Il n'est pas interdit d'aider son prochain en le reprenant au besoin, mais une autocritique et une réforme personnelle de soi-même empêcheront qu'on ne devienne un présomptueux donneur de bons conseils. En effet, on aura tendance à se considérer alors au-dessus de l'autre, parfait et infaillible.
"Frères et sœurs chrétiens, l’Esprit saint vous conduit. Alors, si vous voyez quelqu’un en train de commettre une faute, ramenez-le sur le bon chemin avec douceur. Attention à vous ! Je le dis à chacun de vous : tu peux être tenté de faire le mal, toi aussi."
Lettre aux Galates 6:1 PDV
Ne regarder que les défauts de l'autre tant physique, mental, spirituel sans se remettre soi-même en question est mal.
Se mettre à faire à la "chasse aux sorcières " en cherchant toujours ce qui ne va pas chez l'autre, se hâter de juger alors que nous ne demandons pas à Dieu le discernement, alors que nous ne nous sommes pas remis nous-mêmes en question.
Notre vision, notre jugement sont-ils bien fondés? Suis-je objectif? Et moi aurais je pu être tenté comme lui qui a fauté?
On condamne sans prendre le temps de peser le pour et le contre, en pensant que nous avons toujours raison, sans s'en remettre à une consultation de notre propre condition.
Le danger est de vouloir se faire juge de l'autre, sans esprit de tolérance et d'amour.
Souvent ceux qui veulent ôter la paille dans l'oeil de l'autre ne sont pas eux-mêmes en règle devant le Seigneur par rapport à leur vie déréglée qu'ils mènent en cachette aux yeux de tous.
L'hypocrisie est de jeter l'opprobre sur l'autre pour mieux se cacher et passer inaperçu avec une apparence pieuse.
Il faut s'examiner soi-même, avant de vouloir à tout prix être le juge dépourvu d'esprit de miséricorde, face à notre frère en Christ.
Sache que satan est surnommé : l'accusateur.
Avant de toujours jouer à celui qui est le plus pieux, le parfait chrétien, apprenons à nous corriger sans hypocrisie de nos fautes cachées et enfouies, en les confessant, même si cela nous coûte de nous condamner nous-mêmes.
Délivrons-nous nous-mêmes en enlevant nos poutres afin d'être éclairés et retrouver la vue pour enlever les petites pailles de l'autre qui sont parfois insignifiantes.
Sondons-nous en demandant l'aide de L'Esprit Saint de nous rendre la vue.
Les Écrits disent: Psaumes 139: 23-24
"Sonde-moi Ô Dieu et connais mon cœur.
Éprouve-moi et connais mes pensées.
Regarde si je suis sur une mauvaise voie.
Et conduis-moi sur la voie de l'éternité."
En nous parlant de la paille et la poutre dans l'oeil, le Seigneur mettait en relief de manière très forte la vérité qui Le concernait face à ses accusateurs, et le danger qu’il y ait à avoir un esprit de suspicion et de jugement.
Et Il montre que la manière correcte d’agir, si nous désirons le bien de Son peuple de consacrés et leur délivrance du mal, c’est de commencer par le jugement de soi-même.
Si nous désirons réellement que le fétu de paille soit ôté de l’œil de notre frère, comment faut-il faire ?
Commençons par les fautes graves que nous savons si peu corriger et confesser chez nous: ceci est digne d'un consacré de Christ.
Quelle est la manière d'agir de Christ face à ce frère ?
Que dit Yeshoua du fétu de paille dans l’œil de notre frère, faut-il l'accabler, le condamner ?
Il faut nous éprouver nous-mêmes. C’est là que l'amour doit commencer.
Il faut veiller sérieusement contre cette habitude de juger, d’autant plus qu’elle amène de l’amertume dans l’esprit de celui s’y livre, et elle nous rend inaptes à agir correctement avec nos frères: car nous sommes placés dans le Corps de Christ (son Église), comme l’apôtre Paul le montre, pour que nous puissions nous aider les uns aux autres ; et nous sommes tous membres l’un de l’autre.
Le Seigneur inculque l’esprit de grâce qui cherche le bien des autres, même si cela implique de se condamner soi-même.
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