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Blog chrétien. Tout pour Yeshoua Ha'Mashiach/Jésus-Christ de Nazareth !
Nous fondons notre foi sur Jean 3:16: "Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soit perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle."
Davwa, Bondyé sitèlman enmen lènonm-lan, i ba yo sèl yich-li a pou tout moun ki mete konfyans yo nan li pa pèd lavi yo. Okontrè, yo ka gen lavi ki pa ka janmen fini.
Fraternellement.
Jean-Pierre LAUHON/JipÈl
7bonne-nouvelle , le 03/05/2013

L'idée m'est venue de créer un blog afin d'y mettre tous mes messages envoyés tous les jours à vingt de mes ami(e)s chrétien(ne)s.
En effet, à plusieurs reprises, les textos sms et whatsApp m'étaient redemandés.
Ce blog servira d'archives avec un plus: les commentaires que vous pourrez laisser.




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samedi 1 janvier 2022

Ceux qui sont à Christ

Ceux qui donnent leurs vies au Christ, ce sont ceux qui aiment Dieu, qui sont déçus par ce monde futil, cruel, sans avenir, vénal, pervers, égaré et perdu, qui ne croient plus en l'être humain , qui ont une espérance en la Gloire du Père manifesté en Jésus et qui attendent son retour promis, qui ont l'image de Dieu et le Souffle Sacré en eux, qui ont confiance sans peur des fléaux à venir, qui ont la paix céleste, qui ont l'amour divin manifesté dans leur vies, qui dégagent une lumière, qui ont de la saveur, qui sont en vie bien qu'ils mourront, qui sont fils de Dieu et des dieux en Christ notre frère, Seigneur et ami, qui ont fait le bon choix vital en pérennité avec foi et amour. Amen.
JPL

La Lumière de Yeshoua est en toi


samedi 4 mars 2017

l'Église de Pergame, mondanité et hérésie

Écris à l’ange de l’Église de Pergame : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë, à deux tranchants : Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. Mais j’ai quelque chose contre toi, c’est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrent à la débauche. De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. Repens-toi donc ; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : À celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit. Apocalypse 2: 12-17
Pergame "une ville sans pareille dans toute l’Asie Mineure pour son idolâtrie". Derrière la cité s’élevait une colline, haute de trois cents mètres, et couverte de temples païens. Célèbre entre tous, se dressait l’immense autel de Zeus, sur une plate-forme taillée dans le roc. Le culte de l’empereur s’implanta à cet endroit plutôt qu’à Éphèse et à Smyrne, de sorte que Pergame finit par en devenir le centre en Asie. C’est pourquoi cette Église était censée demeurer là où "est le trône de Satan" (verset 13) ; de là venaient les difficultés très particulières que rencontraient les chrétiens de Pergame.

Pour beaucoup de gens dans l’Église d’aujourd’hui, le terme mondain a un côté vieillot et démodé. Ils l’associent à l’interdiction de faire certaines choses comme danser, aller au cinéma ou jouer aux cartes.
L’Église conviviale, indépendante et axée sur le marché qu’on connaît actuellement ne prêche par beaucoup contre la mondanité.
Pour ne pas risquer de mettre les non-croyants (sans compter bon nombre de croyants) mal à l’aise, on évite ce sujet qu’on perçoit comme une mauvaise stratégie de marketing.


 la Bible n’hésite pas à condamner la mondanité pour le péché grave qu’elle est. La mondanité, c’est toute préoccupation ou tout intérêt pour la vie temporelle qui pousse à placer tout ce qui est périssable avant ce qui est éternel. Étant donné que les croyants ne sont pas du monde,
"Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait." Jean 15:19
ils ne doivent pas agir comme s’ils en étaient. Ce devoir, l’apôtre Paul l’a décrit ainsi : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait »
"Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait."  Romains 12:2

Étant donné qu’ils ont été rachetés par la grâce de Dieu, les croyants sont appelés à « renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété » .
"Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété," Tite 2:12
Selon Jacques, « [la] religion pure et sans tâche …  consiste à …  se préserver des souillures du monde » ,
 "La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde." Jacques 1:27

car "’amour du monde est inimitié contre Dieu [.] Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu". 
"Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu."  Jacques 4:4

L’apôtre Jean présente aussi on ne peut plus clairement le devoir qu’a le croyant d’éviter de se conformer au monde :

       "N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement."
1Jean 2:15-17.
1 Jean 2:15  "N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ;"
1 Jean 2:16  "car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde."
1 Jean 2:17  "Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement."
Même si beaucoup de gens dans le monde chrétien d’aujourd’hui font peu de cas de la doctrine, et qu’on perçoit l’erreur biblique et théologique comme étant sans importance, ce n’est pas ainsi que le Seigneur de l’Église voit les choses.
Notre Seigneur reproche à quiconque dans son Église s’attache à l’erreur d’agir de la sorte. Tragiquement, le reste de l’Église tolère ces enseignants de l’erreur plutôt que de les confronter et, s’ils refusent de se repentir, de les bannir de l’Église, voir Tite 3:10, 11:
Tite 3:10  "Eloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions,"
Tite 3:11  "sachant qu’un homme de cette espèce est perverti, et qu’il pèche, en se condamnant lui-même."
Comme c’est le cas pour beaucoup d’Églises aujourd’hui, l’Église de Pergame néglige d’obéir au mandat biblique qui consiste à appliquer les mesures disciplinaires qui s’imposent, voir Matthieu 18:15-18.
"Matthieu 18:15   Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère."
Matthieu 18:16  "Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins."
Matthieu 18:17  "S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain."
Matthieu 18:18  "Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel."

Christ se préoccupe de deux hérésies que l’Église de Pergame tolère : l’une associée à un personnage de l’Ancien Testament et l’autre à un personnage du Nouveau Testament. Premièrement, certains suivent la doctrine de Balaam. L’histoire de Balaam, prophète notoire de l’Ancien Testament dont les services étaient à louer, se trouve dans les chapitres 22 à 25 du livre des Nombres. Redoutant les Israélites en raison de ce qu’ils ont fait aux Amoréens, Balak, roi de Moab, a engagé Balaam pour les maudire. Après avoir tenté en vain à trois reprises de maudire Israël, Balaam a conçu un autre plan. Étant donné qu’il n’arrivait pas à les maudire, il a décidé de les corrompre en [enseignant] à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrent à la débauche. Il a comploté de se servir des femmes moabites pour qu’elles obtiennent des Israélites par la ruse qu’ils se conduisent comme le monde impie qui les entourait, en se livrant à l’immoralité et à l’idolâtrie (Nombres 25; 31:16). 
Nombres 25:1  "Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se livrer à la débauche avec les filles de Moab."
Nombres 25:2  Elles invitèrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux.
Nombres 25:3  Israël s’attacha à Baal-Peor, et la colère de l’Eternel s’enflamma contre Israël."
Nombres 25:4  ""L’Eternel dit à Moïse : Assemble tous les chefs du peuple, et fais pendre les coupables devant l’Eternel en face du soleil, afin que la colère ardente de l’Eternel se détourne d’Israël."
Nombres 25:5  Moïse dit aux juges d’Israël: Que chacun de vous tue ceux de ses gens qui se sont attachés à Baal-Peor."
Nombres 25:6 "Et voici, un homme des enfants d’Israël vint et amena vers ses frères une Madianite, sous les yeux de Moïse et sous les yeux de toute l’assemblée des enfants d’Israël, tandis qu’ils pleuraient à l’entrée de la tente d’assignation."
Nombres 25:7  "A cette vue, Phinées, fils d’Eléazar, fils du sacrificateur Aaron, se leva du milieu de l’assemblée, et prit une lance, dans sa main."
Nombres 25:8  "Il suivit l’homme d’Israël dans sa tente, et il les perça tous les deux, l’homme d’Israël, puis la femme, par le bas-ventre. Et la plaie s’arrêta parmi les enfants d’Israël.
Nombres 25:9  "Il y en eut vingt-quatre mille qui moururent de la plaie.""
Nombres 25:10  "L’Eternel parla à Moïse, et dit:"
Nombres 25:11 " Phinées, fils d’Eléazar, fils du sacrificateur Aaron, a détourné ma fureur de dessus les enfants d’Israël, parce qu’il a été animé de mon zèle au milieu d’eux ; et je n’ai point, dans ma colère, consumé les enfants d’Israël."
Nombres 25:12  "C’est pourquoi tu diras que je traite avec lui une alliance de paix."
Nombres 25:13  "Ce sera pour lui et pour sa postérité après lui l’alliance d’un sacerdoce perpétuel, parce qu’il a été zélé pour son Dieu, et qu’il a fait l’expiation pour les enfants d’Israël."
Nombres 25:14  "L’homme d’Israël, qui fut tué avec la Madianite, s’appelait Zimri, fils de Salu ; il était chef d’une maison paternelle des Siméonites."
Nombres 25:15  "La femme qui fut tuée, la Madianite, s’appelait Cozbi, fille de Tsur, chef des peuplades issues d’une maison paternelle en Madian.
Nombres 25:16   "L’Eternel parla à Moïse, et dit:
Nombres 25:17  "Traite les Madianites en ennemis, et tuez-les ;"
Nombres 25:18  "car ils se sont montrés vos ennemis, en vous séduisant par leurs ruses, dans l’affaire de Peor, et dans l’affaire de Cozbi, fille d’un chef de Madian, leur sœur, tuée le jour de la plaie qui eut lieu à l’occasion de Peor."

Nombres 31:16  "Voici, ce sont elles qui, sur la parole de Balaam, ont entraîné les enfants d’Israël à l’infidélité envers l’Eternel, dans l’affaire de Peor ; et alors éclata la plaie dans l’assemblée de l’Eternel."
Cette union blasphématoire avec satan et de faux dieux allait rabaisser les Israélites et anéantir leur puissance spirituelle. Le plan de Balaam a réussi, bien que dans une mesure moindre qu’il ne l’avait espéré. Dieu est intervenu et a réprimandé sévèrement Israël, en exécutant vingt-quatre mille Israélites (Nombres 25:9), y compris bon nombre de leurs chefs (Nombres 25:4, 5). Cette intervention radicale a mis fin à la chute des Israélites dans l’immoralité et l’idolâtrie.

   À l’instar des Israélites qui se sont laissés séduire par les faux enseignements de Balaam, certains membres de l’Église de Pergame se sont laissés persuader d’avoir part au système païen (voir Jude 1:10, 11).
Jude 1:10  "Eux, au contraire, ils parlent d’une manière injurieuse de ce qu’ils ignorent, et ils se corrompent dans ce qu’ils savent naturellement comme les brutes."
Jude 1:11  "Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn, ils se sont jetés pour un salaire dans l’égarement de Balaam, ils se sont perdus par la révolte de Coré."
Pierre a d’ailleurs lui-même réprimandé les Balaamites : « Après avoir quitté le droit chemin, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Beor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris pour sa transgression : une ânesse muette, faisant entendre une voix d’homme, arrêta la démence du prophète ».
2 Pierre 2:15  "Après avoir quitté le droit chemin, ils se sont égarés en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité,"
2 Pierre 2:16  "mais qui fut repris pour sa transgression : une ânesse muette, faisant entendre une voix d’homme, arrêta la démence du prophète."
Mais tout comme Dieu a sévèrement puni Israël pour une union comparable, de même le Seigneur Jésus-Christ menace d’en faire autant dans le passage à l’étude. Rappelons-nous également que l’apôtre Paul a souligné l’absurdité pour des croyants de chercher à s’unir au monde :
"Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai." 2Corinthiens 6:14-17.
En dépit de l’exemple frappant d’Israël et de l’enseignement clair de l’apôtre Paul, qu’ils connaissent très certainement, certains membres de l’Église de Pergame persistent à suivre les enseignements de Balaam. Ils croient pouvoir prendre part aux fêtes païennes, avec toute la débauche et la licence sexuelle dont elles s’accompagnent, et se joindre néanmoins à l’Église pour adorer Jésus-Christ.
Mais cela est impossible, car « l’amour du monde est inimitié contre Dieu[.] Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu » (Jacques 4:4).
Jacques 4:4  "Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu."
Pierre a eu raison de nous exhorter « à [nous] abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ».
Pierre 2:11  "Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme."
Il y a déjà à l’époque des décennies que la question de la participation des chrétiens à des fêtes idolâtres a été tranchée, lors du Concile de Jérusalem, qui a émis un mandat aux croyants leur prescrivant de « [s’] abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de la débauche ».
Actes 15:29  "savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu."
   De tels compromis existent encore de nos jours, car des gens comme Balaam prétendent parler de la part de Dieu, mais, motivés par l’appât du gain et l’autoglorification, ils entraînent l’Église à pécher.

   La deuxième hérésie que l’Église de Pergame tolère alors implique un personnage du Nouveau Testament. Il y a parmi elle des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes.
L’adverbe pareillement indique que l’enseignement des Nicolaïtes conduit au même comportement fautif que celui des disciples de Balaam.
Les Nicolaïtes tiennent leur nom de Nicolas, un des sept hommes choisis pour superviser la distribution de la nourriture dans Actes 6.
Actes 6:1   "En ce temps-là, le nombre des disciples augmentant, les Hellénistes murmurèrent contre les Hébreux, parce que leurs veuves étaient négligées dans la distribution qui se faisait chaque jour."
Actes 6:2  "Les douze convoquèrent la multitude des disciples, et dirent : Il n’est pas convenable que nous laissions la parole de Dieu pour servir aux tables."
Actes 6:3  "C’est pourquoi, frères, choisissez parmi vous sept hommes, de qui l’on rende un bon témoignage, qui soient pleins d’Esprit-Saint et de sagesse, et que nous chargerons de cet emploi."
Actes 6:4  "Et nous, nous continuerons à nous appliquer à la prière et au ministère de la parole."
Actes 6:5  "Cette proposition plut à toute l’assemblée. Ils élurent Etienne, homme plein de foi et d’Esprit-Saint, Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas, et Nicolas, prosélyte d’Antioche."
Actes 6:6  "Ils les présentèrent aux apôtres, qui, après avoir prié, leur imposèrent les mains."
Actes 6:7  "La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi."
Actes 6:8   "Etienne, plein de grâce et de puissance, faisait des prodiges et de grands miracles parmi le peuple."
Actes 6:9  "Quelques membres de la synagogue dite des Affranchis, de celle des Cyrénéens et de celle des Alexandrins, avec des Juifs de Cilicie et d’Asie, se mirent à discuter avec lui ;"
Actes 6:10  "mais ils ne pouvaient résister à sa sagesse et à l’Esprit par lequel il parlait."
Actes 6:11  "Alors ils subornèrent des hommes qui dirent : Nous l’avons entendu proférer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu."
Actes 6:12  "Ils émurent le peuple, les anciens et les scribes, et, se jetant sur lui, ils le saisirent, et l’emmenèrent au sanhédrin."
Actes 6:13  "Ils produisirent de faux témoins, qui dirent : Cet homme ne cesse de proférer des paroles contre le lieu saint et contre la loi ;"
Actes 6:14  "car nous l’avons entendu dire que Jésus, ce Nazaréen, détruira ce lieu, et changera les coutumes que Moïse nous a données."
Actes 6:15  "Tous ceux qui siégeaient au sanhédrin ayant fixé les regards sur Etienne, son visage leur parut comme celui d’un ange."
On ignore s’il est devenu apostat (comme le croyaient certains Pères de l’Église primitive) ou si les Nicolaïtes, ses disciples, ont perverti ses enseignements. Abusant de l’enseignement biblique portant sur la liberté du chrétien, les Nicolaïtes enseignaient également que les chrétiens pouvaient participer à des orgies païennes.
Ils séduisaient l’Église par l’immoralité et l’idolâtrie.


La majorité des croyants de Pergame ne s’associent pas aux erreurs de l’un ou de l’autre de ces groupes hérétiques. Ils demeurent infailliblement loyaux envers Christ et la foi chrétienne. Mais en tolérant ces groupes et en refusant de leur imposer les mesures disciplinaires appropriées, ils prennent part à leur culpabilité, s’attirant ainsi le jugement du Seigneur.


Le repentir est un devoir, au sein des assemblées, comme dans le cœur de chacun ; ceux qui ont commis un péché ensemble doivent se repentir en commun. Nous trouvons dans ce texte une promesse, en faveur de ceux qui sont « vainqueurs ». Les influences et les consolations de l’Esprit de Christ descendent du ciel vers l’âme, en vue de réconforter cette dernière. Tout cela reste caché aux yeux du monde. Le nouveau nom, mentionné au verset:
Apocalypse 2:17  "Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises : A celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit."

Aujourd’hui encore, le diable utilise les idoles modernes et l’immoralité du monde pour faire broncher les rachetés de Jésus.
Veillons donc sur nos affections pour ne pas prêter le flanc à ses attaques.

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La période ecclésiastique symbolisée par l’église de Pergame ( entre 315-590).

 les doctrines antiscripturaires introduites dans l’Église à cette époque :

(a)    les prières pour les morts (300)

(b)    le signe de la croix (300)

(c)    le culte des saints et des anges (375)

(d)    l’institution de la messe (394)

(e)    le culte de Marie (431)

(f)    l’extrême onction (526)

(g)    la doctrine du purgatoire (593).

 
Article associé:
http://7bonne-nouvelle.blogspot.com/2017/03/les-sept-eglises-dasie-dans-apocalypse-2.html

vendredi 3 mars 2017

Église d'Éphèse, abandon du premier Amour

Écris à l’ange de l’Église d’Éphèse:
"Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or:
Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs;

que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t’es point lassé.

Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour.
Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.
Tu as pourtant ceci, c’est que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu." Apocalypse 2:1-7

 Éphèse était la première ville d’Asie et le centre régional de l’administration romaine. On la surnommait la « gardienne du Temple », titre qui se référait, à l’origine, au célèbre temple d’Artémis, mais qui s’étendit plus tard aux deux ou trois temples consacrés au culte des empereurs. L’Église fondée par Paul devint le centre d’évangélisation de la province ; c’est également là que résida l’apôtre Jean. L’Église des Éphésiens avait dû devenir par conséquent, à cette époque, la plus influente d’Orient, exception faite sans doute d’Antioche.

Yeshoua a commencé par féliciter l’église d’Éphèse.
Des faux docteurs avaient tenté de s’infiltrer dans l’église, mais les chrétiens avaient examiné leur enseignement et l’avaient rejeté .
1 Jean 4:1   Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.
Paul avait déjà averti les anciens d’Éphèse de ce danger.
Actes 20:28  Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang.
Actes 20:29  Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau,
Actes 20:30  et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux.
Actes 20:31  Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous.

Christ loue le travail et la persévérance des chrétiens de cette ville (verset 2). Ils ne se sont pas lassés (verset 3). Si le message de Christ s’était arrêté là, les Éphésiens auraient pu être fiers d’eux-mêmes !
"Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs;
que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t’es point lassé."

Mais ils n’avaient pas de raison de l’être. Ils avaient abandonné leur premier amour. Ils étaient tellement préoccupés par leurs œuvres qu’ils avaient négligé Christ !
La joie et l’amour qui les remplissaient au début de leur vie chrétienne s’étaient estompés.

N’oublions jamais le premier et le plus grand commandement :
"Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force."  Marc 12:30.
"Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là."  Marc 12:31
Si notre amour pour Dieu et pour le prochain se refroidit, toutes nos œuvres sont vaines.
1 Corinthiens 13:1  "Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit."
1 Corinthiens 13:2  "Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien."
1 Corinthiens 13:3  "Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien."
On peut être tellement occupé à travailler pour Christ qu’on finit par négliger Christ lui-même. Dieu nous a créé  pour entretenir une communion avec Lui.
Souvenons-nous de l’amour que nous éprouvions pour Christ lorsque nous nous sommes convertis. Nous étions alors remplis de joie, d’amour, de zèle et de reconnaissance.
Nous venions juste de connaître la libération après avoir été longtemps prisonniers de Satan.
Dans notre enthousiasme, nous avions consacré notre vie à Christ. Frères et sœurs, demandons-nous : Cette joie de la communion que nous avions alors avec le Seigneur s’est-elle envolée ?
Avons-nous, comme les Éphésiens, abandonné notre premier amour ?

 À l’église d’Éphèse, Jésus ajoute :
"Au vainqueur je donnerai à manger de l'arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu" Apocalypse 2:7.
 Cet arbre, présent dans le jardin d’Éden, fut interdit à Adam après sa chute dans le péché
"C’est ainsi qu’il chassa Adam ; et il mit à l’orient du jardin d’Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. " Genèse 3:24
Il est mentionné pour la première fois depuis le récit de la Genèse. Cf. Apocalypse 2: 2, 14.
Apocalypse 22:2  "Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations."
Apocalypse 22:14  "Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !"
La définition de la victoire et la façon de l’obtenir sont décrites dans:
1 Jean 5:4  "parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi."
1 Jean 5:5  "Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?"

mercredi 1 mars 2017

L'Église de Smyrne, souffrante

Souffrante, éprouvée, fidèle, pauvre, mais néanmoins riche.

Écris à l’ange de l’Eglise de Smyrne : Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort, et qui est revenu à la vie:
Je connais ta tribulation et ta pauvreté bien que tu sois riche, et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan.
Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: Celui qui vaincra n’aura pas à souffrir la seconde mort.
Apocalypse 2: 8-11

Smyrne
fut fondée près de 1.000 ans avant l'ère chrétienne. Détruite par des conquérants lydiens au VIIe siècle av. J.-C., elle fut reconstruite au IVe siècle av. J.-C. au temps d'Alexandre le Grand.
Dès lors, elle n'a pas cessé de se développer et pendant plus de vingt siècles, Smyrne a été le port le plus important de la mer d'Égée.
Aujourd'hui, la ville s'appelle Izmir. Elle est peuplée de plus d'un demi-million d'habitants et elle est la troisième ville la plus importante de la Turquie.

Smyrne signifie « myrrhe » ou « amertume ».
Son nom signifie « myrrhe »(Myrrhe, une résine amère et un parfum coûteux qui sont extraits d'un arbre ou arbrisseau d'Arabie et d'Ethiopie, par incision dans l'écorce; également utilisée pour embaumer, en tant qu'antiseptique).
Dans la Bible, cette gomme-résine est parfois liée à la souffrance. Nous la retrouvons pour la première lorsque Joseph est emmené par Ismaélites en Égypte (Genèse 37 : 25).

"c'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint D'une huile de joie, par privilège sur tes collègues. La myrrhe, l'aloès et la casse parfument tous tes vêtements."
Psaume 45 : 8-9
L'Église militante de Yeshoua est fidèle jusqu'à la mort, à  contre-courant  du monde et de ses passions.  À l'image de Smyrne dont la Myrrhe monte jusqu'au trône de YHWH, comme un parfum d'odeur agréable.
Comme la myrrhe, qu’on produit en écrasant une plante odorante, l’Église de Smyrne, écrasée par la persécution, dégage un arôme odorant de fidélité à Dieu.

Ne crains pas ce que tu vas souffrir:  Il leur donnera la force de le supporter. Comme il l’a dit à ses disciples :
" Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde " Jean 16:33.
Par conséquent, les croyants de ce troupeau qui souffrent peuvent dire avec David :
"Je me confie en Dieu, je ne crains rien : Que peuvent me faire des hommes ?"
Psaumes 56:11.

Du vivant de Jean, l’église de Smyrne avait déjà connu la tribulation.
La plupart des habitants de cette ville adoraient l’empereur romain comme un dieu et ils lui avaient construit un grand temple. Comme les chrétiens refusaient de lui offrir un culte, ils étaient persécutés par les autorités et par les soldats romains. Ils trouvaient difficilement un gagne-pain. Leurs magasins et leurs maisons étaient pillés.
"En effet, vous avez eu de la compassion pour les prisonniers, et vous avez accepté avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez des biens meilleurs et qui durent toujours."Hébreux 10:34

Ils étaient donc réduits à la pauvreté.
Cela ne les empêchait pas d’être riches spirituellement:
"Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent."
Matthieu 6:19-20
"Écoutez, mes frères bien-aimés: Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu’ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment?"  Jacques 2:5

Les JUIFS de Smyrne aussi s’opposaient aux chrétiens et ils les abreuvaient de calomnies.
Jésus les qualifie de faux Juifs qui appartiennent à la synagogue de SATAN ; ils sont serviteurs de satan, le grand « calomniateur ».  En grec, le nom satan signifie « calomniateur »
La déclaration de Jésus selon laquelle les Juifs qui persécutent l’Église de Smyrne se disent Juifs et ne le sont pas en amène certains à se demander s’ils sont Juifs sur le plan de la race.
Ils font très certainement partie de la postérité physique d’Abraham, mais ne sont pas de vrais Juifs selon la définition de Paul :
"Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les apparences ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’Esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu." Romains 2:28, 29.
Bien qu’ils soient Juifs de par leur race, ce sont des païens sur le plan spirituel.
Ils se sont alliés aux ennemis païens de Dieu dans l’espoir d’enrayer le christianisme de Smyrne.
Christ n’a aucune réprimande à faire à l’Église fidèle de Smyrne. Il termine donc la lettre qu’il lui adresse par des paroles encourageantes destinées à la conseiller.

Curieusement les forteresses et les tours de Smyrne évoquaient à leur tour une couronne : celle que porte la déesse sur les monnaies.
L'expression « couronne de Smyrne » était d'ailleurs fort souvent employée pour désigner ce couronnement d'édifices pris en lui-même, ou comme symbole de la puissance de la cité.

Jésus dit au verset Apocalyypse 2:10:
Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.
Celui qui prouve l’authenticité de sa foi en demeurant fidèle au Seigneur jusqu’à la mort recevra en récompense la couronne (stephanos ; la couronne de victoire) de vie
"Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment." Jacques 1:12.
La couronne (récompense, point culminant, résultat) d’une foi salvatrice authentique, c’est la vie éternelle, et la persévérance prouve la sincérité de la foi de ceux qui supportent les épreuves.

Matthieu 10:22  Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.

Matthieu 24:13  Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.
Marc 4:13  Il leur dit encore : Vous ne comprenez pas cette parabole ? Comment donc comprendrez-vous toutes les paraboles ?

Marc 4:14  Le semeur sème la parole.
Marc 4:15  Les uns sont le long du chemin, où la parole est semée ; quand ils l’ont entendue, aussitôt Satan vient et enlève la parole qui a été semée en eux.
Marc 4:16  Les autres, pareillement, reçoivent la semence dans les endroits pierreux ; quand ils entendent la parole, ils la reçoivent d’abord avec joie ;
Marc 4:17  mais ils n’ont pas de racine en eux-mêmes, ils manquent de persistance, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, ils y trouvent une occasion de chute.
Marc 4:18  D’autres reçoivent la semence parmi les épines ; ce sont ceux qui entendent la parole,
Marc 4:19  mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l’invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse.
Marc 4:20  D’autres reçoivent la semence dans la bonne terre ; ce sont ceux qui entendent la parole, la reçoivent, et portent du fruit, trente, soixante, et cent pour un.

Jean 8:31   Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ;

Colossiens 1:21  Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés
Colossiens 1:22  (1-21) par sa mort dans le corps de sa chair, (1-22) pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche,
Colossiens 1:23  si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Evangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j’ai été fait ministre.

1 Jean 2:19  Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu’il fût manifeste que tous ne sont pas des nôtres.
L’Église de Smyrne souffrante et persécutée, mais fidèle malgré tout, tient lieu pour toujours d’exemple de gens qui ont " entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance ".
Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance. Luc 8:15

Étant donné qu’ils se déclarent pour lui devant les hommes, Jésus se déclarera aussi pour eux devant le Père.
C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux ; Matthieu 10:32
Les membres de l'Église de Smyrne possèdent ce qui compte véritablement : le salut, la sainteté, la grâce, la paix, la communion fraternelle, ainsi qu’un Sauveur et un Consolateur qui compatit à ses souffrances.
L’Église de Smyrne est donc une riche Église pauvre, par contraste avec l’Église de Laodicée, qui est une Église matériellement riche mais spirituellement pauvre.

L’Église de Smyrne est l’exemple même de la richesse spirituelle qu’ont connue les Églises souffrantes fidèles tout au long de l’Histoire.

Vous serez bienheureux quand on vous aura injuriés et persécutés, et quand, à cause de moi, on aura dit faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous, et tressaillez de joie ; parce que votre récompense est grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les Prophètes qui ont été avant vous. Vous êtes le sel de la terre.....
Matthieu 5:11‭-‬12

Le Seigneur Jésus leur rappelle ainsi qu’il a dû passer par la mort pour les racheter, et qu’il a été ressuscité. Les croyants qui ont laissé leur vie par amour et fidélité pour le Seigneur, ceux qui ont péri sous les dents des lions, ceux qui ont été torturés à mort ou crucifiés, tous ceux qui ont été brûlés vifs, tous ceux-là reprendront vie, et ils retrouveront le Seigneur pour l’éternité.

Par la grâce de Dieu, dans nos pays occidentaux, nous ne subissons pas de persécution violente ; mais, si nous sommes fidèles, nous rencontrons l’opposition du monde, dans notre famille peut-être, dans notre vie professionnelle où nous pouvons endurer le mépris, les injustices, etc. Il peut nous arriver également de trouver de l’incompréhension de la part de croyants très proches. Souvenons-nous : le Seigneur est au fait de tout cela, et il ne nous abandonnera jamais.

mardi 28 février 2017

La Tiédeur de L'Église de Laodicée


Apocalypse 3:14 Écris à l’ange de l’Église de Laodicée:
Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu:
Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant!

Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,

je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.

Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

Celui qui vaincra, je le
ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.

Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises!

Laodicée, qui signifie "volonté du peuple", "jugement du peuple" ou encore "justice du peuple" selon certaines sources, était la capitale de la Phrygie, l'une des provinces de l'Asie mineure
.
Laodicée est une ville prospère, mais malgré cette richesse, elle était dépourvue de sources d'eau suffisantes. C'étaient donc les villes de Hiérapolis et de Colosses qui l'approvisionnaient en eau.
Hiérapolis était connue pour ses eaux chaudes qui servaient pour certains traitements thermaux et Colosses pour ses eaux froides.
Aussi, l'eau bouillante en provenance de Hiérapolis, qui transitait par un aqueduc, arrivait tiède à Laodicée.

Les eaux bouillantes arrivent tièdes à Laodicée, ce qui les rend excellentes pour des bains thérapeutiques mais tout a fait imbuvables.
"Ainsi, parce que tu es tiède." Cette tiédeur est offensante, c’est pourquoi le Seigneur déclare qu’il les vomira comme de la nourriture nauséabonde. Cette image indique son dégoût.
"je te vomirai de ma bouche." Tout comme l’eau sale et tiède de Laodicée, les membres de l'Églises, hypocrites prompts à se bercer d’illusions dégoûtaient le Seigneur Yeshoua.


- Celui qui est bouillant, c’est celui qui est spirituellement vivant et qui possède la ferveur d’une vie transformée.
Être bouillant, c’est être tout entier pénétré du feu de cet Esprit qui sanctifie (comparez Romains 12:11).

"Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur."
Par contre, celui qui est froid, c’est indubitablement celui qui rejette Jésus-Christ. L’Évangile ne lui fait ni chaud ni froid ; il ne suscite en lui aucune réponse spirituelle. Il ne s’intéresse nullement à Christ, à sa Parole ou à son Église. Et il ne s’en cache pas ; il n’est pas hypocrite.
Être froid, c’est la condition de l’homme naturel, inconverti, étranger à la vie de l’Esprit de Dieu ;

- Le froid pourra sentir un jour vivement sa pauvreté, sa misère, ses péchés, et se convertir au Sauveur, lorsqu’il s’offrira à lui (Matthieu 21:31) ;
"Lequel des deux a fait la volonté du père? Ils répondirent: Le premier. Et Jésus leur dit: Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu."
- Le tiède connaît tout ce qui aurait dû opérer cette œuvre en lui, et l’Évangile est devenu pour lui un SEL qui a perdu sa saveur.

l’Eglise de Laodicée n’était pas froide  elle ne rejetait pas Christ ouvertement - mais pas fervente non plus; elle manquait de zèle spirituel. Ses membres étaient tièdes, ils prétendaient hypocritement connaître Christ, mais sans vraiment lui appartenir.
Celui qui est tiède n’appartient à aucune de ces deux catégories (chaud et froid). Il n’est pas véritablement sauvé, mais il ne rejette pas ouvertement l’Évangile. Il fréquente une Église et il affirme connaître le Seigneur. À l’instar des pharisiens, il se contente de pratiquer une religion marquée par la suffisance ; c’est un hypocrite qui joue un jeu.
Voici comment le Seigneur Jésus-Christ décrit ce genre de personne :
Matthieu 7:21   Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
 Le tiède est celui qui connaît l’Évangile, mais que tous les moyens de grâce, tout l’amour du Sauveur n’ont pu gagner assez pour l’arracher à lui-même et au monde .
Matthieu 6:24  Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.

Matthieu 12:30  Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse.
Jacques 4:4  Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.

1 Jean 2:15  N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ;
Il n’y a en lui ni force, ni activité, ni progrès, ni sentiment de ce qui lui manque (Apo 3:17) ; c’est un état stationnaire de paresse morale, d’impuissance, de langueur.
Les gens tièdes sont comme les Juifs incrédules de qui Paul s’est plaint comme ceci : « Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence » (Romains 10:2).
Ce sont des gens qui, « ayant l’apparence de la piété, [renient] ce qui en fait la force » (2Timothée 3:5).

Une hypocrisie si odieuse donne la nausée à Christ.

Malheureusement, de telles Églises tièdes sont monnaie courante de nos jours, ce qui rend la lettre à l’Église de Laodicée particulièrement pertinente et actuelle.

Comme nous l’avons fait remarquer antérieurement, Laodicée est à l’époque une ville très prospère. Cette richesse procure aux membres de son Église un faux sentiment de sécurité, car ils s’imaginent que leur richesse spirituelle est le reflet de la richesse matérielle de leur ville.
Ils sont riches en matière d’orgueil spirituel, mais pauvres en matière de grâce salvatrice. Croyant qu’on devrait les envier, ils ne réalisent pas qu’on devrait plutôt avoir pitié d’eux.
Leur gnosticisme naissant, les pousse à croire qu’ils ont atteint un degré de connaissance exalté. Il ne fait aucun doute qu’ils regardent de haut les gens simples qui acceptent pleinement les enseignements bibliques portant sur la personne et l’œuvre de Jésus-Christ et s’en satisfont.
Mais comme Yeshoua l’a souligné, quelqu’un comme eux est en réalité malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.

(A. - Le gnosticisme est la doctrine selon laquelle une certaine connaissance apporte à l'homme le salut. Une certaine connaissance, non pas toute connaissance. Si l'on appelle gnoses les doctrines suivant lesquelles la connaissance en général est ce qui sauve, non seulement il faut faire entrer dans la gnose un très grand nombre de philosophies et de religions, en commençant par le platonisme et en descendant jusqu'au scientisme, mais ce nom ne convient plus à la gnose des premiers siècles. Philos., Relig., 1957, p. 34-7.
B. - [Correspond à gnose B] THÉOL. CHRÉT. Ensemble des doctrines dualistes qui, durant les premiers siècles du christianisme, ont été rejetées comme hérétiques par l'Église. Philosophes grecs et chrétiens orthodoxes reprochèrent au « gnosticisme » de prétendre atteindre au salut et à la perfection sans effort moral, sans une véritable transformation de l'homme. Pour le « gnosticisme », le gnostique est sauvé par nature (Encyclop. univ.1970, p. 787).)

Si l’on se complaît dans ce que l’on a reçu, on risque d’oublier le donateur et perdre le contact avec lui. La chaleur de l’amour n’est plus entretenue et il ne reste que l’enflure de la connaissance. Il en résulte une totale cécité spirituelle.


Laodicée était la dernière et la plus fautive des sept églises d’Asie. Dans ce texte, notre Seigneur Jésus se nomme lui-même « l’Amen », Celui qui est immuable et qui accomplit inéluctablement Ses desseins et Ses promesses.
L’amour du Seigneur reste encore, et il invite à la repentance. C’est encore le temps de la grâce, le temps où une pleine restauration est possible. Si notre cœur s’est attiédi, si nos connaissances sont supérieures à nos affections, revenons à Jésus avec humiliation. Il nous fera retrouver une heureuse communion avec lui.

Le Seigneur donne la solution pour sortir de cette impasse fatale : revenir à lui pour recevoir de lui la justice divine (l’or) au lieu de l’autosatisfaction, un témoignage immaculé (les vêtements blancs) au lieu de l’auto-approbation, et la capacité de discerner son véritable état (le collyre), par l’écoute du Saint Esprit au lieu de l’autosuffisance.

Est-il entendu ? — Sans doute pas ! puisque c’est derrière la porte que le Seigneur adresse son dernier appel. Et il le fait, non plus à l’église dans son ensemble, mais à chaque croyant en particulier.

   Ne serait-ce pas le moment de tendre l’oreille pour saisir cet appel ?

lundi 27 février 2017

Le Craignant-Dieu et le Prosélyte

La crainte de Dieu est le respect qu’à l’homme pour Dieu:

Job 28:28  "Puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse ; S’éloigner du mal, c’est l’intelligence."


Psaumes 111:10  "La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse ; Tous ceux qui l’observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais.
"

Proverbes 1:7   "La crainte de l’Eternel est le commencement de la science ; Les insensés méprisent la sagesse et l’instruction."

Proverbes 9:10  "Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel ; Et la science des saints, c’est l’intelligence."
* 
Dans l’Ancien Testament, cette attitude est fondamentale.
Cette crainte est inspirée par Dieu lui-même pour que l’homme obéisse à ses commandements et haïsse le mal. 

Dieu bénit ceux qui le craignent:
Psaumes 34:11  (34-12) "Venez, mes fils, écoutez-moi ! Je vous enseignerai la crainte de l’Eternel."

Jérémie 2:19  "Ta méchanceté te châtiera, et ton infidélité te punira, Tu sauras et tu verras que c’est une chose mauvaise et amère D’abandonner l’Eternel, ton Dieu, Et de n’avoir de moi aucune crainte, Dit le Seigneur, l’Eternel des armées."

Dans Génèse  31:42,53, 


Genèse 31:42  "Si je n’eusse pas eu pour moi le Dieu de mon père, le Dieu d’Abraham, celui que craint Isaac, tu m’aurais maintenant renvoyé à vide. Dieu a vu ma souffrance et le travail de mes mains, et hier il a prononcé son jugement."
Genèse 31:53  "Que le Dieu d’Abraham et de Nachor, que le Dieu de leur père soit juge entre nous. Jacob jura par celui que craignait Isaac.

"
Dieu est appelé la Terreur d’Isaac parce qu’Isaac le craignait et l’adorait.
Lorsque les Hébreux entrèrent dans la Terre promise, Dieu envoya sa terreur devant eux, détruisant les Cananéens ou les impressionnant au point de les défaire devant l’armée israélite :



Exode 23:27 "J’enverrai ma terreur devant toi, je mettrai en déroute tous les peuples chez lesquels tu arriveras, et je ferai tourner le dos devant toi à tous tes ennemis."

Exode 23:28  "J’enverrai les frelons devant toi, et ils chasseront loin de ta face les Héviens, les Cananéens et les Héthiens."


*  Dans le Nouveau Testament (en particulier les  quatre évangiles et les Actes), la crainte s’applique aux disciples et premiers chrétiens qui marchaient « dans la crainte du Seigneur » (Actes 10:2). 


La crainte de Dieu stimule la sanctification et l’amour fraternel :


2 Corinthiens 7:1   "Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu."

Ephésiens 5:21  "vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ."



Les non-croyants sont gagnés par la peur du jugement:

Hébreux 10:27  "mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles."

Apocalypse 21:8  "Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort."
 Lors de la prédication de Paul, le gouverneur Félix fut saisi de crainte :
Actes 24:25  "Mais, comme Paul discourait sur la justice, sur la tempérance, et sur le jugement à venir, Félix, effrayé, dit : Pour le moment retire-toi ; quand j’en trouverai l’occasion, je te rappellerai.

Le Saint-Esprit utilise souvent la crainte pour amener des gens à la conversion:"

Actes 16:29  "Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra précipitamment, et se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas ;

"





Craignant-Dieu (Grec sebomenos ou phoboumenos ton theon).
Le craignant-Dieu, qui se distingue du prosélyte est un païen pieux non circoncis qui fréquente la synagogue, fait des aumônes, respecte le sabbat et les prescriptions alimentaires (par exemple Corneille : Actes 10:2). 


Actes 10:2  "Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison ; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement.

"
Dans la religion juive, les « craignant-Dieu » étaient des non-Juifs qui fréquentaient la synagogue sans se plier à toutes les coutumes juives (Actes 10:2 cf. Philippiens 2:12).


Philippiens 2:12  "Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ;"

Le mot craindre a le même sens que dans l’expression « crainte de Dieu », c’est-à-dire respect, obéissance à ses commandements. 


Le craignant-Dieu révère le Dieu d’Israël contrairement aux païens qui n’ont aucun respect pour lui. 

L’apôtre Paul a rencontré des craignant-Dieu à Antioche de Pisidie, Philippes, Thessalonique, Athènes et Corinthe :
Actes 13:16  "Paul se leva, et, ayant fait signe de la main, il dit : Hommes Israélites, et vous qui craignez Dieu, écoutez !"

Actes 16:14  "L’une d’elles, nommée Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, était une femme craignant Dieu, et elle écoutait. Le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour qu’elle fût attentive à ce que disait Paul.""

Actes 17:4  "Quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, ainsi qu’une grande multitude de Grecs craignant Dieu, et beaucoup de femmes de qualité."

Actes 17:17  "Il s’entretenait donc dans la synagogue avec les Juifs et les hommes craignant Dieu, et sur la place publique chaque jour avec ceux qu’il rencontrait."

Actes 18:7   "Et sortant de là, il entra chez un nommé Justus, homme craignant Dieu, et dont la maison était contiguë à la synagogue."




 Prosélyte, (grec qui est venu s’ajouter): 
Personne d’origine païenne, mais convertie au judaïsme.




Les Pharisiens couraient la mer et la terre pour faire un prosélyte : 


Matthieu 23:15  Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous.


Il y avait des prosélytes à Jérusalem, lors de l’effusion du Saint-Esprit :


Actes 2:10  "la Phrygie, la Pamphylie, l’Egypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes,

"

Nicolas, l’un des 7 diacres de l’Église primitive, était prosélyte d’Antioche, ville comptant beaucoup d’adeptes du judaïsme. À Damas, les femmes prosélytes étaient fort nombreuses. L’Éthiopien, ministre de Candace, était évidemment un adepte du judaïsme.


Actes 6:5  "Cette proposition plut à toute l’assemblée. Ils élurent Etienne, homme plein de foi et d’Esprit-Saint, Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas, et Nicolas, prosélyte d’Antioche."



Actes 8:27  "Il se leva, et partit. Et voici, un Ethiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d’Ethiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer, 

À Antioche de Pisidie, un grand nombre de prosélytes suivit Paul et Barnabas 

"

Actes 13:43  "et, à l’issue de l’assemblée, beaucoup de Juifs et de prosélytes pieux suivirent Paul et Barnabas, qui s’entretinrent avec eux, et les exhortèrent à rester attachés à la grâce de Dieu."



Les rabbins distinguaient 2 catégories de prosélytes:

1. Les prosélytes de la justice : ils adhéraient à la circoncision, au baptême, offraient des sacrifices, pratiquaient le judaïsme intégral.
2. Les prosélytes de la porte, moins avancés, suivaient les « 7 préceptes de Noé », c’est-à-dire s’engageaient à ne pas blasphémer, voler, tuer, tomber dans l’idolâtrie, ou commettre un inceste. En outre ils respectaient les autorités civiles et ne consommaient pas de chair avec son sang :


Genèse 9:4 " Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang."
Genèse 9:5  "Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de vos âmes, je le redemanderai à tout animal ; et je redemanderai l’âme de l’homme à l’homme, à l’homme qui est son frère."

Genèse 9:6  "Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l’homme à son image."


Mais ne se soumettaient ni à la circoncision ni à l’ensemble des ordonnances juives. 


Notons cependant que le Nouveau Testament emploie plutôt les expressions : prosélyte, et craignant-Dieu.


Actes 10:2 " Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison ; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement."

Actes 13:43  "et, à l’issue de l’assemblée, beaucoup de Juifs et de prosélytes pieux suivirent Paul et Barnabas, qui s’entretinrent avec eux, et les exhortèrent à rester attachés à la grâce de Dieu."

Actes 16:14  "L’une d’elles, nommée Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, était une femme craignant Dieu, et elle écoutait. Le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour qu’elle fût attentive à ce que disait Paul."

Actes 17:4  "Quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, ainsi qu’une grande multitude de Grecs craignant Dieu, et beaucoup de femmes de qualité."

Actes 18:7   "Et sortant de là, il entra chez un nommé Justus, homme craignant Dieu, et dont la maison était contiguë à la synagogue.

"

Les prosélytes, comme nous venons de le voir, étaient les païens rattachés au judaïsme, tandis que les « craignant-Dieu » étaient des païens pieux qui, sans aller jusque là, fréquentaient fidèlement la synagogue.

dimanche 26 février 2017

L'Arbre de Vie



Le jardin d'Éden représente l'univers où apparaît la vie.
Dieu y plante de nombreux arbres et deux de ceux-ci sont plus particuliers.
Ils sont appelés « arbre de vie » et « arbre de la connaissance du bien et du mal ».
Dans le jardin d’Éden, l’arbre de la vie donne la vie éternelle.
"YHWH Élohim fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal." Genèse 2:9
Quand Adam et Ève eurent enfreint le commandement de Dieu (c’est-à-dire qu’ils mangèrent des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal),
"YHWH Élohim donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; 17mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras." Génèse 2:16-17
Adam et Ève commettent une faute en saisissant le fruit de cet arbre car cela constitue une tentative d'échapper à la condition humaine. L'harmonie paradisiaque est ainsi rompue.
Dieu les éloigna de l’arbre de la vie qui donnait la vie éternelle : il les chassa loin du jardin d’Éden et mit à demeure des chérubins ainsi que « la flamme de l’épée qui tournoie » pour protéger l’accès à cet arbre.  C'est pourquoi l'accès à l'arbre de vie (immortalité) est désormais coupé à l'être humain
"L’Eternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement.
Et l’Eternel Dieu le chassa du jardin d’Eden, pour qu’il cultivât la terre, d’où il avait été pris.
C’est ainsi qu’il chassa Adam ; et il mit à l’orient du jardin d’Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie." Genèse 3:22-24
Les Babyloniens se représentaient l’arbre de la vie comme produisant des fruits donnant la vie éternelle et que seuls les dieux pouvaient toucher.


Dans les Proverbes, l’arbre de la vie est une expression figurée s’appliquant

à la sagesse (cf.Proverbes 3:18  "Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, Et ceux qui la possèdent sont heureux.")

, à une langue douce (= qui ne dit rien de méchant : Proverbes 15:4   "La langue douce est un arbre de vie, Mais la langue perverse brise l’âme.")

, au bon fruit que produit l’homme juste (= ses bonnes actions : Proverbes 11:30   Le fruit du juste est un arbre de vie, Et le sage s’empare des âmes.")

et à un désir exaucé (Proverbes 13:12  "Un espoir différé rend le cœur malade, Mais un désir accompli est un arbre de vie.").





L'arbre symbolise non seulement le principe même de la vie mais tout ce qui la régénère, ce qui guérit ou fait quitter une situation éprouvante.
Une vision d'Ézéchiel l'illustre bien. Du temple jaillit une source dont l'eau descend jusqu'à la mer Morte. Cette eau fait naître la vie partout où elle passe. La vision culmine par la mention d'arbres poussant et produisant à chaque mois des fruits, sans interruption.
Leurs fruits serviront de nourriture, et leurs feuilles de remède. (Ézéchiel 47, 12)
Les fruits et les feuilles de ces arbres symbolisent le retour en grâce du peuple après l'épreuve de l'Exil


L’arbre de vie symbolise également Yeshoua Le Messie qui donne la vie éternelle aux vainqueurs:
Apocalypse 2:7  "Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu."
Apocalypse 22:2  "Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations."
Apocalypse 22:14  "Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !"

L’arbre de vie évoque cette nourriture complète et variée que Yeshoua a pour les siens, et qu’il est lui-même pour eux.
Telle est la bénédiction des rachetés.

"mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. "
Jean 4:14 ; 
"Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel;
car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.
Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain.

Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
Mais, je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point." Jean 6:32-35, 
 
"Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.
Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger?
Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes.
Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.
Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.

Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.

C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement."

Jean 6: 51-58

samedi 25 février 2017

Les Mystères d'Élohim

Dans la Bible le mystère désigne une vérité précédemment cachée, non révélée dans l’Ancien Testament, mais mise en lumière dans le Nouveau.

(a)   Le mystère du royaume des cieux (Matthieu 13:3-50; Marc 4:1-25; Luc 8:4-15).
(b)    Le mystère de l’enlèvement (1Corinthiens 15:51-52; 1Thimothée 4:16).
(c)    Le mystère de l’Église, Corps de Christ (Ephésiens 3:1-11; 6:19; Colossiens 4:3; Romains 16:25).
(d)    Le mystère de l’Église, Épouse de Christ (Ephésiens 5:28-32).

(e)    Le mystère de Christ demeurant dans le chrétien (Galates 2:20; Colossiens 1:26-27).

(f)    Le mystère du Christ incarné (Colossiens2:2, 9; 1Corinthiens 2:7).

(g)    Le mystère de l’impiété (1Timothée 3:16).

(h)    Le mystère de l’iniquité (2Thimothée 2:3-12; Matthieu13:33).

(i)    Le mystère de l’aveuglement présent d’Israël (Romains 11:25).

(j)    Le mystère des sept étoiles (Apocalypse 1:20).

(k)    Le mystère de Babylone la prostituée (Apocalypse 17:5, 7).

(l)    Le mystère de Dieu (Apocalypse 10:7; 11:15-19).

jeudi 23 février 2017

Parabole de l'Arbre Roi

Les arbres partirent pour aller OINDRE un roi et le mettre à leur tête. Ils dirent à L'OLIVIER: Règne sur nous. Mais l’olivier leur répondit: Renoncerais-je à mon huile, qui m’assure les hommages de Dieu et des hommes, pour aller planer sur les arbres?
Et les arbres dirent au FIGUIER: Viens, toi, règne sur nous. Mais le figuier leur répondit: Renoncerais-je à ma douceur et à mon excellent fruit, pour aller planer sur les arbres?     

Et les arbres dirent à la VIGNE: Viens, toi, règne sur nous. Mais la vigne leur répondit: Renoncerais-je à mon vin, qui réjouit Dieu et les hommes, pour aller planer sur les arbres?
Alors tous les arbres dirent au BUISSON D’ÉPINES: Viens, toi, règne sur nous.
Et le buisson d’épines répondit aux arbres: Si c’est de bonne foi que vous voulez m’oindre pour votre roi, venez, réfugiez-vous sous mon ombrage; sinon, un feu sortira du buisson d’épines, et dévorera les CÈDRES du Liban. Juges 9:8‭-‬15


Dans ce récit imagé, l’olivier, le figuier et la vigne représentent des personnes qui produisent beaucoup de fruits pour Dieu. Elles ne prétendent pas à une gloire ou à un pouvoir égoïste et personnel.

L’olivier, dont l’huile était offerte à Dieu, nous parle de l’homme qui rend à Dieu l’honneur qui lui est dû. Il le fait par son témoignage et son service accompli dans la dépendance de l’Esprit. Il reflète les caractères de Jésus, appelé en Jérémie : « Olivier vert, beau de son fruit excellent » (Jérémie 11:16).

C’est sur la racine de cet « olivier » que les croyants des nations ont été greffés (Romains 11:16-24) pour bénéficier de bénédictions qui ne sont plus terrestres, comme celles réservées initialement à Israël, mais spirituelles et célestes.
L'huile ou la graisse de l'olivier, figure du Saint Esprit, seule puissance du chrétien
Le figuier produit un fruit bon et doux. Il représente les caractères moraux qui se développent sur la base de la justice de Christ dont le croyant est revêtu.
Rien de bon ne peut être produit sur la base de la propre justice : « On ne récolte pas des figues sur des épines » a dit le Seigneur (Luc 6:44).
Par contraste, le croyant qui réalise sa position en Christ peut manifester, même sous le feu de l’épreuve, « le fruit paisible de la justice » (Hébreux 12:11).
La douceur et le bon fruit (du figuier) autrement dit les oeuvres de la foi.

Les figues sont efficaces pour soulager et guérir les blessures (2Rois 20:7 ; Esaïe 38:21). En ce sens, elles peuvent nous parler aussi de ceux qui procurent la paix et apaisent les aigreurs ou les conflits. Sommes-nous des hommes de paix « remplis du fruit de la justice, qui est par Jésus Christ, à la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1:11) ?
La vigne représente la joie. Celle de Dieu d’abord, celle des hommes ensuite. Déjà dans l’AncienTestament, la joie de l’Éternel était d’avoir sa place reconnue au milieu de son peuple. Il avait pris tant de peine pour Israël, sa vigne (Esaïe 5:1,2) ! Et la joie du peuple était de marcher à la lumière de sa face (Psaumes 89:15).

La joie du Seigneur Jésus est d’avoir auprès de lui, et pour toujours, ceux qu’il a aimés et pour lesquels il s’est livré (voir Hébreux 12:2).

Quant à la joie du croyant, elle vient de la communion qu’il peut avoir avec Dieu, connu comme Père, et avec son Fils Jésus Christ. L’apôtre Jean nous dit que c’est là une joie complète (1Jean 1:3,4). Elle peut rayonner autour du croyant et en lui comme un fruit de la vie divine. Produite par l’Esprit, elle est encadrée par l’amour et la paix (Galates 5:22).

N’abandonnons pas cette joie-là, profonde et durable, pour les joies fausses et passagères que le monde offre. Si les difficultés du chemin jettent parfois une ombre sur cette joie, rappelons-nous que nous la goûterons bientôt en plénitude et pour toute l’éternité, dans la présence de Jésus.

Le moût (vin) réjouissant Dieu et les hommes, image des joies de la communion avec Dieu et les uns avec les autres.

 L’épine est l’emblème de la malédiction liée au péché. Elle représente aussi les prétentions de toutes natures qui peuvent germer dans nos cœurs. Inviter les hommes à s’abriter sous son ombre, quelle dérision et quel orgueil !
Le salut, le repos et la paix ne se trouvent qu’en YESHOUA LE MESSIE.
Lui seul est digne de régner sur les hommes et dans nos cœurs. Dans un temps futur il établira son règne de justice et de paix sur tout l’univers.


L’olivier, le figuier et la vigne sont l’image de quelques caractères manifestés en perfection par le Seigneur Jésus. C’est en l’imitant, Lui, que nous pourrons porter du fruit pour la gloire de Dieu.



Ce court verset introduit une parabole assez humoristique et très instructive concernant les conducteurs. Elle est prononcée par Jotham, le plus jeune fils de Gédéon, qui a échappé de justesse à la folie meurtrière de son frère Abimélec qui voulait dominer sur le peuple. Elle donne un test sûr pour détecter les leaders imposteurs.

La parabole est très simple. Désirant établir un roi sur eux, les arbres demandent premièrement à l’olivier, puis au figuier, puis à la vigne de régner sur eux. L’olivier répond : « Laisserais-je ma graisse, par laquelle on honore par moi Dieu et les hommes, et irais-je m’agiter pour les arbres ? » Les deux autres, le figuier comme la vigne, répondent dans le même sens.

Pourquoi les trois refusent-ils de régner sur les arbres ?
 
Parce qu’il leur faudrait échanger la place bien définie et la fonction très utile que Dieu leur a données pour jouer un rôle qui consiste à « s’agiter ».
Or quelle est la marque distinctive d’un bon conducteur ? - L’amour pour les âmes, le dévouement, l’humilité, autrement dit rien à voir avec l’agitation qui n’est qu’apparence.
Rappelons-nous les paroles du Seigneur : « Je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Luc 22:27).

Mais les arbres persistent et veulent avoir quelqu’un qui les gouverne, alors ils s’approchent de l’épine qui accepte volontiers l’offre qui lui est faite.
Quelles sont ses qualifications pour diriger ?
La production d’épines qui blessent quiconque s’approche trop près ! La promesse d’une protection sous son ombre, dont on sait qu’elle est peu abondante ! Les épines ont peu d'ombre.
Et la menace de brûler ceux qui osent refuser son autorité, même le cèdre du Liban, s’il ne se plie pas !

Hélas, une belle apparence, un langage pseudo-spirituel, des diplômes réputés peuvent nous amener à choisir des conducteurs qui dominent sur les frères et sœurs, et s’attaquent à ceux qui vivent vraiment pour le Seigneur.
Le NouveauTestament en nomme au moins un : Diotrèphe (3Jean 1:9,10), mais depuis, ils ont été nombreux dans l’Église du Seigneur.
Seigneur, accorde-nous des conducteurs qui ne cherchent pas à dominer, mais qui soient les modèles du troupeau (1Pierre 5:3) !

Dans son récit, trois arbres refusent d’aller s’agiter pour les autres arbres.
Ils représentent, selon la Parole, les divers caractères d’Israël sous la bénédiction de l’Éternel. L’olivier dit : « Laisserais-je ma graisse, par laquelle on honore par moi Dieu et les hommes, et irais-je m’agiter pour les arbres ? » (v. 9).
L’huile correspond à l’onction et à la puissance de l’Esprit Saint par laquelle Dieu et les hommes sont honorés. L’Israël de Dieu ne pouvait réaliser cette puissance spirituelle qu’en se séparant entièrement des nations et de leurs principes. Ces dernières établissaient des rois sur elles (1 Sam. 8: 5), tandis que l’Éternel était le seul dominateur du peuple fidèle.
Le figuier dit : « Laisserais-je ma douceur et mon bon fruit, et irais-je m’agiter pour les arbres ? » (v. 11) car Israël ne pouvait porter du fruit que dans la séparation des nations.
La vigne dit : « Laisserais-je mon moût (vin), qui réjouit Dieu et les hommes, et irais-je m’agiter pour les arbres ? » (v. 13). Le moût (vin), c’est la joie qui se trouve dans la communion mutuelle des hommes avec Dieu.

Cette jouissance, la plus haute qui se pût désirer, était perdue pour Israël, quand il s’accommodait à l’esprit et aux moeurs des nations.

Quelle leçon pour nous, chrétiens !
Le monde, pour l’Église, correspond aux nations d’autrefois.
Si nous obéissons à ses appels, nous abandonnons notre huile, notre fruit, notre moût (vin), c‘est-à-dire notre puissance spirituelle, les oeuvres que Dieu nous a préparées, et la joie de la communion.
Oh ! puissions-nous répondre à toutes les invitations du monde : Laisserais-je ce qui fait mon bonheur et ma force, pour des agitations stériles, ou pour satisfaire les convoitises et les ambitions du coeur des hommes ?
Accepter de régner ici-bas, autrement dit d'y occuper une place éminente, et de nous agiter pour le monde, ce serait nécessairement abandonner ces trois précieux privilèges.
Que le Seigneur nous en garde tous !


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Le Cèdre du Liban: dignité, grandeur, noblesse

2 Rois 14-9; Psaume 80-10; Ezéchiel 17-23

Le cèdre du Liban fut en effet le bois principal du Temple de Salomon : hormis le parquet de cyprès, tout l’intérieur était revêtu de cèdre : poutres, plafond à caissons, lambris sur toute la hauteur des murs ; les portes étaient d’olivier sauvage et de cyprès, le tout sculpté et doré : avec l’or et la pierre, le bois était considéré comme le matériau le plus beau et le plus noble.
Dans le sanctuaire, le « Saint des Saints », aux cloisons de cèdre, se trouve un autel de cèdre doré, ainsi que deux chérubins de 5 m de haut en bois d’olivier sauvage doré ; c’est là que reposera l’arche d’alliance, en présence de Dieu.
Enfin, les murs de la cour intérieure sont constituées d’assises de pierre de taille consolidées tous les trois rangs par un chaînage de madriers de cèdre. Salomon édifia aussi son palais, qui comprenait « la maison de la Forêt du Liban » : le bâtiment tirait son nom d’une grande salle dont le plafond, en poutres et planches de cèdre, reposait sur quarante-cinq colonnes de cèdres du Liban. Le Vestibule du trône était lui aussi entièrement lambrissé de cèdre.
L’ensemble du palais était construit selon la même technique que nous avons rencontrée pour le Temple, associant la pierre taillée et les madriers de cèdre.

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Nous, les greffons sauvages , nous désolidariserons nous de l’olivier franc, en prenant le risque de laisser notre huile de l’Esprit (olivier), de  laisser nos bons fruits sucrés, fruit de l’Esprit, fruit paisible de paix et de justice  et  oeuvres préparées par Élohim ( figuier),
est-ce que nous (sarments), laisserons tomber notre  communion (sève de la vigne), avec notre Seigneur Yeshoua (vigne), qui donne de la joie, par l’amour que nous donnons à Élohim et aux humains (vin: fruit de la vigne). Ce vin qui nous a aussi purifiés de toutes nos souillures.
Nous mettrons nous, sous l’ombre de la mort et du péché, de ce monde souillé, qui nous menace du feu, si nous ne lui obéissons pas, nous menaçant d’un feu sortant de ses épines et qui brûlera même les cèdres du Liban !

L’épine diabolique menace les arbres, par le sort qui lui est réservé lui-même, avec les méchants par l’ Élohim trois fois Saint.
L’épine est menteur, allant jusqu’à proposer de s’abriter sous  son ombrage qu’il n’a pas, contrairement aux Cèdres du Liban.


« Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles ». Apocalypse 20:10
« Alors l’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel ». Genèse 19:24


L’épine ( le mal) voudra s’attaquer au Cèdre du Liban, symbole de la majesté du Très-Haut, dans le sanctuaire Sacré d’Élohim. 

Le cèdre est un  type du Seigneur Yeshoua qui couvrait tout l’intérieur du Temple de Salomon. 

Tous les consacrés en Yeshoua sont couverts intérieurement de la Majesté d’Yeshoua, par le Cèdre, comme l’était le Sanctuaire de Salomon.

L’épine attaque le Cèdre qui représente le Tabernacle de Dieu. 

L’épine est un type d’antéchrist.
L’épine voudrait dévorer Yeshoua et ses consacrées, ennemi d'Elohim: 


« Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation ». Apocalypse 13: 6-7
« Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus. » Apocalypse 12:17



Curieusement ce fut une couronne d’épines qu’on mit sur la tête du fils d’Élohim, YESHOUA HA'MASCHIACH,  pour le ridiculiser.
Un moyen pour satan (l’épine) d’humilier Yeshoua,  de montrer sa domination en couvrant la tête d’Yeshoua, le "roi des juifs".  
satan ignorait le plan du Salut et la résurrection d’Yeshoua,  il pensait que tout serait fini avec la mort de Yeshoua car il n'est pas omniscient comme Elohim :

Ils tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite; puis, s’agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant: Salut, roi des Juifs! Matthieu 27:29

Ne soyons pas tentés d’abandonner tous les avantages de l’olivier, du figuier et de la vigne, en écoutant notre chair, pour vouloir gagner le monde :

Jésus lui dit: Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. Matthieu 4:7

Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme? Matthieu 16:26