La lapidation vient du latin lapis (pierre), qui donne le verbe lapidare signifiant littéralement «attaquer à coups de pierres »
La loi mosaïque permettait la lapidation pour des causes diverses de la non-observance de la loi. La mort était l'issue fatale pour le condamné d'office.
La loi judaïque était radicale, pour le condamné, c'était l'exécution sans autre forme de jugement.
La lapidation était courante chez les juifs
Les textes judaïques prévoyaient la lapidation pour punir divers crimes et attitudes jugées criminelles, tant dans le Pentateuque (terme grec désignant la Torah) que dans les écrits rabbiniques (le Talmud).
Concernant plus particulièrement l'adultère, il faut considérer que ces textes sont rédigés dans le cadre d'une idéologie patriarcale ne connaissant pas l'égalité des sexes et que dans une société qui considère le mariage comme un accord commercial, l'adultère correspond à une atteinte à la « propriété » d'un autre homme.
C'est la raison pour laquelle les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Notons qu'il n'y avait pas d'homme à lapider, tout en sachant que la femme n'a pas copulé seule. Pour les juifs, ce serait impensable de lapider le partenaire homme.
Quant à la crucifixion, elle était une peine des Romains réservée aux grands brigands, aux pirates, parfois aux prisonniers de guerre et aux condamnés pour des motifs politiques, mais non pas à de simples voleurs.
Dans le récit de la femme adultère, le Seigneur écrivait sur le sol comme s’il écrivait sa loi de grâce sur la terre QU'IL a formée avec YHWH Adonaï.
" Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. [...] Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre."
Jean 8:6, 8 LSG
La loi mosaïque sur les tables de pierre n'était pas finalisée, car la notion de grâce et d'amour était négligée, par les hommes, dans sa pratique.
Premièrement, le Seigneur maintient l’autorité de la loi, à laquelle ces hommes avaient fait appel. Que la loi soit appliquée ; seulement que ceux qui l’exécutent veillent à ne pas être eux-mêmes condamnés par elle. « Que celui de vous qui est sans péché, jette le premier la pierre contre elle ».
Deuxièmement, nous voyons l’effet de la parole de Dieu sur ces opposants à Christ. Ils sont totalement démasqués et condamnés comme pécheurs.
Ils découvrent que la loi est une épée qui coupe ceux qui s’en servent.
La loi même par laquelle ils cherchaient à condamner la femme les condamne. Elle prouve que tous sont pécheurs, et par elle toute bouche est fermée. Ainsi les paroles du Seigneur atteignent chaque conscience, convainquent chacun de péché, et ferment toutes les bouches.
Hélas ! dans ce cas, bien que la conscience soit atteinte, la volonté reste inchangée ; en conséquence, ils « sortirent un à un, en commençant depuis les plus anciens jusqu’aux derniers ».
Celui qui avait le plus de péchés à son compte sort le premier ; les autres suivent. Du plus vieux au plus jeune.
Ils ne peuvent pas supporter la lumière qui découvre leur péché ; ils ne veulent pas de la grâce qui pouvait y répondre. Ils quittent la lumière de sa présence pour marcher dans les ténèbres du monde.
"Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, objets sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée? Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: JE NE TE CONDAMNE PAS non plus: VA, ET NE PÈCHE PLUS."
Jean 8:10-11 LSG
Yeshoua est miséricorde et plein de compassion pour les pécheurs à qui il donne une chance de se racheter, sans les condamner d'emblée.
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