Apocalypse 3:14 Écris à l’ange de l’Église de Laodicée:Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu:
Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant!
Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.
Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,
je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.
Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.
Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises!
Laodicée, qui signifie "volonté du peuple", "jugement du peuple" ou encore "justice du peuple" selon certaines sources, était la capitale de la Phrygie, l'une des provinces de l'Asie mineure.
Laodicée est une ville prospère, mais malgré cette richesse, elle était dépourvue de sources d'eau suffisantes. C'étaient donc les villes de Hiérapolis et de Colosses qui l'approvisionnaient en eau.
Hiérapolis était connue pour ses eaux chaudes qui servaient pour certains traitements thermaux et Colosses pour ses eaux froides.
Aussi, l'eau bouillante en provenance de Hiérapolis, qui transitait par un aqueduc, arrivait tiède à Laodicée.
Les eaux bouillantes arrivent tièdes à Laodicée, ce qui les rend excellentes pour des bains thérapeutiques mais tout a fait imbuvables.
"Ainsi, parce que tu es tiède." Cette tiédeur est offensante, c’est pourquoi le Seigneur déclare qu’il les vomira comme de la nourriture nauséabonde. Cette image indique son dégoût.
"je te vomirai de ma bouche." Tout comme l’eau sale et tiède de Laodicée, les membres de l'Églises, hypocrites prompts à se bercer d’illusions dégoûtaient le Seigneur Yeshoua.
- Celui qui est bouillant, c’est celui qui est spirituellement vivant et qui possède la ferveur d’une vie transformée.
Être bouillant, c’est être tout entier pénétré du feu de cet Esprit qui sanctifie (comparez Romains 12:11).
"Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur."Par contre, celui qui est froid, c’est indubitablement celui qui rejette Jésus-Christ. L’Évangile ne lui fait ni chaud ni froid ; il ne suscite en lui aucune réponse spirituelle. Il ne s’intéresse nullement à Christ, à sa Parole ou à son Église. Et il ne s’en cache pas ; il n’est pas hypocrite.
Être froid, c’est la condition de l’homme naturel, inconverti, étranger à la vie de l’Esprit de Dieu ;
- Le froid pourra sentir un jour vivement sa pauvreté, sa misère, ses péchés, et se convertir au Sauveur, lorsqu’il s’offrira à lui (Matthieu 21:31) ;
"Lequel des deux a fait la volonté du père? Ils répondirent: Le premier. Et Jésus leur dit: Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu."- Le tiède connaît tout ce qui aurait dû opérer cette œuvre en lui, et l’Évangile est devenu pour lui un SEL qui a perdu sa saveur.
l’Eglise de Laodicée n’était pas froide elle ne rejetait pas Christ ouvertement - mais pas fervente non plus; elle manquait de zèle spirituel. Ses membres étaient tièdes, ils prétendaient hypocritement connaître Christ, mais sans vraiment lui appartenir.
Celui qui est tiède n’appartient à aucune de ces deux catégories (chaud et froid). Il n’est pas véritablement sauvé, mais il ne rejette pas ouvertement l’Évangile. Il fréquente une Église et il affirme connaître le Seigneur. À l’instar des pharisiens, il se contente de pratiquer une religion marquée par la suffisance ; c’est un hypocrite qui joue un jeu.
Voici comment le Seigneur Jésus-Christ décrit ce genre de personne :
Voici comment le Seigneur Jésus-Christ décrit ce genre de personne :
Matthieu 7:21 Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
Le tiède est celui qui connaît l’Évangile, mais que tous les moyens de grâce, tout l’amour du Sauveur n’ont pu gagner assez pour l’arracher à lui-même et au monde .
Les gens tièdes sont comme les Juifs incrédules de qui Paul s’est plaint comme ceci : « Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence » (Romains 10:2).
Ce sont des gens qui, « ayant l’apparence de la piété, [renient] ce qui en fait la force » (2Timothée 3:5).
Une hypocrisie si odieuse donne la nausée à Christ.
Malheureusement, de telles Églises tièdes sont monnaie courante de nos jours, ce qui rend la lettre à l’Église de Laodicée particulièrement pertinente et actuelle.
Comme nous l’avons fait remarquer antérieurement, Laodicée est à l’époque une ville très prospère. Cette richesse procure aux membres de son Église un faux sentiment de sécurité, car ils s’imaginent que leur richesse spirituelle est le reflet de la richesse matérielle de leur ville.
Ils sont riches en matière d’orgueil spirituel, mais pauvres en matière de grâce salvatrice. Croyant qu’on devrait les envier, ils ne réalisent pas qu’on devrait plutôt avoir pitié d’eux.
Leur gnosticisme naissant, les pousse à croire qu’ils ont atteint un degré de connaissance exalté. Il ne fait aucun doute qu’ils regardent de haut les gens simples qui acceptent pleinement les enseignements bibliques portant sur la personne et l’œuvre de Jésus-Christ et s’en satisfont.
Mais comme Yeshoua l’a souligné, quelqu’un comme eux est en réalité malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.
Si l’on se complaît dans ce que l’on a reçu, on risque d’oublier le donateur et perdre le contact avec lui. La chaleur de l’amour n’est plus entretenue et il ne reste que l’enflure de la connaissance. Il en résulte une totale cécité spirituelle.
Laodicée était la dernière et la plus fautive des sept églises d’Asie. Dans ce texte, notre Seigneur Jésus se nomme lui-même « l’Amen », Celui qui est immuable et qui accomplit inéluctablement Ses desseins et Ses promesses.
L’amour du Seigneur reste encore, et il invite à la repentance. C’est encore le temps de la grâce, le temps où une pleine restauration est possible. Si notre cœur s’est attiédi, si nos connaissances sont supérieures à nos affections, revenons à Jésus avec humiliation. Il nous fera retrouver une heureuse communion avec lui.
Le Seigneur donne la solution pour sortir de cette impasse fatale : revenir à lui pour recevoir de lui la justice divine (l’or) au lieu de l’autosatisfaction, un témoignage immaculé (les vêtements blancs) au lieu de l’auto-approbation, et la capacité de discerner son véritable état (le collyre), par l’écoute du Saint Esprit au lieu de l’autosuffisance.
Est-il entendu ? — Sans doute pas ! puisque c’est derrière la porte que le Seigneur adresse son dernier appel. Et il le fait, non plus à l’église dans son ensemble, mais à chaque croyant en particulier.
Ne serait-ce pas le moment de tendre l’oreille pour saisir cet appel ?
Matthieu 6:24 Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.
Matthieu 12:30 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse.
Jacques 4:4 Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.Il n’y a en lui ni force, ni activité, ni progrès, ni sentiment de ce qui lui manque (Apo 3:17) ; c’est un état stationnaire de paresse morale, d’impuissance, de langueur.
1 Jean 2:15 N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ;
Les gens tièdes sont comme les Juifs incrédules de qui Paul s’est plaint comme ceci : « Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence » (Romains 10:2).
Ce sont des gens qui, « ayant l’apparence de la piété, [renient] ce qui en fait la force » (2Timothée 3:5).
Une hypocrisie si odieuse donne la nausée à Christ.
Malheureusement, de telles Églises tièdes sont monnaie courante de nos jours, ce qui rend la lettre à l’Église de Laodicée particulièrement pertinente et actuelle.
Comme nous l’avons fait remarquer antérieurement, Laodicée est à l’époque une ville très prospère. Cette richesse procure aux membres de son Église un faux sentiment de sécurité, car ils s’imaginent que leur richesse spirituelle est le reflet de la richesse matérielle de leur ville.
Ils sont riches en matière d’orgueil spirituel, mais pauvres en matière de grâce salvatrice. Croyant qu’on devrait les envier, ils ne réalisent pas qu’on devrait plutôt avoir pitié d’eux.
Leur gnosticisme naissant, les pousse à croire qu’ils ont atteint un degré de connaissance exalté. Il ne fait aucun doute qu’ils regardent de haut les gens simples qui acceptent pleinement les enseignements bibliques portant sur la personne et l’œuvre de Jésus-Christ et s’en satisfont.
Mais comme Yeshoua l’a souligné, quelqu’un comme eux est en réalité malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.
(A. - Le gnosticisme est la doctrine selon laquelle une certaine connaissance apporte à l'homme le salut. Une certaine connaissance, non pas toute connaissance. Si l'on appelle gnoses les doctrines suivant lesquelles la connaissance en général est ce qui sauve, non seulement il faut faire entrer dans la gnose un très grand nombre de philosophies et de religions, en commençant par le platonisme et en descendant jusqu'au scientisme, mais ce nom ne convient plus à la gnose des premiers siècles. Philos., Relig., 1957, p. 34-7.B. - [Correspond à gnose B] THÉOL. CHRÉT. Ensemble des doctrines dualistes qui, durant les premiers siècles du christianisme, ont été rejetées comme hérétiques par l'Église. Philosophes grecs et chrétiens orthodoxes reprochèrent au « gnosticisme » de prétendre atteindre au salut et à la perfection sans effort moral, sans une véritable transformation de l'homme. Pour le « gnosticisme », le gnostique est sauvé par nature (Encyclop. univ.1970, p. 787).)
Si l’on se complaît dans ce que l’on a reçu, on risque d’oublier le donateur et perdre le contact avec lui. La chaleur de l’amour n’est plus entretenue et il ne reste que l’enflure de la connaissance. Il en résulte une totale cécité spirituelle.
Laodicée était la dernière et la plus fautive des sept églises d’Asie. Dans ce texte, notre Seigneur Jésus se nomme lui-même « l’Amen », Celui qui est immuable et qui accomplit inéluctablement Ses desseins et Ses promesses.
L’amour du Seigneur reste encore, et il invite à la repentance. C’est encore le temps de la grâce, le temps où une pleine restauration est possible. Si notre cœur s’est attiédi, si nos connaissances sont supérieures à nos affections, revenons à Jésus avec humiliation. Il nous fera retrouver une heureuse communion avec lui.
Le Seigneur donne la solution pour sortir de cette impasse fatale : revenir à lui pour recevoir de lui la justice divine (l’or) au lieu de l’autosatisfaction, un témoignage immaculé (les vêtements blancs) au lieu de l’auto-approbation, et la capacité de discerner son véritable état (le collyre), par l’écoute du Saint Esprit au lieu de l’autosuffisance.
Est-il entendu ? — Sans doute pas ! puisque c’est derrière la porte que le Seigneur adresse son dernier appel. Et il le fait, non plus à l’église dans son ensemble, mais à chaque croyant en particulier.
Ne serait-ce pas le moment de tendre l’oreille pour saisir cet appel ?