mardi 28 février 2017

La Tiédeur de L'Église de Laodicée


Apocalypse 3:14 Écris à l’ange de l’Église de Laodicée:
Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu:
Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant!

Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

Parce que tu dis: Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,

je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies.

Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.

Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.

Celui qui vaincra, je le
ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône.

Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises!

Laodicée, qui signifie "volonté du peuple", "jugement du peuple" ou encore "justice du peuple" selon certaines sources, était la capitale de la Phrygie, l'une des provinces de l'Asie mineure
.
Laodicée est une ville prospère, mais malgré cette richesse, elle était dépourvue de sources d'eau suffisantes. C'étaient donc les villes de Hiérapolis et de Colosses qui l'approvisionnaient en eau.
Hiérapolis était connue pour ses eaux chaudes qui servaient pour certains traitements thermaux et Colosses pour ses eaux froides.
Aussi, l'eau bouillante en provenance de Hiérapolis, qui transitait par un aqueduc, arrivait tiède à Laodicée.

Les eaux bouillantes arrivent tièdes à Laodicée, ce qui les rend excellentes pour des bains thérapeutiques mais tout a fait imbuvables.
"Ainsi, parce que tu es tiède." Cette tiédeur est offensante, c’est pourquoi le Seigneur déclare qu’il les vomira comme de la nourriture nauséabonde. Cette image indique son dégoût.
"je te vomirai de ma bouche." Tout comme l’eau sale et tiède de Laodicée, les membres de l'Églises, hypocrites prompts à se bercer d’illusions dégoûtaient le Seigneur Yeshoua.


- Celui qui est bouillant, c’est celui qui est spirituellement vivant et qui possède la ferveur d’une vie transformée.
Être bouillant, c’est être tout entier pénétré du feu de cet Esprit qui sanctifie (comparez Romains 12:11).

"Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur."
Par contre, celui qui est froid, c’est indubitablement celui qui rejette Jésus-Christ. L’Évangile ne lui fait ni chaud ni froid ; il ne suscite en lui aucune réponse spirituelle. Il ne s’intéresse nullement à Christ, à sa Parole ou à son Église. Et il ne s’en cache pas ; il n’est pas hypocrite.
Être froid, c’est la condition de l’homme naturel, inconverti, étranger à la vie de l’Esprit de Dieu ;

- Le froid pourra sentir un jour vivement sa pauvreté, sa misère, ses péchés, et se convertir au Sauveur, lorsqu’il s’offrira à lui (Matthieu 21:31) ;
"Lequel des deux a fait la volonté du père? Ils répondirent: Le premier. Et Jésus leur dit: Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu."
- Le tiède connaît tout ce qui aurait dû opérer cette œuvre en lui, et l’Évangile est devenu pour lui un SEL qui a perdu sa saveur.

l’Eglise de Laodicée n’était pas froide  elle ne rejetait pas Christ ouvertement - mais pas fervente non plus; elle manquait de zèle spirituel. Ses membres étaient tièdes, ils prétendaient hypocritement connaître Christ, mais sans vraiment lui appartenir.
Celui qui est tiède n’appartient à aucune de ces deux catégories (chaud et froid). Il n’est pas véritablement sauvé, mais il ne rejette pas ouvertement l’Évangile. Il fréquente une Église et il affirme connaître le Seigneur. À l’instar des pharisiens, il se contente de pratiquer une religion marquée par la suffisance ; c’est un hypocrite qui joue un jeu.
Voici comment le Seigneur Jésus-Christ décrit ce genre de personne :
Matthieu 7:21   Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
 Le tiède est celui qui connaît l’Évangile, mais que tous les moyens de grâce, tout l’amour du Sauveur n’ont pu gagner assez pour l’arracher à lui-même et au monde .
Matthieu 6:24  Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.

Matthieu 12:30  Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse.
Jacques 4:4  Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.

1 Jean 2:15  N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ;
Il n’y a en lui ni force, ni activité, ni progrès, ni sentiment de ce qui lui manque (Apo 3:17) ; c’est un état stationnaire de paresse morale, d’impuissance, de langueur.
Les gens tièdes sont comme les Juifs incrédules de qui Paul s’est plaint comme ceci : « Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence » (Romains 10:2).
Ce sont des gens qui, « ayant l’apparence de la piété, [renient] ce qui en fait la force » (2Timothée 3:5).

Une hypocrisie si odieuse donne la nausée à Christ.

Malheureusement, de telles Églises tièdes sont monnaie courante de nos jours, ce qui rend la lettre à l’Église de Laodicée particulièrement pertinente et actuelle.

Comme nous l’avons fait remarquer antérieurement, Laodicée est à l’époque une ville très prospère. Cette richesse procure aux membres de son Église un faux sentiment de sécurité, car ils s’imaginent que leur richesse spirituelle est le reflet de la richesse matérielle de leur ville.
Ils sont riches en matière d’orgueil spirituel, mais pauvres en matière de grâce salvatrice. Croyant qu’on devrait les envier, ils ne réalisent pas qu’on devrait plutôt avoir pitié d’eux.
Leur gnosticisme naissant, les pousse à croire qu’ils ont atteint un degré de connaissance exalté. Il ne fait aucun doute qu’ils regardent de haut les gens simples qui acceptent pleinement les enseignements bibliques portant sur la personne et l’œuvre de Jésus-Christ et s’en satisfont.
Mais comme Yeshoua l’a souligné, quelqu’un comme eux est en réalité malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.

(A. - Le gnosticisme est la doctrine selon laquelle une certaine connaissance apporte à l'homme le salut. Une certaine connaissance, non pas toute connaissance. Si l'on appelle gnoses les doctrines suivant lesquelles la connaissance en général est ce qui sauve, non seulement il faut faire entrer dans la gnose un très grand nombre de philosophies et de religions, en commençant par le platonisme et en descendant jusqu'au scientisme, mais ce nom ne convient plus à la gnose des premiers siècles. Philos., Relig., 1957, p. 34-7.
B. - [Correspond à gnose B] THÉOL. CHRÉT. Ensemble des doctrines dualistes qui, durant les premiers siècles du christianisme, ont été rejetées comme hérétiques par l'Église. Philosophes grecs et chrétiens orthodoxes reprochèrent au « gnosticisme » de prétendre atteindre au salut et à la perfection sans effort moral, sans une véritable transformation de l'homme. Pour le « gnosticisme », le gnostique est sauvé par nature (Encyclop. univ.1970, p. 787).)

Si l’on se complaît dans ce que l’on a reçu, on risque d’oublier le donateur et perdre le contact avec lui. La chaleur de l’amour n’est plus entretenue et il ne reste que l’enflure de la connaissance. Il en résulte une totale cécité spirituelle.


Laodicée était la dernière et la plus fautive des sept églises d’Asie. Dans ce texte, notre Seigneur Jésus se nomme lui-même « l’Amen », Celui qui est immuable et qui accomplit inéluctablement Ses desseins et Ses promesses.
L’amour du Seigneur reste encore, et il invite à la repentance. C’est encore le temps de la grâce, le temps où une pleine restauration est possible. Si notre cœur s’est attiédi, si nos connaissances sont supérieures à nos affections, revenons à Jésus avec humiliation. Il nous fera retrouver une heureuse communion avec lui.

Le Seigneur donne la solution pour sortir de cette impasse fatale : revenir à lui pour recevoir de lui la justice divine (l’or) au lieu de l’autosatisfaction, un témoignage immaculé (les vêtements blancs) au lieu de l’auto-approbation, et la capacité de discerner son véritable état (le collyre), par l’écoute du Saint Esprit au lieu de l’autosuffisance.

Est-il entendu ? — Sans doute pas ! puisque c’est derrière la porte que le Seigneur adresse son dernier appel. Et il le fait, non plus à l’église dans son ensemble, mais à chaque croyant en particulier.

   Ne serait-ce pas le moment de tendre l’oreille pour saisir cet appel ?

lundi 27 février 2017

Le Craignant-Dieu et le Prosélyte

La crainte de Dieu est le respect qu’à l’homme pour Dieu:

Job 28:28  "Puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse ; S’éloigner du mal, c’est l’intelligence."


Psaumes 111:10  "La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse ; Tous ceux qui l’observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais.
"

Proverbes 1:7   "La crainte de l’Eternel est le commencement de la science ; Les insensés méprisent la sagesse et l’instruction."

Proverbes 9:10  "Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel ; Et la science des saints, c’est l’intelligence."
* 
Dans l’Ancien Testament, cette attitude est fondamentale.
Cette crainte est inspirée par Dieu lui-même pour que l’homme obéisse à ses commandements et haïsse le mal. 

Dieu bénit ceux qui le craignent:
Psaumes 34:11  (34-12) "Venez, mes fils, écoutez-moi ! Je vous enseignerai la crainte de l’Eternel."

Jérémie 2:19  "Ta méchanceté te châtiera, et ton infidélité te punira, Tu sauras et tu verras que c’est une chose mauvaise et amère D’abandonner l’Eternel, ton Dieu, Et de n’avoir de moi aucune crainte, Dit le Seigneur, l’Eternel des armées."

Dans Génèse  31:42,53, 


Genèse 31:42  "Si je n’eusse pas eu pour moi le Dieu de mon père, le Dieu d’Abraham, celui que craint Isaac, tu m’aurais maintenant renvoyé à vide. Dieu a vu ma souffrance et le travail de mes mains, et hier il a prononcé son jugement."
Genèse 31:53  "Que le Dieu d’Abraham et de Nachor, que le Dieu de leur père soit juge entre nous. Jacob jura par celui que craignait Isaac.

"
Dieu est appelé la Terreur d’Isaac parce qu’Isaac le craignait et l’adorait.
Lorsque les Hébreux entrèrent dans la Terre promise, Dieu envoya sa terreur devant eux, détruisant les Cananéens ou les impressionnant au point de les défaire devant l’armée israélite :



Exode 23:27 "J’enverrai ma terreur devant toi, je mettrai en déroute tous les peuples chez lesquels tu arriveras, et je ferai tourner le dos devant toi à tous tes ennemis."

Exode 23:28  "J’enverrai les frelons devant toi, et ils chasseront loin de ta face les Héviens, les Cananéens et les Héthiens."


*  Dans le Nouveau Testament (en particulier les  quatre évangiles et les Actes), la crainte s’applique aux disciples et premiers chrétiens qui marchaient « dans la crainte du Seigneur » (Actes 10:2). 


La crainte de Dieu stimule la sanctification et l’amour fraternel :


2 Corinthiens 7:1   "Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu."

Ephésiens 5:21  "vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ."



Les non-croyants sont gagnés par la peur du jugement:

Hébreux 10:27  "mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles."

Apocalypse 21:8  "Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort."
 Lors de la prédication de Paul, le gouverneur Félix fut saisi de crainte :
Actes 24:25  "Mais, comme Paul discourait sur la justice, sur la tempérance, et sur le jugement à venir, Félix, effrayé, dit : Pour le moment retire-toi ; quand j’en trouverai l’occasion, je te rappellerai.

Le Saint-Esprit utilise souvent la crainte pour amener des gens à la conversion:"

Actes 16:29  "Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra précipitamment, et se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas ;

"





Craignant-Dieu (Grec sebomenos ou phoboumenos ton theon).
Le craignant-Dieu, qui se distingue du prosélyte est un païen pieux non circoncis qui fréquente la synagogue, fait des aumônes, respecte le sabbat et les prescriptions alimentaires (par exemple Corneille : Actes 10:2). 


Actes 10:2  "Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison ; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement.

"
Dans la religion juive, les « craignant-Dieu » étaient des non-Juifs qui fréquentaient la synagogue sans se plier à toutes les coutumes juives (Actes 10:2 cf. Philippiens 2:12).


Philippiens 2:12  "Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ;"

Le mot craindre a le même sens que dans l’expression « crainte de Dieu », c’est-à-dire respect, obéissance à ses commandements. 


Le craignant-Dieu révère le Dieu d’Israël contrairement aux païens qui n’ont aucun respect pour lui. 

L’apôtre Paul a rencontré des craignant-Dieu à Antioche de Pisidie, Philippes, Thessalonique, Athènes et Corinthe :
Actes 13:16  "Paul se leva, et, ayant fait signe de la main, il dit : Hommes Israélites, et vous qui craignez Dieu, écoutez !"

Actes 16:14  "L’une d’elles, nommée Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, était une femme craignant Dieu, et elle écoutait. Le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour qu’elle fût attentive à ce que disait Paul.""

Actes 17:4  "Quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, ainsi qu’une grande multitude de Grecs craignant Dieu, et beaucoup de femmes de qualité."

Actes 17:17  "Il s’entretenait donc dans la synagogue avec les Juifs et les hommes craignant Dieu, et sur la place publique chaque jour avec ceux qu’il rencontrait."

Actes 18:7   "Et sortant de là, il entra chez un nommé Justus, homme craignant Dieu, et dont la maison était contiguë à la synagogue."




 Prosélyte, (grec qui est venu s’ajouter): 
Personne d’origine païenne, mais convertie au judaïsme.




Les Pharisiens couraient la mer et la terre pour faire un prosélyte : 


Matthieu 23:15  Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous.


Il y avait des prosélytes à Jérusalem, lors de l’effusion du Saint-Esprit :


Actes 2:10  "la Phrygie, la Pamphylie, l’Egypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes,

"

Nicolas, l’un des 7 diacres de l’Église primitive, était prosélyte d’Antioche, ville comptant beaucoup d’adeptes du judaïsme. À Damas, les femmes prosélytes étaient fort nombreuses. L’Éthiopien, ministre de Candace, était évidemment un adepte du judaïsme.


Actes 6:5  "Cette proposition plut à toute l’assemblée. Ils élurent Etienne, homme plein de foi et d’Esprit-Saint, Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas, et Nicolas, prosélyte d’Antioche."



Actes 8:27  "Il se leva, et partit. Et voici, un Ethiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d’Ethiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer, 

À Antioche de Pisidie, un grand nombre de prosélytes suivit Paul et Barnabas 

"

Actes 13:43  "et, à l’issue de l’assemblée, beaucoup de Juifs et de prosélytes pieux suivirent Paul et Barnabas, qui s’entretinrent avec eux, et les exhortèrent à rester attachés à la grâce de Dieu."



Les rabbins distinguaient 2 catégories de prosélytes:

1. Les prosélytes de la justice : ils adhéraient à la circoncision, au baptême, offraient des sacrifices, pratiquaient le judaïsme intégral.
2. Les prosélytes de la porte, moins avancés, suivaient les « 7 préceptes de Noé », c’est-à-dire s’engageaient à ne pas blasphémer, voler, tuer, tomber dans l’idolâtrie, ou commettre un inceste. En outre ils respectaient les autorités civiles et ne consommaient pas de chair avec son sang :


Genèse 9:4 " Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang."
Genèse 9:5  "Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de vos âmes, je le redemanderai à tout animal ; et je redemanderai l’âme de l’homme à l’homme, à l’homme qui est son frère."

Genèse 9:6  "Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l’homme à son image."


Mais ne se soumettaient ni à la circoncision ni à l’ensemble des ordonnances juives. 


Notons cependant que le Nouveau Testament emploie plutôt les expressions : prosélyte, et craignant-Dieu.


Actes 10:2 " Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison ; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement."

Actes 13:43  "et, à l’issue de l’assemblée, beaucoup de Juifs et de prosélytes pieux suivirent Paul et Barnabas, qui s’entretinrent avec eux, et les exhortèrent à rester attachés à la grâce de Dieu."

Actes 16:14  "L’une d’elles, nommée Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, était une femme craignant Dieu, et elle écoutait. Le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour qu’elle fût attentive à ce que disait Paul."

Actes 17:4  "Quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, ainsi qu’une grande multitude de Grecs craignant Dieu, et beaucoup de femmes de qualité."

Actes 18:7   "Et sortant de là, il entra chez un nommé Justus, homme craignant Dieu, et dont la maison était contiguë à la synagogue.

"

Les prosélytes, comme nous venons de le voir, étaient les païens rattachés au judaïsme, tandis que les « craignant-Dieu » étaient des païens pieux qui, sans aller jusque là, fréquentaient fidèlement la synagogue.

dimanche 26 février 2017

L'Arbre de Vie



Le jardin d'Éden représente l'univers où apparaît la vie.
Dieu y plante de nombreux arbres et deux de ceux-ci sont plus particuliers.
Ils sont appelés « arbre de vie » et « arbre de la connaissance du bien et du mal ».
Dans le jardin d’Éden, l’arbre de la vie donne la vie éternelle.
"YHWH Élohim fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal." Genèse 2:9
Quand Adam et Ève eurent enfreint le commandement de Dieu (c’est-à-dire qu’ils mangèrent des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal),
"YHWH Élohim donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; 17mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras." Génèse 2:16-17
Adam et Ève commettent une faute en saisissant le fruit de cet arbre car cela constitue une tentative d'échapper à la condition humaine. L'harmonie paradisiaque est ainsi rompue.
Dieu les éloigna de l’arbre de la vie qui donnait la vie éternelle : il les chassa loin du jardin d’Éden et mit à demeure des chérubins ainsi que « la flamme de l’épée qui tournoie » pour protéger l’accès à cet arbre.  C'est pourquoi l'accès à l'arbre de vie (immortalité) est désormais coupé à l'être humain
"L’Eternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement.
Et l’Eternel Dieu le chassa du jardin d’Eden, pour qu’il cultivât la terre, d’où il avait été pris.
C’est ainsi qu’il chassa Adam ; et il mit à l’orient du jardin d’Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie." Genèse 3:22-24
Les Babyloniens se représentaient l’arbre de la vie comme produisant des fruits donnant la vie éternelle et que seuls les dieux pouvaient toucher.


Dans les Proverbes, l’arbre de la vie est une expression figurée s’appliquant

à la sagesse (cf.Proverbes 3:18  "Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, Et ceux qui la possèdent sont heureux.")

, à une langue douce (= qui ne dit rien de méchant : Proverbes 15:4   "La langue douce est un arbre de vie, Mais la langue perverse brise l’âme.")

, au bon fruit que produit l’homme juste (= ses bonnes actions : Proverbes 11:30   Le fruit du juste est un arbre de vie, Et le sage s’empare des âmes.")

et à un désir exaucé (Proverbes 13:12  "Un espoir différé rend le cœur malade, Mais un désir accompli est un arbre de vie.").





L'arbre symbolise non seulement le principe même de la vie mais tout ce qui la régénère, ce qui guérit ou fait quitter une situation éprouvante.
Une vision d'Ézéchiel l'illustre bien. Du temple jaillit une source dont l'eau descend jusqu'à la mer Morte. Cette eau fait naître la vie partout où elle passe. La vision culmine par la mention d'arbres poussant et produisant à chaque mois des fruits, sans interruption.
Leurs fruits serviront de nourriture, et leurs feuilles de remède. (Ézéchiel 47, 12)
Les fruits et les feuilles de ces arbres symbolisent le retour en grâce du peuple après l'épreuve de l'Exil


L’arbre de vie symbolise également Yeshoua Le Messie qui donne la vie éternelle aux vainqueurs:
Apocalypse 2:7  "Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu."
Apocalypse 22:2  "Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations."
Apocalypse 22:14  "Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !"

L’arbre de vie évoque cette nourriture complète et variée que Yeshoua a pour les siens, et qu’il est lui-même pour eux.
Telle est la bénédiction des rachetés.

"mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. "
Jean 4:14 ; 
"Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel;
car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.
Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain.

Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
Mais, je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point." Jean 6:32-35, 
 
"Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.
Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant: Comment peut-il nous donner sa chair à manger?
Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes.
Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.
Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.

Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.

C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts: celui qui mange ce pain vivra éternellement."

Jean 6: 51-58

samedi 25 février 2017

Les Mystères d'Élohim

Dans la Bible le mystère désigne une vérité précédemment cachée, non révélée dans l’Ancien Testament, mais mise en lumière dans le Nouveau.

(a)   Le mystère du royaume des cieux (Matthieu 13:3-50; Marc 4:1-25; Luc 8:4-15).
(b)    Le mystère de l’enlèvement (1Corinthiens 15:51-52; 1Thimothée 4:16).
(c)    Le mystère de l’Église, Corps de Christ (Ephésiens 3:1-11; 6:19; Colossiens 4:3; Romains 16:25).
(d)    Le mystère de l’Église, Épouse de Christ (Ephésiens 5:28-32).

(e)    Le mystère de Christ demeurant dans le chrétien (Galates 2:20; Colossiens 1:26-27).

(f)    Le mystère du Christ incarné (Colossiens2:2, 9; 1Corinthiens 2:7).

(g)    Le mystère de l’impiété (1Timothée 3:16).

(h)    Le mystère de l’iniquité (2Thimothée 2:3-12; Matthieu13:33).

(i)    Le mystère de l’aveuglement présent d’Israël (Romains 11:25).

(j)    Le mystère des sept étoiles (Apocalypse 1:20).

(k)    Le mystère de Babylone la prostituée (Apocalypse 17:5, 7).

(l)    Le mystère de Dieu (Apocalypse 10:7; 11:15-19).

vendredi 24 février 2017

Greffé à l'olivier franc

la greffe en fente principalement pour les fruitiers à pépins sur porte-greffe de diamètre inférieur à 2 cm ;

En horticulture et arboriculture, le greffage est un mode de reproduction végétative qui consiste à implanter dans les tissus d'une plante (nommée "porte-greffe") un bourgeon ou un fragment quelconque (nommé "greffon"), prélevé sur une autre plante ou de la même plante, pour que celui-ci continue à croître en faisant corps avec la première.
La greffe est le résultat de cette opération.
En vieux français, greffer se disait « enter ».

 
la greffe en écusson, la plus utilisée pour les fruits à noyaux et à privilégier à chaque fois que cela est possible car c'est la greffe la moins agressive ;



Afin de conserver toutes les caractéristiques génétiques d'un arbre fruitier, il est indispensable d'effectuer le greffage qui permet de multiplier les arbres fruitiers.
avoir un arbre vigoureux en optant pour un porte-greffe adapté : porte-greffe franc le plus connu et qui donnera une grande robustesse au fruitier ;
Les Romains, pionniers dans de nombreux domaines, nous ont légué des techniques de greffage

Cette technique permet au niveau d'une oliveraie :
  • d'installer des greffons de cultivars (variétés)
  •  réputés productifs sur des oliviers qui sont régulièrement sans récolte.

La première raison, qui est la plus importante, est de reproduire une variété identique à son original. Le greffon détermine la variété souhaitée, en donnant les fruits à l'identique.
En effet, disons qu’on découvre une mangue exceptionnelle par sa qualité, on l’appellera ici Mangue Julie, et que l’on souhaite reproduire ce manguier. Si on conserve son noyau pour les semer, les arbres qui naîtront de cette mangue ne seront pas des Mangue Julie, mais bien des manguiers différents portant certaines caractéristiques du manguier Julie original.
À l’image de tout être humain qui porte quelques traits de ressemblance avec ses parents, sans pour autant en être une copie conforme et tout en étant différent de ses frères et sœurs, ainsi sont les arbres fruitiers.
Même les pépins issus d’une même pomme donneront chacun un pommier avec des caractéristiques différentes.
C’est donc là que le greffage prend toute son importance : il permet de reproduire exactement la même variété.


- Le porte-greffe, c’est l’arbre sur lequel on viendra greffer le bourgeon de la variété à propager. C’est lui qui fournira les racines de l’arbre. Son importance est primordiale, car il influence l’arbre sur plusieurs points. D’abord, c’est lui qui décidera de la vigueur (grandeur) de l’arbre, mais aussi la durée de vie. le porte-greffe permet à l’arbre de s’implanter dans un sol (ancrage plus ou moins solide) et de s’adapter à ce sol.
Quand on choisit un arbre fruitier, il est essentiel de vérifier que la variété choisie est rustique, résistante.
La plupart des gens qui cherchent des arbres fruitiers font attention à ce facteur. Cependant, ce qu’ils oublient souvent, c’est de vérifier la rusticité de leur porte-greffe!
Si votre porte-greffe est rustique comme il se doit, la greffe ne demande aucun soin particulier
Oui, le greffage influence la précocité de la fructification. Cela est dû au fait que le bois qu’on greffe est mature, il provient d’un arbre déjà entré en production.
Utiliser un porte-greffe vigoureux comme les francs (des plants obtenus à partir d’un semis), un plant sauvage et non greffé.Le semis est le procédé naturel : on sème des graines (pépins ou noyaux) contenues dans le fruit. Appelés « francs de semis »ou « sauvageons », les arbres obtenus par semis sont toujours très vigoureux.
Les francs sont issus de semis. On les trouve encore dans les vergers de plein vent, où ils forment des arbres de haute tige, qui vivent longtemps. Leur enracinement pivotant et puissant assure un ancrage solide.




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L'apôtre Paul fait de la greffe de l'olivier une figure de la vocation des Gentils, qui ont été entés des branches de l'olivier sauvage sur l'olivier franc, c'est-à-dire, sur le tronc d'Israël (Romains 11:17-24). L'application spirituelle de cette comparaison est claire par elle-même ;

la greffe est un procédé inverse de celui qu'indique ici l'apôtre :
la vrai méthode serait celle-là: c'est la branche d'olivier franc qui est entée sur le tronc d'olivier sauvage.

Si toi, tu as été coupé de l’olivier naturellement sauvage, et enté contrairement à ta nature sur l’olivier franc, à plus forte raison eux seront-ils entés selon leur nature sur leur propre olivier. Romains 11:24
Romains 11: 25-36: cf. Ésaïe 59:19-21. Jérémie 31:31-40. Ézéchiel 36:23, etc.; 37. Osée 3:4, 5. Ésaïe 54:7-10.
Les païens sont greffés sur un olivier franc. Comme le dit Paul, ce procédé est « contre nature ».

1° L'apôtre Paul se serait-il grossièrement trompé en empruntant une image à une technique qu'il aurait mal connue?

Il aurait sciemment interverti le procédé pour faire entendre que la grâce de Dieu peut opérer dans le domaine spirituel une rénovation que l'homme est incapable de provoquer dans le domaine agricole ;

En arboriculture, le fait que l'olivier sauvage (greffon) soit greffé à l'olivier franc (porte-greffe) amènerait l'olivier sauvage à donner des fruits de la même variété: sauvage.`
Je greffe un greffon de  manguier Julie sur un porte-greffe de mangot vert vigoureux et rustique j'obtiens de belles mangues Julie.
Je greffe un greffon olivier sauvage sur un porte-greffe d'olivier rustique, franc, vigoureux j'obtiens de belles olives sauvages !!!       Un non-sens:  Élohim ne veut pas que nous portions les fruits du paganisme!
 
Il aurait fallu que le greffon de l'olivier franc (Israël) soit greffé sur le porte-greffe de l'olivier rustique sauvage pour obtenir des belles olives issues de l'olivier franc, lignée privilégiée d'Élohim au cours des siècles.
Normalement, lorsque le greffon sauvage est mis sur l’arbre franc, c’est sa nature sauvage qui envahit l’arbre.
Inversement, quand un greffon bon est mis sur un arbre mauvais, sa nature bonne se répand dans tout l’arbre.

Il y a une raison à cela pour que l'apôtre ait interverti le sens du greffage de l'olivier :

Si le greffon de l'olivier franc est enté sur le porte-greffe de l'olivier sauvage, cela est normal en arboriculture, mais spirituellement cela voudrait dire que l'olivier franc se nourrirait des racines du paganisme, en puisant dans les racines de l'olivier sauvage.  INCONCEVABLE!Paul a privilégié les racines au détriment de la technique de greffage. L'image du monde païen greffé à l'olivier franc a été ainsi inversée. 
Il est à noter que la nation d’Israël fut la première à faire partie de cette lignée privilégiée.
Elle était jadis le peuple terrestre choisi par Dieu.
À cause de son rejet du Messie, quelques-unes de ses branches ont été retranchées et ainsi les Juifs ont perdu leur position de «fils favori».
Les païens ont été greffés sur l’olivier franc et sont devenus participants, avec les Juifs croyants, de la racine nourricière. La racine nous renvoie à Abraham, avec lequel la lignée privilégiée commence. Le mot nourricière évoque la sève qui monte de la racine de l’olivier et lui permet de produire ses riches récoltes d’olives et d’huile en abondance.
Ainsi la sève symbolise ici les privilèges que reçoit le rameau d’olivier sauvage grâce à son union avec l’olivier franc. 

L'application spirituelle de cette comparaison est claire par elle-même

Elohim avait décidé de mettre à part un peuple particulier pour lui faire partager son intimité. Ce peuple serait séparé du reste du monde et jouirait de privilèges spéciaux, en bénéficiant de ce que l’on appelle aujourd’hui : « le statut de la nation la plus favorisée ». Tout au long de l’histoire, Dieu posséderait un cercle spécial d’intimes.
Il s’agit de tous ceux qui auront été sauvés entre la Pentecôte et l’enlèvement, Juifs et non-Juifs (cf. Actes 15:14; Ephésiens 4:11-13; 1Corinthiens 12:12-13).

Paul n’enseigne pas qu’un païen converti peut être coupé de l’arbre et ainsi perdre son salut. L’apôtre se contente d’affirmer que si Dieu n’a pas épargné la nation d’Israël lorsqu’elle a sombré dans l’apostasie, il n’épargnera pas non plus les « croyants » qui deviennent apostats. La communauté « chrétienne » prend aujourd’hui le même chemin qu’Israël autrefois, et Dieu la rejettera et la jugera (cf. 1Timothée 4:1-3; 2Pierre 2:1-22; Apocalypse 3:14-22; 17:3-18).

Paul donne la raison de ses explications concernant la totalité des païens : « Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère » (Romains 11:25).
Dans la Bible le mystère désigne une vérité précédemment cachée, non révélée dans l’Ancien Testament, mais mise en lumière dans le Nouveau.

L’olivier représente les bénédictions promises à la postérité d’Abraham.
Genèse 12:3  Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
Galates 3:6  Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice,
Galates 3:7  reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d’Abraham.
Galates 3:8  Aussi l’Ecriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi !
Galates 3:9  de sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant.


N’oublions pas non plus que l’olivier sauvage ne représente pas l’Église mais l’ensemble des païens. Sinon cela laisserait supposer que de vrais croyants pourraient être retranchés de la faveur de Dieu, éventualité dont Paul a déjà démontré l’impossibilité.

Romains 8:38  Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, (8-39) ni les puissances,
Romains 8:39  ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.


Si le rejet des Juifs n’était pas total, il n’est pas non plus final. Ils ne sont pas tellement tombés qu’ils ne doivent jamais se relever.
Le but de Dieu n’a pas été de rejeter son peuple entièrement ; mais il a voulu d’abord faciliter par son rejet temporaire les progrès de l’évangile parmi les Gentils, et finalement faire de la conversion des Gentils le moyen de conversion des Juifs, 

 Combien est admirable la sagesse de Dieu telle qu’elle se manifeste dans le plan et la conduite de l’œuvre de la rédemption ! de lui, par lui, et pour lui sont toutes choses ; à lui soit la gloire à jamais. Amen.

Romains 11:33   O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles ! Car
Romains 11:34  Qui a connu la pensée du Seigneur, Ou qui a été son conseiller ?
Romains 11:35  Qui lui a donné le premier, pour qu’il ait à recevoir en retour ?
Romains 11:36  C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les

jeudi 23 février 2017

Parabole de l'Arbre Roi

Les arbres partirent pour aller OINDRE un roi et le mettre à leur tête. Ils dirent à L'OLIVIER: Règne sur nous. Mais l’olivier leur répondit: Renoncerais-je à mon huile, qui m’assure les hommages de Dieu et des hommes, pour aller planer sur les arbres?
Et les arbres dirent au FIGUIER: Viens, toi, règne sur nous. Mais le figuier leur répondit: Renoncerais-je à ma douceur et à mon excellent fruit, pour aller planer sur les arbres?     

Et les arbres dirent à la VIGNE: Viens, toi, règne sur nous. Mais la vigne leur répondit: Renoncerais-je à mon vin, qui réjouit Dieu et les hommes, pour aller planer sur les arbres?
Alors tous les arbres dirent au BUISSON D’ÉPINES: Viens, toi, règne sur nous.
Et le buisson d’épines répondit aux arbres: Si c’est de bonne foi que vous voulez m’oindre pour votre roi, venez, réfugiez-vous sous mon ombrage; sinon, un feu sortira du buisson d’épines, et dévorera les CÈDRES du Liban. Juges 9:8‭-‬15


Dans ce récit imagé, l’olivier, le figuier et la vigne représentent des personnes qui produisent beaucoup de fruits pour Dieu. Elles ne prétendent pas à une gloire ou à un pouvoir égoïste et personnel.

L’olivier, dont l’huile était offerte à Dieu, nous parle de l’homme qui rend à Dieu l’honneur qui lui est dû. Il le fait par son témoignage et son service accompli dans la dépendance de l’Esprit. Il reflète les caractères de Jésus, appelé en Jérémie : « Olivier vert, beau de son fruit excellent » (Jérémie 11:16).

C’est sur la racine de cet « olivier » que les croyants des nations ont été greffés (Romains 11:16-24) pour bénéficier de bénédictions qui ne sont plus terrestres, comme celles réservées initialement à Israël, mais spirituelles et célestes.
L'huile ou la graisse de l'olivier, figure du Saint Esprit, seule puissance du chrétien
Le figuier produit un fruit bon et doux. Il représente les caractères moraux qui se développent sur la base de la justice de Christ dont le croyant est revêtu.
Rien de bon ne peut être produit sur la base de la propre justice : « On ne récolte pas des figues sur des épines » a dit le Seigneur (Luc 6:44).
Par contraste, le croyant qui réalise sa position en Christ peut manifester, même sous le feu de l’épreuve, « le fruit paisible de la justice » (Hébreux 12:11).
La douceur et le bon fruit (du figuier) autrement dit les oeuvres de la foi.

Les figues sont efficaces pour soulager et guérir les blessures (2Rois 20:7 ; Esaïe 38:21). En ce sens, elles peuvent nous parler aussi de ceux qui procurent la paix et apaisent les aigreurs ou les conflits. Sommes-nous des hommes de paix « remplis du fruit de la justice, qui est par Jésus Christ, à la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1:11) ?
La vigne représente la joie. Celle de Dieu d’abord, celle des hommes ensuite. Déjà dans l’AncienTestament, la joie de l’Éternel était d’avoir sa place reconnue au milieu de son peuple. Il avait pris tant de peine pour Israël, sa vigne (Esaïe 5:1,2) ! Et la joie du peuple était de marcher à la lumière de sa face (Psaumes 89:15).

La joie du Seigneur Jésus est d’avoir auprès de lui, et pour toujours, ceux qu’il a aimés et pour lesquels il s’est livré (voir Hébreux 12:2).

Quant à la joie du croyant, elle vient de la communion qu’il peut avoir avec Dieu, connu comme Père, et avec son Fils Jésus Christ. L’apôtre Jean nous dit que c’est là une joie complète (1Jean 1:3,4). Elle peut rayonner autour du croyant et en lui comme un fruit de la vie divine. Produite par l’Esprit, elle est encadrée par l’amour et la paix (Galates 5:22).

N’abandonnons pas cette joie-là, profonde et durable, pour les joies fausses et passagères que le monde offre. Si les difficultés du chemin jettent parfois une ombre sur cette joie, rappelons-nous que nous la goûterons bientôt en plénitude et pour toute l’éternité, dans la présence de Jésus.

Le moût (vin) réjouissant Dieu et les hommes, image des joies de la communion avec Dieu et les uns avec les autres.

 L’épine est l’emblème de la malédiction liée au péché. Elle représente aussi les prétentions de toutes natures qui peuvent germer dans nos cœurs. Inviter les hommes à s’abriter sous son ombre, quelle dérision et quel orgueil !
Le salut, le repos et la paix ne se trouvent qu’en YESHOUA LE MESSIE.
Lui seul est digne de régner sur les hommes et dans nos cœurs. Dans un temps futur il établira son règne de justice et de paix sur tout l’univers.


L’olivier, le figuier et la vigne sont l’image de quelques caractères manifestés en perfection par le Seigneur Jésus. C’est en l’imitant, Lui, que nous pourrons porter du fruit pour la gloire de Dieu.



Ce court verset introduit une parabole assez humoristique et très instructive concernant les conducteurs. Elle est prononcée par Jotham, le plus jeune fils de Gédéon, qui a échappé de justesse à la folie meurtrière de son frère Abimélec qui voulait dominer sur le peuple. Elle donne un test sûr pour détecter les leaders imposteurs.

La parabole est très simple. Désirant établir un roi sur eux, les arbres demandent premièrement à l’olivier, puis au figuier, puis à la vigne de régner sur eux. L’olivier répond : « Laisserais-je ma graisse, par laquelle on honore par moi Dieu et les hommes, et irais-je m’agiter pour les arbres ? » Les deux autres, le figuier comme la vigne, répondent dans le même sens.

Pourquoi les trois refusent-ils de régner sur les arbres ?
 
Parce qu’il leur faudrait échanger la place bien définie et la fonction très utile que Dieu leur a données pour jouer un rôle qui consiste à « s’agiter ».
Or quelle est la marque distinctive d’un bon conducteur ? - L’amour pour les âmes, le dévouement, l’humilité, autrement dit rien à voir avec l’agitation qui n’est qu’apparence.
Rappelons-nous les paroles du Seigneur : « Je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Luc 22:27).

Mais les arbres persistent et veulent avoir quelqu’un qui les gouverne, alors ils s’approchent de l’épine qui accepte volontiers l’offre qui lui est faite.
Quelles sont ses qualifications pour diriger ?
La production d’épines qui blessent quiconque s’approche trop près ! La promesse d’une protection sous son ombre, dont on sait qu’elle est peu abondante ! Les épines ont peu d'ombre.
Et la menace de brûler ceux qui osent refuser son autorité, même le cèdre du Liban, s’il ne se plie pas !

Hélas, une belle apparence, un langage pseudo-spirituel, des diplômes réputés peuvent nous amener à choisir des conducteurs qui dominent sur les frères et sœurs, et s’attaquent à ceux qui vivent vraiment pour le Seigneur.
Le NouveauTestament en nomme au moins un : Diotrèphe (3Jean 1:9,10), mais depuis, ils ont été nombreux dans l’Église du Seigneur.
Seigneur, accorde-nous des conducteurs qui ne cherchent pas à dominer, mais qui soient les modèles du troupeau (1Pierre 5:3) !

Dans son récit, trois arbres refusent d’aller s’agiter pour les autres arbres.
Ils représentent, selon la Parole, les divers caractères d’Israël sous la bénédiction de l’Éternel. L’olivier dit : « Laisserais-je ma graisse, par laquelle on honore par moi Dieu et les hommes, et irais-je m’agiter pour les arbres ? » (v. 9).
L’huile correspond à l’onction et à la puissance de l’Esprit Saint par laquelle Dieu et les hommes sont honorés. L’Israël de Dieu ne pouvait réaliser cette puissance spirituelle qu’en se séparant entièrement des nations et de leurs principes. Ces dernières établissaient des rois sur elles (1 Sam. 8: 5), tandis que l’Éternel était le seul dominateur du peuple fidèle.
Le figuier dit : « Laisserais-je ma douceur et mon bon fruit, et irais-je m’agiter pour les arbres ? » (v. 11) car Israël ne pouvait porter du fruit que dans la séparation des nations.
La vigne dit : « Laisserais-je mon moût (vin), qui réjouit Dieu et les hommes, et irais-je m’agiter pour les arbres ? » (v. 13). Le moût (vin), c’est la joie qui se trouve dans la communion mutuelle des hommes avec Dieu.

Cette jouissance, la plus haute qui se pût désirer, était perdue pour Israël, quand il s’accommodait à l’esprit et aux moeurs des nations.

Quelle leçon pour nous, chrétiens !
Le monde, pour l’Église, correspond aux nations d’autrefois.
Si nous obéissons à ses appels, nous abandonnons notre huile, notre fruit, notre moût (vin), c‘est-à-dire notre puissance spirituelle, les oeuvres que Dieu nous a préparées, et la joie de la communion.
Oh ! puissions-nous répondre à toutes les invitations du monde : Laisserais-je ce qui fait mon bonheur et ma force, pour des agitations stériles, ou pour satisfaire les convoitises et les ambitions du coeur des hommes ?
Accepter de régner ici-bas, autrement dit d'y occuper une place éminente, et de nous agiter pour le monde, ce serait nécessairement abandonner ces trois précieux privilèges.
Que le Seigneur nous en garde tous !


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Le Cèdre du Liban: dignité, grandeur, noblesse

2 Rois 14-9; Psaume 80-10; Ezéchiel 17-23

Le cèdre du Liban fut en effet le bois principal du Temple de Salomon : hormis le parquet de cyprès, tout l’intérieur était revêtu de cèdre : poutres, plafond à caissons, lambris sur toute la hauteur des murs ; les portes étaient d’olivier sauvage et de cyprès, le tout sculpté et doré : avec l’or et la pierre, le bois était considéré comme le matériau le plus beau et le plus noble.
Dans le sanctuaire, le « Saint des Saints », aux cloisons de cèdre, se trouve un autel de cèdre doré, ainsi que deux chérubins de 5 m de haut en bois d’olivier sauvage doré ; c’est là que reposera l’arche d’alliance, en présence de Dieu.
Enfin, les murs de la cour intérieure sont constituées d’assises de pierre de taille consolidées tous les trois rangs par un chaînage de madriers de cèdre. Salomon édifia aussi son palais, qui comprenait « la maison de la Forêt du Liban » : le bâtiment tirait son nom d’une grande salle dont le plafond, en poutres et planches de cèdre, reposait sur quarante-cinq colonnes de cèdres du Liban. Le Vestibule du trône était lui aussi entièrement lambrissé de cèdre.
L’ensemble du palais était construit selon la même technique que nous avons rencontrée pour le Temple, associant la pierre taillée et les madriers de cèdre.

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Nous, les greffons sauvages , nous désolidariserons nous de l’olivier franc, en prenant le risque de laisser notre huile de l’Esprit (olivier), de  laisser nos bons fruits sucrés, fruit de l’Esprit, fruit paisible de paix et de justice  et  oeuvres préparées par Élohim ( figuier),
est-ce que nous (sarments), laisserons tomber notre  communion (sève de la vigne), avec notre Seigneur Yeshoua (vigne), qui donne de la joie, par l’amour que nous donnons à Élohim et aux humains (vin: fruit de la vigne). Ce vin qui nous a aussi purifiés de toutes nos souillures.
Nous mettrons nous, sous l’ombre de la mort et du péché, de ce monde souillé, qui nous menace du feu, si nous ne lui obéissons pas, nous menaçant d’un feu sortant de ses épines et qui brûlera même les cèdres du Liban !

L’épine diabolique menace les arbres, par le sort qui lui est réservé lui-même, avec les méchants par l’ Élohim trois fois Saint.
L’épine est menteur, allant jusqu’à proposer de s’abriter sous  son ombrage qu’il n’a pas, contrairement aux Cèdres du Liban.


« Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles ». Apocalypse 20:10
« Alors l’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel ». Genèse 19:24


L’épine ( le mal) voudra s’attaquer au Cèdre du Liban, symbole de la majesté du Très-Haut, dans le sanctuaire Sacré d’Élohim. 

Le cèdre est un  type du Seigneur Yeshoua qui couvrait tout l’intérieur du Temple de Salomon. 

Tous les consacrés en Yeshoua sont couverts intérieurement de la Majesté d’Yeshoua, par le Cèdre, comme l’était le Sanctuaire de Salomon.

L’épine attaque le Cèdre qui représente le Tabernacle de Dieu. 

L’épine est un type d’antéchrist.
L’épine voudrait dévorer Yeshoua et ses consacrées, ennemi d'Elohim: 


« Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation ». Apocalypse 13: 6-7
« Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus. » Apocalypse 12:17



Curieusement ce fut une couronne d’épines qu’on mit sur la tête du fils d’Élohim, YESHOUA HA'MASCHIACH,  pour le ridiculiser.
Un moyen pour satan (l’épine) d’humilier Yeshoua,  de montrer sa domination en couvrant la tête d’Yeshoua, le "roi des juifs".  
satan ignorait le plan du Salut et la résurrection d’Yeshoua,  il pensait que tout serait fini avec la mort de Yeshoua car il n'est pas omniscient comme Elohim :

Ils tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite; puis, s’agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant: Salut, roi des Juifs! Matthieu 27:29

Ne soyons pas tentés d’abandonner tous les avantages de l’olivier, du figuier et de la vigne, en écoutant notre chair, pour vouloir gagner le monde :

Jésus lui dit: Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. Matthieu 4:7

Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme? Matthieu 16:26


lundi 20 février 2017

Yeshoua prie pour tous les Croyants


Prière de Yeshoua pour tous les croyants. 
                      
Jésus prie pour son MINISTÈRE (Jean 17.1-5)
Jésus prie pour ses DISCIPLES (Jean 17.6-19)
Jésus prie pour TOUS les CROYANTS (Jean 17.20-26)

Nous nous intéresserons plus particulièrement à la prière pour les croyants en Jean 17:20-26

Maintenant le Souverain Sacrificateur Yeshoua le Messie  élargit sa prière au-delà des disciples ( v 6-19).

Il pria pour les GÉNÉRATIONS À VENIR. En réalité, tout croyant lisant ce verset peut dire : « Jésus pria pour moi il y a presque 2 000 ans. »

A nouveau Jésus pria ici pour L'UNITÉ PARMI LES CROYANTS, mais cette fois dans la perspective du salut des pécheurs.

Christ ne priait PAS POUR l’unification visible des Églises, mais pour une UNITÉ FONDÉE sur une VÉRITABLE RESSEMBLANCE MORALE.

IL ne parle pas d'uniformité comme dans le mouvement œcuméniste, ,ni d'union, mais d'UNITÉ

Il priait pour que les CROYANTS soient UN afin de REFLÉTER le CARACTÈRE DE DIEU et de CHRIST .

C’est ce qui conduirait le monde à croire que Dieu l’a envoyé. Voilà l’unité qui pousse le monde à dire : « Je reconnais CHRIST en ces CHRÉTIENS de même que l’on a reconnu le PÈRE EN CHRIST. »

Depuis la PENTECÔTE, des gens de TOUTE RACE et de TOUT MILIEU ont trouvé le pardon de leurs fautes en venant au Christ. Ils sont le résultat du travail des apôtres qui ont eux-mêmes tout reçu de Jésus ; lui-même était l’intermédiaire, le PONT, L’ÉCHELLE entre la RACE HUMAINE et le PÈRE.

En outre, Jésus savait d’avance que sa mission réussirait. Il allait mourir, ressusciter, puis envoyer l’Esprit. Ensuite, les premiers croyants annonceraient la bonne nouvelle de l’Évangile et des gens se convertiraient à lui.

Dans l’Ancienne Alliance, les Grands-Prêtres portaient symboliquement les noms des tribus d’Israël gravés sur leur vêtement de fonction. (Exode 28:9, 12, 29).
De la même manière, Jésus, le dernier et le divin Grand-Prêtre, PORTAIT par la PRIÈRE, tous les futurs croyants, dans la présence du Père céleste.
Il priait pour que les disciples soient unis dans un AMOUR DIVIN SURNATUREL et caractérisé par L'OBÉISSANCE aux COMMANDEMENTS de Dieu qui sont clairement donnés dans les Écritures.

Tous les vrais CROYANTS constituent le CORPS du CHRIST sur terre selon l’enseignement du Nouveau Testament.

Leur UNITÉ SPIRITUELLE doit se manifester dans leur manière de vivre et dans leurs rapports les uns avec les autres.
L’ UNITÉ que Jésus désire pour son Église est du MÊME genre que celle qui caractérise la relation du FILS avec le PÈRE.

C’est exactement ce qu’il dit par ces paroles : "Comme toi, Père, tu es en moi et comme moi je suis en toi, qu’ils soient un en nous".

Le Père a réalisé son plan pour l’humanité par l’intermédiaire de son Fils qui a toujours fait ce qui lui était agréable.

Le but de la vie de tout chrétien est le même que celui de Jésus, c’est-à-dire ACCOMPLIR la VOLONTÉ du PÈRE.
Celui qui place sa confiance dans le Fils de Dieu DEVIENT UN avec son CRÉATEUR. Le Père réside en Jésus qui est lui-même dans les croyants par l’intermédiaire du Saint-Esprit. DIEU en TROIS PERSONNES HABITE donc le CHRÉTIEN.

Il qualifie à nouveau l’unité des chrétiens en la plaçant au même niveau que celle qui existe entre le Fils et le Père. Il a manifesté la gloire de Dieu à ses disciples par sa présence avec eux, et en leur donnant la vie éternelle, car il en est la source.
Le BUT de L'UNITÉ de L’ÉGLISE est d’une part D'ATTESTER que la MISSION du Fils de Dieu était divine, et d’autre part, de COMMUNIQUER aux INCROYANTS que le Père a un AMOUR PROFOND, INTIME et DURABLE pour les croyants, équivalent à celui qu’il porte à son Fils.

Si on prend la peine d’y réfléchir, cet amour de Dieu pour sa créature est quand même extraordinaire.
À l’origine, l’Éternel avait créé l’homme à son image afin d’entrer en communion parfaite avec lui.

On connaît la suite avec la désobéissance de nos premiers parents qui furent chassés du paradis.

Mais de toute éternité, Dieu avait un plan de rechange pour ainsi dire, car il ne peut pas être pris au dépourvu.

Il a donc mis en chantier la RÉDEMPTION de L'HOMME qui a commencé par une PROMESSE à ADAM, puis le CHOIX D’ABRAHAM, suivi de la LOI de MOÏSE avec toutes ses CÉRÉMONIES complexes et SACRIFICES interminables, et ENFIN LA CROIX.

YESHOUA EST LA FINALITÉ DU PLAN DIVIN.

C’est JÉSUS qui est L’AGNEAU DE DIEU qui ENLÈVE le PÉCHÉ du MONDE.
À la fin des temps, le but originel de l’Éternel sera réalisé avec tous ceux qui au cours des siècles lui ont fait confiance. Ils jouiront d’une communion sans nuages avec leur Créateur pour L’ÉTERNITÉ.

Les dernières volontés de Jésus, son testament en somme, sont que ses disciples contemplent sa gloire.

Ce sera effectivement leur plus grande satisfaction dans les lieux célestes.

Les paroles de Jésus, quoique très SIMPLES, continuent à être TRÈS RICHES de sens.

Il termine cette longue prière en lançant un appel au Père qui est la source de la vérité, alors que le monde qui rejette le Christ est dans l’erreur.

Une fois de retour dans sa gloire céleste, Jésus va ENVOYER l'Esprit , LE SOUFFLE D'ÉLOHIM ses disciples ; et c’est par SON INTERMÉDIAIRE qu’il va continuer à leur RÉVÉLER LE PÈRE. L’essence de Dieu c’est L'AMOUR.

YESHOUA a fait connaître le Père et son amour au monde, en mourant sur la croix.

Et le PÈRE, quant à lui, a fait connaître son amour pour le Fils en l’élevant dans la gloire ; voilà RÉSUMÉE l’œuvre accomplie par les deux personnes de la Trinité.

Dans Jean 17: 1-26,  JÉSUS a prié POUR lui-même, POUR ses apôtres et POUR ceux qui croiraient dans la suite des temps.

- Il demande au Père de le glorifier, c’est-à-dire de révéler à tous qui il est véritablement. La résurrection va manifester qu’il est le Fils de Dieu et ainsi le Père de Jésus sera reconnu comme l’Éternel Dieu de l’Ancien Testament par ceux qui croiront.
- Cependant, la plus grande partie de cette prière concerne les DISCIPLES. On y discerne le souci du Seigneur pour ceux qu’il va laisser derrière lui dans un monde qui va les haïr et les persécuter. La requête centrale de cette longue intercession est la consécration de Jésus et de ses disciples. Pour le Seigneur, cela signifie l’obéissance au Père jusqu’au bout, jusqu’à la mort sur la croix ; pour les croyants, c’est leur engagement à révéler Jésus-Christ, sa personne et sa mission, au monde hostile.

 - Jésus prie aussi pour l’Église qui va naître, afin que par son UNITÉ dans L'AMOUR elle le représente dignement sur terre. Son rôle n’est PAS DE S'ISOLER du monde, MAIS de lui faire CONNAÎTRE L'AMOUR de DIEU révélé en Jésus-Christ.
SEMONS LA BONNE NOUVELLE DU ROYAUME  DANS L'UNITÉ.

Dans cette prière, Jésus adressa plusieurs requêtes à son Père au nom des croyants : il pria pour leur protection, leur consécration à faire sa volonté, l’unité entre eux, et leur participation à sa gloire. Et on peut être certain que cette prière a été exaucée, qu’elle l’est présentement et qu’elle continuera à l’être.

Notre Père , Prière de Yeshoua




Le "Notre Père" ou "Prière du Seigneur" se distingue par sa brièveté, sa simplicité et sa facilité de compréhension.

Des SIX sujets de prière, TROIS sont ORIENTÉS VERS DIEU (vv. Matthieu 6:9-10) et TROIS vers les BESOINS HUMAINS (vv. Matthieu 6:11-13).










Dans cette prière, nous trouvons SIX requêtes : les TROIS premières sont expressément relatives à DIEU et à SA GRANDEUR, alors que les trois dernières concernent nos INQUIÉTUDES, qu’elles soient TEMPORELLES ou SPIRITUELLES.
Cette prière nous apprend à CHERCHER d’abord le ROYAUME DE DIEU et SA JUSTICE, toutes choses nous seront ensuite octroyées.
Après avoir abordé les sujets de la GLOIRE, du ROYAUME et de la VOLONTÉ de DIEU, le contenu de cette prière concerne le NÉCESSAIRE et le RÉCONFORT RELATIFS à notre VIE ICI-BAS.
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Plan de la "Prière du Seigneur":

1-  Une RELATION PERSONNELLE avec Dieu : « Notre Père ». Le pronom "NOTRE" évoque les RELATIONS FRATERNELLES avec TOUS les AUTRES CHRÉTIENS.

Si la Bible ne présente pas la paternité universelle de Dieu, EN REVANCHE, elle souligne la fraternité universelle des croyants. Le nom Père évoque la relation du croyant avec Dieu.

2-   LA FOI : « QUI ES AUX CIEUX ». L’auteur de la lettre aux Hébreux déclare que sans la foi, la prière est inefficace (Hébreux  11:6).

3-    L'ADORATION : « QUE TON NOM SOIT SANCTIFIÉ ». Pour David cet aspect de la prière était si important qu’il désigna un groupe d’hommes qui avaient pour mission de consacrer tout leur temps à l’adoration de Dieu dans le temple (cf. 1Chronique 23:5; 25:1, 7). Dans l’Apocalypse, Jean voit quatre anges spéciaux qui n’existent que pour adorer Dieu et qui « ne cessent de dire jour et nuit : SAINT, SAINT, SAINT EST LE SEIGNEUR DIEU, LE TOUT-PUISSANT QUI ÉTAIT, QUI EST ET QUI VIENT » (Apocalypse  4:8). Souvenez-vous également de la réponse de Jésus à la Samaritaine (Jean 4:23-24).

4-  L’ATTENTE : « QUE TON RÈGNE VIENNE ». Il s’agit du règne de Christ de mille ans auquel l’Ancien Testament fait si souvent allusion (cf. Esaïe 2:2-4; 25:8; 35:1, 8, 10; 65:20, 25) et entrevu par Jean (Apocalypse 20:1-6).

5-   LA SOUMISSION : « QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE SUR LA TERRE COMME AU CIEL ». Dans le jardin de Gethsémané, Jésus donne un exemple de cette soumission à la volonté du Père (Matthieu 26:39).

6-  LA REQUÊTE : « DONNE-NOUS AUJOURD'HUI NOTRE PAIN QUOTIDIEN ». Cette demande indique que notre prière doit être formulée tous les jours, puisque nous mangeons tous les jours.

7-   LA CONFESSION : « PARDONNE-NOUS NOS OFFENSES ». Le sang de Christ nous purifiera de tout péché, mais il ne les excusera pas ! Seuls les péchés confessés peuvent être pardonnés (cf. 1Jean 4:20).

8-   LA COMPASSION : « COMME NOUS PARDONNONS AUSSI À CEUX QUI NOUS ONT OFFENSÉS ». Voir Matthieu 18:21-35; 1Jean 4:20.

9-  LA DÉPENDANCE : « NE NOUS LAISSE PAS PAS ENTRER DANS LA TENTATION, MAIS DÉLIVRE-NOUS DU MALI ». Remarquons que si Dieu n’a jamais promis de nous préserver de la tentation, en revanche, il s’est engagé à nous garder dans la tentation (cf. 1Corinthiens 10:13).

10.    LA DOXOLOGIE : « CAR C'EST À TOI QU’APPARTIENNENT, DANS TOUS LES SIÈCLES, LE RÈGNE, LA PUISSANCE ET LA GLOIRE. » Voir la grande prière de David dans 1Chronique  29:10-19 où le roi explicite en fait la dernière partie de la prière de Jésus.

(En parlant de prières, la  DOXOLOGIE est une formule de LOUANGES employée dans l'ensemble des prières  chrétiennes. Elle est en général exécutée en tant que FINALE de PRIÈRES.).

Béatitudes et Sermon sur la Montagne

                                                  Béatitudes et sermon sur la montagne. .. 

Nous avons parcouru le Chapitre 5 de l’évangile de Matthieu , Yeshoua nous enseigne les principes du Royaume, par les béatitudes.
Dans le sermon sur la montagne, le Seigneur résume son enseignement, et le relie à la Loi de Moïse.

Persécuté pour Christ, le disciple est du SEL qui sale véritablement et la LUMIÈRE qui illumine au maximum.

À partir du verset 17 jusqu’à la fin du Chapitre 5, nous voyons le Seigneur Jésus montrer la relation entre ce qu’IL enseigne, en tant que Fils de Dieu venu accomplir la LOI et ce qui avait été donné par Moïse, son serviteur.

Il était la confirmation et la réalisation de tout ce que Moïse avait dit et aucune Parole prononcée par Dieu ne devait être supprimée.

Huit fois dans ce chapitre il répète : « moi, je vous dis », et six fois, cette expression est précédée du mot «mais», pour établir le contraste entre sa déclaration et ce que la loi avait dit précédemment.

Nous pouvons bien demander : « Qui donc est celui-ci pour citer la sainte loi de Dieu et affirmer ensuite calmement : « Mais moi, je vous dis » — ceci et cela ?

En fait, il change et élargit la loi, ce que jamais aucun prophète n’avait ose faire !

N’est-ce pas une présomption terrible, frôlant le blasphème ?

Oui, certes, et seule une explication pourra le blanchir de cette accusation.
Mais cette explication est de poids : nous sommes ici en présence du vrai Législateur, de Celui qui a parlé autrefois depuis le Sinaï.

La Loi de Moïse a été donnée par ELOHIM et sa Parole YESHOUA sur une MONTAGNE ( Sinaï), de même, le sermon sur la MONTAGNE, ensemble d'enseignements moraux.

Il est venu sur la terre comme un Homme, Emmanuel.

Emmanuel est monté sur une autre MONTAGNE et il s’adresse maintenant non pas à une nation, mais à ses disciples.

Il a tous les droits d’élargir ou de modifier sa propre loi.

Le Sermon sur la montagne est considéré comme une sorte de commentaire des Dix Commandements, le Décalogue.

Dans le Chapitre de Matthieu 5, d'après le Seigneur, voici ce qui caractérise un sujet du royaume :

1.    Être humble d’esprit, sachant que Dieu lui a promis le royaume.

2.    S’attrister, voire même pleurer, sachant qu’un jour il se réjouira et sera consolé.

3.    Faire preuve de douceur, car la terre lui sera donnée en héritage.

4.    Avoir faim et soif de justice, car il sera comblé.

5.    Être miséricordieux pour obtenir miséricorde.

6.    Avoir un cœur pur, car il verra Dieu.

7.    Être un artisan de paix, puisqu’il sera appelé fils de Dieu.

8.    Se réjouir au milieu des persécutions, sachant qu’il sera grandement récompensé.

9.    Être le sel de la terre et la lumière du monde.

10.    Avoir une droiture qui surpasse celle des scribes et des Pharisiens.

11.    Ne pas se mettre injustement en colère contre son frère, mais chercher à se réconcilier avec lui.

12.    Ne pas convoiter la femme de son prochain.

13.    Honorer sa femme.

14.    Que son "oui" soit "oui" et son "non" soit "non", ses paroles  doivent être prises au pied de la lettre, car elles sont absolument fiables.

15.    Aimer ceux qui le haïssent et prier pour ceux qui le maudissent.                       

Aimer nos ennemis et Prier pour nos persécuteurs



Le Chapitre 5 de Matthieu se termine par un thème central et magistral de l'Évangile d’YESHOUA HA'MASCHIA : L'AMOUR.

QUI d'AUTRE que le Fils D'ÉLOHIM  et ÉLOHIM   lui-même se permettrait de réformer  la LOI de MOÏSE en disant: "MOI JE VOUS DIS" ?
BLASPHÈME ET SACRILÈGE, PROFANATION DE LA LOI MOSAÏQUE,  pour les judaïques radicaux
.
Les Pharisiens et les scribes étaient hostiles et opposés à l’enseignement du Seigneur  JÉSUS-CHRIST.

Sommes-nous LUMIÈRE dans le monde et SEL de la terre,  si comme tout le monde (ou presque …), nous nous contentons d’aimer ceux qui nous aiment ?

Les enseignants juifs n’entendaient par «prochain», que CEUX qui étaient de leur PROPRE PAYS, de leur NATION, et de leur RELIGION ; ils aimaient les compter parmi leurs amis.

Alors que beaucoup rendent le bien pour le bien, nous devons aussi RENDRE le BIEN POUR le MAL ; ce principe est bien plus noble que celui par lequel la plupart des hommes agissent.
D’autres ne SALUENT que leurs FRÈRES, les gens de leurs DÉNOMINATIONS, de leurs CONGRÉGATIONS et embrassent ceux qui sont de leur PARTI, qui suivent leurs VOIES et leurs OPINIONS ; nous ne devons pas limiter ainsi notre marque d’affection.
Il est du devoir des chrétiens de désirer, de viser, et de TENDRE à la PERFECTION, dans la GRÂCE et la SAINTETÉ.

Nous devons en cela, essayer de nous conformer nous-mêmes à l’exemple de notre Père céleste, 1Pierre 1:15,16.

"Au contraire, tout comme celui qui vous a appelés est saint, soyez saints dans tout votre comportement. Car voici ce que Dieu dit dans l’Écriture : Soyez saints, car je suis saint ."
1 Pierre 1:15-16

Il est certainement DEMANDÉ DAVANTAGE aux disciples de Christ, qu’aux autres ; mais en finale, ces enfants de Dieu seront comblés !

Le commandement de Jésus est net, si DIFFICILE À SUIVRE. L’amour que Jésus exige n’est pas émotionnel, comme celui qui existe entre deux amis (PHILIA) ; mais un amour qui n’est pas basé sur les sentiments, qui consiste en actes (AGAPÉ).

Nous ne pouvons pas commander nos sentiments ; mais nous pouvons toujours aimer en actes. Cet amour est défini par la suite : faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent. Celui qui ressemble à son Père céleste le fera.

Celui qui ne le fait pas n’a rien de plus que le monde, qui aime les siens (Luc 6:32).

Donc, l’amour que Jésus demande de la part de ceux qui le suivent n’est pas basé sur les sentiments, mais consiste en actes concrets. Il ne nous est pas possible de nous entourer exclusivement de gens avec qui nous avons des affinités naturelles, mais nous pouvons toujours choisir de les aimer.

Pour le croyant, aimer ses ennemis consiste non seulement à ne pas se venger, mais aussi à lui faire du bien, en particulier en lui FAISANT CONNAÎTRE L’AMOUR DE DIEU MANIFESTÉ EN JÉSUS-CHRIST.

Cet amour est différent de l’affection naturelle, parce qu’il N'EST PAS NATUREL d’aimer ceux qui haïssent et blessent. C’est le fruit d’une GRÂCE SURNATURELLE, manifestée par ceux qui ont reçu la vie divine.

Quand nous lisons comment beaucoup de MARTYRS CHRÉTIENS — à commencer par ÉTIENNE, le premier d’entre eux — ont manifesté de l’amour envers leurs bourreaux, nous baissons la tête en considérant la DIFFICULTÉ que nous avons À AIMER en vérité QUELQU’UN qui nous a CAUSÉ DU TORT.

Certainement que ces hommes et ces femmes avaient une plus grande conscience que nous de l’amour de Dieu qui les avait sauvés, et qu’ils DISCERNAIENT DANS CEUX qui les TORTURAIENT des hommes que DIEU VOULAIT aussi SAUVER.

On saura un jour combien de tortionnaires sont venus à Dieu, GAGNÉS par L'AMOUR de leurs VICTIMES.

Béni soit Dieu ! SI  nous ne vivons pas des circonstances aussi dramatiques que les premiers chrétiens.
Mais justement, dans nos relations banales avec les uns et les autres, qu’ils soient croyants ou non, avec ceux qui nous attaquent, ou tout simplement qui ne sont pas « sympa », ne nous laissons pas dominer par nos propres réactions, mais OBÉISSONS AU COMMANDEMENT — mais oui ! le COMMANDEMENT D’AIMER — que le Seigneur nous donne aujourd’hui à chacun, jeunes ou âgés.

LA LOI DE MOÏSE est ACCOMPLIE PAR ET EN YESHOUA. ...
AIMONS  NOTRE PROCHAIN ! AMIS OU ENNEMIS. ..

AYONS LA SAVEUR DU SEL, L'ÉCLAT DE LA LUMIÈRE ET LA SAPIDITÉ DU FRUIT DE L'ESPRIT D'ÉLOHIM.

AIMONS ....