagesse et à l’Esprit par lequel il parlait."
Actes 6:11  "Alors ils subornèrent des hommes qui dirent : Nous l’avons entendu proférer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu."
Actes 6:12  "Ils émurent le peuple, les anciens et les scribes, et, se jetant sur lui, ils le saisirent, et l’emmenèrent au sanhédrin."
Actes 6:13  "Ils produisirent de faux témoins, qui dirent : Cet homme ne cesse de proférer des paroles contre le lieu saint et contre la loi ;"
Actes 6:14  "car nous l’avons entendu dire que Jésus, ce Nazaréen, détruira ce lieu, et changera les coutumes que Moïse nous a données."
Actes 6:15  "Tous ceux qui siégeaient au sanhédrin ayant fixé les regards sur Etienne, son visage leur parut comme celui d’un ange."
On ignore s’il est devenu apostat (comme le croyaient certains Pères de l’Église primitive) ou si les Nicolaïtes, ses disciples, ont perverti ses enseignements. Abusant de l’enseignement biblique portant sur la liberté du chrétien, les Nicolaïtes enseignaient également que les chrétiens pouvaient participer à des orgies païennes.
Ils séduisaient l’Église par l’immoralité et l’idolâtrie.


La majorité des croyants de Pergame ne s’associent pas aux erreurs de l’un ou de l’autre de ces groupes hérétiques. Ils demeurent infailliblement loyaux envers Christ et la foi chrétienne. Mais en tolérant ces groupes et en refusant de leur imposer les mesures disciplinaires appropriées, ils prennent part à leur culpabilité, s’attirant ainsi le jugement du Seigneur.


Le repentir est un devoir, au sein des assemblées, comme dans le cœur de chacun ; ceux qui ont commis un péché ensemble doivent se repentir en commun. Nous trouvons dans ce texte une promesse, en faveur de ceux qui sont « vainqueurs ». Les influences et les consolations de l’Esprit de Christ descendent du ciel vers l’âme, en vue de réconforter cette dernière. Tout cela reste caché aux yeux du monde. Le nouveau nom, mentionné au verset:
Apocalypse 2:17  "Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises : A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit."

Aujourd’hui encore, le diable utilise les idoles modernes et l’immoralité du monde pour faire broncher les rachetés de Jésus.
Veillons donc sur nos affections pour ne pas prêter le flanc à ses attaques.

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La période ecclésiastique symbolisée par l’église de Pergame ( entre 315-590).

 les doctrines antiscripturaires introduites dans l’Église à cette époque :

(a)    les prières pour les morts (300)

(b)    le signe de la croix (300)

(c)    le culte des saints et des anges (375)

(d)    l’institution de la messe (394)

(e)    le culte de Marie (431)

(f)    l’extrême onction (526)

(g)    la doctrine du purgatoire (593).

 
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