Bienvenue sur 7bonne-nouvelle

Blog chrétien. Tout pour Yeshoua Ha'Mashiach/Jésus-Christ de Nazareth !
Nous fondons notre foi sur Jean 3:16: "Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soit perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle."
Davwa, Bondyé sitèlman enmen lènonm-lan, i ba yo sèl yich-li a pou tout moun ki mete konfyans yo nan li pa pèd lavi yo. Okontrè, yo ka gen lavi ki pa ka janmen fini.
Fraternellement.
Jean-Pierre LAUHON/JipÈl
7bonne-nouvelle , le 03/05/2013

L'idée m'est venue de créer un blog afin d'y mettre tous mes messages envoyés tous les jours à vingt de mes ami(e)s chrétien(ne)s.
En effet, à plusieurs reprises, les textos sms et whatsApp m'étaient redemandés.
Ce blog servira d'archives avec un plus: les commentaires que vous pourrez laisser.




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mardi 18 janvier 2022

Beauté extérieure et beauté intérieure

La beauté est subjective et souvent, pour nous humain , elle éveille l'orgueil et les désirs non spirituels. . 

La beauté physique demeure un critère de sélection et d'honneur dans nos sociétés. Beaucoup d'êtres humains s'y attachent et lui donnent de l'importance souvent démesurée.

La beauté  féminine et aussi masculine est souvent source de tentation, séduction et convoitises.  

Les sens les plus sollicités sont principalement la vue et l'ouïe...


Mais, il existe une beauté qui est plus intense et vraie.  Une beauté qui définit celle et celui qui la portent et en fait sa marque identitaire. Une marque de fabrique. Une beauté unique et donnante comme l'amour , son sosie. Une beauté  magnifiée par le Souffle Sacré du Père en Yeshoua, qui rend son possesseur gracieux. 

Cette beauté est, pour moi, christique, celle qui rayonne comme une lumière intérieure et touche les récepteurs sensibles et porteurs de l'amour , une beauté  émettrice  vers ceux qui ont un coeur absorbant comme l'éponge. Une beauté qui procure des bienfaits pour l'âme de celui qui la possède et pour son entourage.  

Une beauté qui amène la plupart du temps de la souffrance et des rejets pour celui qui la possède, car au lieu d'attirer, elle attise la jalousie des envieux et de ceux qui ne la possède pas. 

Cette beauté ne fait pas appel à  l'esthétique, au superficiel. 

L'âme et l'esprit sont son placenta dans un corps physique mis en sourdine. 

La beauté suprême  dont je parle ne flétrit pas avec le temps, mais au contraire fleurit comme un bon vin ou un kombucha.  Elle fermente pour donner un nectar fruité qui aboutit au fruit de l'esprit  (Galates 5: 22). 

Une beauté intérieure , spirituelle, qui se voit avec les yeux du cœur, qui ne prend pas de rides et  ne connaît pas la chirurgie esthétique.  


Satan est beau, le péché est en apparence beau. Il y a une description du roi de Tyr,  un  type de satan.

Lire: "Fils d’homme, prononce une complainte contre le roi de Tyr. Dis-lui : « Ainsi te parle le Seigneur, l’Eternel : Par ta grande sagesse et ta beauté parfaite, tu étais un modèle de perfection. Tu as été irréprochable dans toute ta conduite depuis le jour où tu as été créé, jusqu’à ce que le mal se soit trouvé chez toi. De ta grande beauté, tu t’es enorgueilli et tu as laissé ta splendeur pervertir ta sagesse. Je t’ai précipité à terre, et te donne en spectacle aux autres rois. Par tes nombreux péchés dans ton commerce malhonnête, tu as profané tes sanctuaires et, du milieu de toi, j’ai fait surgir un feu afin qu’il te consume, je t’ai réduit en cendres sur la terre, à la vue de tous. Et tous ceux qui te connaissaient parmi les peuples sont frappés de stupeur, car tu es devenu un objet d’épouvante. Et pour toujours, tu ne seras plus ! »

Ezéchiel 28:12, 15, 17-19 

En conclusion, satan est beau extérieurement, mais laid intérieurement. 

La beauté qui se voit visiblement n'est pas foncièrement belle. 

Un autre exemple, celui de Salomom: 


Dans tout Israël, il n’y avait personne qui fût autant admiré pour sa beauté qu’Absalom ; de la plante du pied au sommet de la tête, il était sans défaut.

2 Samuel 14:25 


Absalom est un séducteur, un habile manipulateur, rusé et menteur, il est orgueilleux, jaloux, il instaure sa propre justice en manigançant un crime, il est assoiffé de pouvoir et s'autoproclame roi à la place de son père.

Resituons histoire :

Absalom avait une sœur nommée Tamar. Un demi-frère Ammon abuse d’elle et Absalom désire la venger en tuant son demi-frère, toutefois, non pas lui-même.  Il tend un guet-apens à son demi-frère, pour cela il attend l'occasion de la tonte des moutons. Il organise une fête à laquelle il invite tous les fils du roi, c'est-à-dire tous ces deux demi-frères. Il insiste auprès de son père, le roi David pour qu’Ammon soit présent. À la fin du repas, il donne cet ordre à ses serviteurs :

2 Samuel 13 -- 28 et 29 : Absalom donna cet ordre à ses serviteurs : Faites attention quand le cœur d’Amnon sera égayé par le vin et que je vous dirai : Frappez Amnon ! Alors, tuez-le ; ne craignez point, n’est-ce pas moi qui vous l’ordonne ? Soyez fermes, et montrez du courage.


Yeshoua, le fils d'Élohim était quelconque, n'était pas foncièrement beau physiquement, mais était beau intérieurement. Sa doctrine et son message n'étaient pas fondés sur l'apparence physique.

Yeshoua décrit par le prophète : 

"Il a grandi tout droit comme une jeune pousse ou comme une racine sortant d’un sol aride. Il n’avait ni prestance ni beauté pour retenir notre attention ni rien dans son aspect qui pût nous attirer. Il était méprisé, abandonné des hommes, un homme de douleur habitué à la souffrance. Oui, il était semblable à ceux devant lesquels on détourne les yeux. Il était méprisé, et nous n’avons fait de lui aucun cas. Pourtant, en vérité, c’est de nos maladies qu’il s’est chargé, et ce sont nos souffrances qu’il a prises sur lui, alors que nous pensions que Dieu l’avait puni, frappé et humilié. Mais c’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris".

Esaïe 53:2-5 


La beauté est accessoire et éphémère comme  toute chair.  

L’herbe sèche, la fleur tombe; mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement.

Ésaïe 40:8


La Bible du semeur parle de la femme ainsi: 

"mais la parure cachée de l’être intérieur : la beauté impérissable d’un esprit doux et paisible, à laquelle Dieu attache un grand prix.

1 Pierre 3:4 BDS


La beauté intérieure est la vraie beauté agréée par Élohim Adonaï. 


La vraie beauté est essentiellement  intérieure. Elle est divine. 

lundi 6 mars 2017

Jonathan Edwards "Pécheurs Entre les Mains d'un Dieu Courroucé"


Pécheurs Entre les Mains d'un Dieu CourroucéPar Jonathan Edwards
"Visitez la vieille église en Nouvelle Angleterre, où Jonathan Edwards a prêché son sermon émouvant intitulé : Pécheurs entre les mains d'un Dieu courroucé... A la fin du sermon, l'assistance tout entière était émue. Un homme se précipita vers lui en criant: Monsieur Edwards, ayez pitié! D'autres s'agrippaient à leurs bancs, convaincus qu'ils allaient tomber en enfer. J'ai vu qu'ils s'accrochaient aux colonnes pour se soutenir, pensant que le jour du jugement était arrivé. Le pouvoir de ce sermon a encore un grand impact sur le monde entier, mais il faut en savoir davantage sur son histoire, c'est-à-dire ce que l'on en supprime généralement. Pendant trois jours, Edwards n'avait pris aucune nourriture, et pendant trois nuits il n'avait pas dormi. Il avait prié Dieu sans répit: Donne-moi la Nouvelle Angleterre! Après s'être relevé, alors qu'il se dirigeait vers la chaire, l'un des spectateurs dit que son visage ressemblait à celui d'un homme qui aurait pendant quelque temps contemplé la figure de Dieu. Même avant qu'il n'ait ouvert la bouche pour prononcer ses premières paroles, le Saint-Esprit convainquit le public de son péché." - J. Wilbur Chapman

"A moi la vengeance et la rétribution, quand leur pied chancellera!
Car le jour de leur malheur est proche, et ce qui les attend ne tardera pas."  Deutéronome 32:35

Ce verset menace les Israélites incrédules d'une manifestation de la vengeance divine, ils appartenaient au peuple visible de Dieu, et bénéficiaient des moyens de la grâce. Or, en dépit de toutes les œuvres merveilleuses de Dieu à leur égard, ils demeuraient dépourvus de bon sens, "et il n'y avait point en eux d'intelligence" (verset 28).


Malgré tout le soin céleste dont ils faisaient l'objet, ils produisaient un fruit amer et empoisonné, comme l'indiquent les quelques versets précédant notre texte. Ce verset 35 en particulier semble suggérer plusieurs choses sur la destruction et le châtiment auxquels ces Israélites impies s'exposaient.


a) La destruction les menace continuellement

La chute guette à tout moment celui qui se place sur un terrain glissant. Nous en voyons ici l'indication dans la manière dont frappe la destruction: leur pied chancelle. La même idée ressort d'un autre passage: "Oui, tu les places sur des voies glissantes, tu les fais tomber et les mets en ruines. Eh quoi! en un instant les voilà détruits! ils sont enlevés, exterminés par une fin soudaine!" (Psaumes 73:18,19)

b) La destruction est soudaine et inattendue

L'homme qui marche sur une voie glissante ne peut prédire s'il sera tombé ou encore debout le moment suivant. Lorsque la chute survient, elle est soudaine et sans avertissement. C'est, là aussi, ce qui ressort du Psaume 73 déjà cité.

c) La chute de l'impie provient de lui-même

Nul besoin qu'un autre le précipite à terre. Son propre poids suffit à faire tomber celui qui se tient ou marche en un lieu glissant. Il n'est pas encore tombé, ou ne tombe pas à l'instant présent, uniquement parce que l'heure fixée par Dieu n'est pas encore survenue. II est en effet parlé du "jour de leur malheur". Il existe un moment désigné par Dieu où leur pied chancellera, et alors ils seront abandonnés à une chute provoquée par leur propre poids. Dieu ne les soutiendra pas une seconde de plus, mais il les laissera à leur propre sort. Alors, en cet instant précis, ces hommes glisseront inexorablement vers leur destruction, incapables de se retenir par leurs propres moyens. Dès que tout appui disparaît, ils tombent immédiatement vers leur perdition. Notre texte enseigne une vérité importante: seul le bon vouloir de Dieu empêche les méchants de tomber immédiatement en enfer. Par bon vouloir, je veux parler de sa volonté souveraine, indépendante, libre de toute obligation et entravée par aucune sorte de difficulté. En dernier ressort, seul ce bon vouloir préserve, ne serait-ce qu'une seconde, les hommes méchants de la destruction. La vérité de cette remarque se manifeste dans les considérations suivantes :


Dieu ne manque pas de puissance

Il a à tout moment la capacité de jeter les méchants en enfer. Le bras de l'homme ne possède aucune force lorsque Dieu s'élève contre lui. Le plus puissant n'a pas les moyens de lui résister, et aucun ne peut délivrer de sa main. Dieu peut jeter les méchants en enfer le plus facilement du monde. Parfois, un roi de la terre rencontre de grandes difficultés dans ses efforts à assujettir un parti rebelle qui a pu s'armer et rallier un grand nombre de partisans.


Mais, aucune forteresse ne peut protéger de la puissance de Dieu. Même si ses ennemis s'associent en multitudes, il les met en pièce avec facilité, comme la tornade disperse un gros tas de paille, ou les flammes dévorent une immense quantité de chaume. il nous est aisé d'écraser le vermisseau qui rampe sur le sol, ou de rompre le fil de l'araignée. Il est tout aussi facile à Dieu, quand il le décide, de jeter ses ennemis en enfer. Que sommes-nous pour nous penser capables d'affronter Celui à la réprimande duquel la terre tremble, et devant qui les rochers se fendent?


Les hommes méritent l'enfer


Pour cette raison, la justice divine ne soulèvera pas d'objection à l'emploi de la puissance divine à tout moment pour les détruire. Bien au contraire, cette justice divine exige avec instance la rétribution de leurs péchés par un châtiment infini. Voyant l'arbre qui produit des fruits de la race de Sodome, elle dit: "Coupe-le: pourquoi occupe-t-il la terre inutilement?" (Luc 13:7) La justice divine brandit sans cesse son épée au-dessus de leur tête, et seule la main souveraine de la miséricorde et de la volonté de Dieu la retient.


Les hommes sont déjà condamnés à l'enfer


Ils méritent effectivement d'y être justement jetés. En outre, la sentence de la loi de Dieu, cette règle de justice éternelle et immuable que Dieu a placée entre lui et l'humanité, s'élève contre eux et elle les condamne. En conséquence, ils sont déjà liés pour cette terrible destination. "Celui qui ne croit pas est déjà jugé" (Jean 3:18). Ainsi donc, tout homme inconverti appartient à l'enfer. il vient de là: "Vous êtes d'en bas" (Jean 8:23), et c'est là sa destination, assignée par la justice de Dieu, par sa parole et par la sentence de son immuable loi.


L'homme est l'objet de la colère de Dieu


Cette même colère, exprimée par les tourments de l'enfer, se déploie déjà à l'encontre des incroyants ici-bas. S'ils ne tombent pas à l'instant en enfer, cela ne vient pas du fait que le Dieu à la merci duquel ils sont n'est pas en ce moment même en colère contre eux. Il l'est, tout autant qu'en regard aux multitudes de misérables créatures qui subissent et ressentent aujourd'hui la fureur de sa colère dans les tourments infernaux. En fait, il est bien plus en colère envers des multitudes d'hommes actuellement sur la terre, et même, sans aucun doute, envers plusieurs de mes lecteurs, qu'à l'encontre de beaucoup de ceux qui souffrent en ce moment dans les flammes infernales. Ce n'est pas parce qu'il ignore la méchanceté des impies, ou qu'elle ne lui est pas odieuse, que Dieu ne déploie pas sa main pour les retrancher. il ne leur ressemble pas, bien qu'ils se l'imaginent. Sa colère se consume contre eux. Leur damnation ne sommeille pas, mais l'abîme se prépare, le feu attend et la fournaise rougeoie, prête à les recevoir. L'épée étincelante aiguisée les surplombe, et l'abîme s'est ouvert au-dessous d'eux.


Le diable les guette


il est prêt à s'abattre sur eux et à s'en saisir dès l'instant où Dieu le lui permettra. Ils lui appartiennent. Il a leur âme en sa possession et les tient sous sa domination. L'Ecriture parle des méchants comme des "dépouilles" de Satan (Luc 11:22). Les démons veillent sans cesse aux côtés des impies, aux aguets comme des lions dévorants et affamés, actuellement retenus, mais qui s'attendent à déchirer leur proie. Si Dieu retirait la main qui les restreint, ces démons s'abattraient en un instant sur ces pauvres âmes. Le vieux serpent d'Eden les guette, l'enfer ouvre sa bouche béante pour les recevoir. Si Dieu le permettait, ses ennemis seraient rapidement avalés et perdus.


Des principes infernaux règnent dans leur âme


Ces élans s'élèveraient immédiatement en flammes d'enfer si les restreintes imposées par Dieu disparaissaient. il repose dans la nature même de l'homme naturel une fondation pour les tourments de l'enfer. Ces principes corrompus renferment la puissance dominatrice et le potentiel qui en font des semences du feu infernal. II s'agit de principes actifs et puissants, extrêmement violents dans leur nature. Si Dieu ne les restreignait pas, ils dépasseraient très rapidement toutes limites. Ils s'enflammeraient comme le font des corruptions similaires et une inimitié semblable dans le cœur des âmes damnées, et ils engendreraient les mêmes tourments que ces dernières souffrent en enfer.


L'Ecriture compare l'âme des méchants à la mer agitée "qui ne peut se calmer" (Esaïe 57:20). Dans le temps présent, Dieu restreint leur méchanceté par sa grande puissance, comme il le fait avec les flots tumultueux de la mer à qui il dit: "Tu viendras jusqu'ici, tu n'iras pas au-delà." Mais, s'il ôtait cette puissance de restreinte, la méchanceté des impies aurait tôt fait d'emporter tout devant elle. Le péché est la ruine et la misère de l'âme. Il porte la destruction dans sa nature, et si Dieu le laissait déchaîné, rien d'autre ne rendrait l'âme aussi parfaitement misérable. La corruption du cœur de l'homme ne connaît ni modération ni limite dans sa fureur. Tant que l'incroyant vit sur la terre, cette corruption est comme un feu refoulé par les restreintes de Dieu. Sinon, elle mettrait à feu et à sang le cours même de la nature. Puisque le cœur est aujourd'hui le récipient du péché, une fois libre de toute restreinte, il transformerait immédiatement l'âme en un four enflammé, en une fournaise de feu et de soufre.


Les hommes n'ont pas de sécurité


Ils sont en danger, même quand rien ne l'indique. Sa santé n'offre pas de sécurité à l'homme. II court un terrible danger, même s'il ne voit pas comment il pourrait soudainement quitter ce monde, ou s'il ne perçoit pas de danger visible dans ses circonstances. L'expérience continuelle et multiple des siècles montre que l'homme n'a aucun gage d'assurance de ne pas être à la porte même de l'éternité, et d'être soudain propulsé dans un autre monde. Les manières imprévisibles et inattendues par lesquelles les hommes quittent ce monde sont innombrables et inconcevables. Les inconvertis marchent au-dessus de la bouche même de l'enfer. Une plaque pourrie recouvre cet abîme, si faible en tant d'endroits qu'elle soutient à peine leur poids. L'homme ne voit pas ces faiblesses. Les flèches de la mort volent invisibles en plein jour, et même l’œil le plus perçant ne les décèle pas. Dieu possède quantité de façons différentes et insondables pour ôter les méchants de ce monde et les envoyer en enfer. Il n'a pas besoin d'un miracle ou de sortir du sentier ordinaire de la providence pour détruire n'importe quel homme impie à tout moment.


Tous les moyens pour ôter les pécheurs de ce monde sont tellement et si absolument soumis à sa puissance et à sa décision, qu'il n'en dépend pas moins du simple bon vouloir divin de les envoyer en enfer que s'il n'utilisait jamais de moyens.


La prudence et le soin de l'homme ne le protègent pas


Qu'il les exerce lui-même pour préserver sa propre vie, ou que d'autres les déploient pour lui, ces choses ne lui apportent pas un instant de sécurité. La providence divine et l'expérience universelle portent aussi témoignage à la vérité de cette déclaration. L'évidence est claire. La sagesse de l'homme ne lui procure aucune sécurité en regard à la mort. Sinon, les sages et les grands de ce monde seraient moins susceptibles à une mort précoce et inattendue que les autres hommes. Qu'en est-il pourtant dans les faits? "Eh quoi! le sage meurt aussi bien que l'insensé!" (Ecclésiaste 2:16)


Tout effort pour échapper à l'enfer est vain


Les hommes prennent beaucoup de peines et usent de beaucoup d'artifices pour échapper à l'enfer, tout en rejetant Christ et en demeurant dans leur méchanceté. Tous ces efforts ne les protègent pas un instant de la destruction.


Presque tout homme naturel, en entendant parler de l'enfer, se flatte d'y échapper. Il trouve sa propre sécurité en lui-même, et s'appuie en ce qu'il a accompli, en ce qu'il fait, et en ce qu'il a l'intention d'entreprendre. Chacun échafaude des arguments sur la manière dont il évitera la damnation. Il se félicite de bien réussir en ce qui le concerne, et pense que ses efforts ne lui feront pas défaut.


Oui, on dit que peu de gens sont sauvés, et que la plus grande partie de l'humanité déjà passée est allée en enfer, mais chacun s'imagine qu'il a mieux préparé sa sauvegarde que ses prédécesseurs. Il n'envisage pas de finir dans ce lieu de tourments. Il détermine en son for intérieur de prendre un soin efficace de soi-même et de se débrouiller pour assurer sa réussite.


Mais ces insensés se trompent dans leurs plans et dans leur confiance en leurs propres forces et en leur sagesse. Ils ne s'appuient que sur une ombre. La plus grande partie de ceux qui ont vécu jusqu'ici, au bénéfice des mêmes moyens de grâce, est de toute évidence allée en enfer. Etaient-ils moins sages ou moins occupés à assurer leur propre salut? Si nous pouvions leur demander, chacun en particulier, s'ils s'attendaient, en entendant de leur vivant parler de l'enfer, à devenir les objets de cette misère, ils répondraient tous sans exception: "Non, j'avais prévu les choses différemment dans mon esprit. Je pensais me débrouiller bien et que mes plans avaient de la valeur. Je prenais grand soin de ces choses, mais ce sort survint de manière inattendue. Je ne l'attendais pas à ce moment-là, ni de cette manière-là. La mort est venue comme un voleur dans la nuit. La colère de Dieu avait trop de rapidité pour moi. Oh, quelle bêtise insensée me contrôlait! Je me félicitais et m'endormais par des rêves vains de ce qui devait m'arriver. Et alors que je disais: ‘Paix, paix’, la destruction soudaine s'est abattue sur moi."


Dieu n'est sous aucune obligation. Il n'a donné aucune promesse à l'homme naturel de le préserver un seul instant de l'enfer. Il n'a certainement fait aucune promesse, soit de vie éternelle, soit de préservation ou de délivrance de la mort éternelle, si ce ne sont celles de l'alliance de la grâce. Toutes les promesses sont en Christ, car c'est en lui qu'est le oui.


Toutefois, ceux qui ne sont pas enfants de l'alliance n'ont certainement pas de part dans les promesses de l'alliance. Ils ne croient aucune de ses promesses, et ils n'en aiment pas le Médiateur.


Certains ont imaginé ou prétendu toutes sortes de choses pour les promesses faites en rapport aux efforts sincères de 1'homme dans sa recherche du salut (celui qui cherche, et celui qui frappe, etc.). Il est toutefois clair et manifeste qu’à moins qu'il ne croie en Christ, tous les efforts de l'homme naturel en matière de religion, ainsi que toutes ses prières, ne placent Dieu sous aucune obligation de le préserver une seule seconde de la destruction éternelle.


Ainsi donc, l'on peut dire que la main de Dieu tient l'homme naturel au-dessus de l'abîme infernal. Il a mérité d'y être précipité par ses terribles provocations à l'encontre de Dieu. Sa condamnation est un fait accompli, et la colère divine à son égard n'est pas moindre que celle dont l'exécution frappe les hommes déjà parvenus dans le lieu des tourments éternels.


L'homme naturel (qui ne croit pas encore en Christ) n'a absolument rien fait pour apaiser et calmer cette colère. Dieu ne s'est nullement lié par une promesse de le garder un seul instant.


Le diable l'attend, l'enfer s'apprête à le recevoir, et ses flammes l'enveloppent déjà dans leur désire de le saisir et de le dévorer. Le feu infernal qui couve en son cœur lutte pour s'extérioriser. Un tel homme n'a aucun intérêt ni part en Jésus-Christ le Médiateur. il n'a donc aucun moyen à sa portée qui puisse lui procurer une quelconque sécurité.


Bref, l'homme impie, l'homme méchant, l'homme sans Christ n'a aucun refuge dont il peut se prévaloir. La seule raison pour laquelle il n'est pas précipité à tout moment dans la perdition éternelle provient de la volonté souveraine et de la tolérance miséricordieuse et extraordinaire d'un Dieu courroucé.


Un sujet tellement affreux devrait éveiller 1'inconverti. Ces vérités s'appliquent à quiconque n'appartient pas à Christ. Ce monde de misère, cet étang de feu et de soufre, s'ouvrent au-dessous de vous, il s'agit du terrible abîme des flammes ardentes de la colère de Dieu, de la gueule béante de l'enfer. Et aucune base ni aucun appui ne vous soutient. Seul le vide vous sépare de cette destruction, et seul le bon vouloir de Dieu vous empêche d'y être précipités. Il est peu probable que vous le réalisiez clairement. Vous voyez effectivement que vous n'êtes pas encore en enfer, mais vous n'en décelez pas la vraie raison. Vous pensez que votre bonne constitution physique ou votre hygiène de vie vous protègent. En fait, ces choses ne sont rien. Si Dieu retirait sa main, tous vos efforts ne vous empêcheraient pas plus de tomber dans l'abîme que l'air qui vous environne.


Votre impiété vous donne le poids du plomb, et tout votre être tend vers le bas, vers l'enfer. Si Dieu vous laissait aller, vous plongeriez immédiatement et rapidement dans ce gouffre sans fond. Vos soins et votre prudence, tous vos artifices et votre propre justice ont, pour vous garder de l'enfer, l'influence qu'a une toile d'araignée pour retenir la chute d'un rocher.


La terre refuserait de vous supporter si la volonté souveraine de Dieu ne vous préservait, car vous lui êtes un fardeau. La création soupire à cause de vous car elle est soumise contre son gré à la servitude de votre corruption. Le soleil ne vous éclaire pas volontiers de sa lumière, car vous servez le péché et Satan. La terre ne produit pas son fruit volontiers pour satisfaire vos convoitises. Elle ne vous offre pas de plein gré le cadre pour commettre vos actes de méchanceté.


L'air ne se prête pas volontiers pour vous servir de souffle, alors que vous passez votre vie à servir les ennemis de Dieu. La création de Dieu est bonne et doit servir à l'homme à servir Dieu. Elle ne se prête pas de tout cœur à un autre dessein, mais elle soupire quand on l'assujettit à des buts si contraires à sa nature et à son dessein d'origine. Le monde vous cracherait de sa sphère si la main souveraine de Celui qui l'a soumis à la vanité dans l'espérance ne vous protégeait.


Les sombres nuages de la colère de Dieu vous surplombent en ce moment même, emplis de fureur, et ils éclateraient sans délai si la main de Dieu cessait de les restreindre. Le souverain bon vouloir de Dieu empêche pour l'instant ses vents impétueux de s'abattre sur vous, ou la destruction vous emporterait comme une tornade. Vous ressembleriez alors à la paille que le vent soulève après la moisson d'été.


La colère de Dieu ressemble à une grande masse d'eau retenue par un barrage. Elle ne cesse d'augmenter et de s'élever, jusqu'au jour où une brèche lui permet de s'écouler. Plus on arrête le ruisseau qui l'alimente, plus le flot en sera rapide et puissant au jour de sa libération. Oui, le jugement mérité par vos œuvres mauvaises n'a pas encore été exécuté. Le déluge de la vengeance de Dieu a été retenu jusqu'ici. Mais votre culpabilité ne cesse d'augmenter, et vous vous amassez chaque jour un trésor de colère. Les eaux montent et gagnent en puissance. Seul le bon vouloir de Dieu les retient. Elles veulent s'abattre sur vous et pressent fort pour s'écouler. Si Dieu ôtait sa main de la vanne, celle-ci s'ouvrirait violemment et immédiatement, et le déluge bouillant de la fureur de la colère divine s'y engouffrerait avec une furie inconcevable. Cette colère s'abattrait sur vous avec une force toute-puissante. Même avec dix mille fois plus de forces que vous n'en possédez actuellement, oui, et dix mille fois davantage que le plus intrépide et enragé des démons de l'enfer, vous ne pourriez pas faire face à cette colère.


L'arc en est tendu et la flèche déjà en place. La justice la pointe droit vers votre cœur. Seul le bon vouloir de Dieu, de ce Dieu en colère, qui n'a rien promis et qui est libre de toute obligation, empêche cette flèche de s’enivrer de votre sang à tout moment.


Ainsi donc, vous tous qui n'avez jamais connu le changement de cœur qu'opère le Saint-Esprit par sa grande puissance; vous qui n'êtes pas devenus de nouvelles créatures, nées de nouveau, ressuscitées de la mort du péché à une nouveauté de vie; vous tous, dis-je, êtes entre les mains d'un Dieu en colère.


Peu importe la multiplicité de vos réformes, seul le bon vouloir de Dieu vous empêche d'être à l'instant engloutis par une destruction éternelle. Vos expériences religieuses, l'observation d'une certaine forme de religion ou vos prières ne vous délivreront pas.


Si mes propos ne vous convainquent pas en ce moment, le jour vient bientôt où vous en serez totalement persuadés. Ceux qui vous ressemblaient, et qui vous ont précédés hors de cette vie, en voient la réalité aujourd'hui. La destruction s'est abattue brusquement sur la plupart d'entre eux. Ils ne s'attendaient à rien. "Paix et sécurité", disaient-ils, mais ils voient maintenant la futilité de leurs appuis pour trouver leur paix et leur sécurité.


Le Dieu qui vous retient suspendus au-dessus de l'abîme infernal éprouve une infinie aversion à votre égard, tout comme l'on tient un insecte répugnant au-dessus du feu. Vous avez terriblement provoqué sa colère, et celle-ci brûle comme un feu à votre encontre. Vous méritez seulement d'être précipités dans le feu. Les yeux de Dieu sont trop purs pour supporter la vue que vous leur offrez, et vous lui paraissez dix mille fois plus abominables que le serpent le plus venimeux. Vous l'avez offensé, infiniment plus que ne l'a jamais fait le plus entêté des rebelles à l'égard de son prince. Pourtant, seule sa poigne vous empêche à tout moment de tomber dans le feu.


Elle seule vous a gardés de l'enfer la nuit dernière et vous a permis d'ouvrir à nouveau les yeux en ce monde après les avoir fermés dans le sommeil. Elle seule vous a préservés des tourments éternels depuis votre réveil.


De même, aucune autre raison ne vous a protégés de l'enfer depuis le début de votre lecture. Lors même que je vous parle, vous provoquez Dieu à la colère par la manière méchante et coupable dont vous réfléchissez à un sujet si solennel. Non, absolument aucune autre raison n'explique le fait que vous ne tombiez pas à l'instant même dans la gueule béante de l'enfer.


Oh, pécheur inconverti! Réfléchissez au danger effrayant que vous courez. Il y aune grande fournaise de colère, un abîme large et sans fond, un feu ardent de colère, au-dessus desquels la main de Dieu vous retient. Sa colère s'élève et brûle contre vous tout autant qu'elle s'acharne contre les damnés qui déjà peuplent l'enfer.


Seul le fil ténu de la miséricorde divine vous retient, alors que les flammes infernales font rage tout autour de vous, prêtes à tout moment à consumer ce lien. Rien de ce que vous avez accompli, ni rien de ce que pouvez jamais accomplir, ne peut repousser la flamme et amener Dieu à vous préserver une seconde de plus qu'il ne le décide.


C'est la colère du Dieu infini


Si ce n'était que le courroux d'un homme, même un puissant prince, vous pourriez le regarder comme insignifiant en comparaison. La colère des rois est à craindre, surtout s'il s'agit de monarques absolus, au bon vouloir de qui les possessions et la vie des sujets sont entièrement assujetties.


"La terreur qu'inspire le roi est comme le rugissement d'un lion; celui qui l'irrite pèche contre lui-même" (Proverbes 20:2).
L'homme qui irrite grandement un prince autoritaire risque fort de subir les plus extrêmes tourments conçus par les artifices humains, ou que le pouvoir de l'homme peut infliger.



Pourtant, le plus grand des potentats sur cette terre, dans sa plus grande majesté, et enveloppé de sa plus redoutable terreur, n'est qu'un faible et méprisable vermisseau comparé au grand et tout-puissant Créateur et Roi du ciel et de la terre. Même au plus fort de sa rage, ce monarque terrestre doit se contenter de peu, après avoir exercé toute l'ardeur de sa furie. Tous les rois de la terre ne sont devant Dieu que des sauterelles, rien, et même moins que rien. Le Roi des rois ne daigne pas même prendre garde à leur amour ou à leur haine. Sa colère est bien plus terrible, dans la mesure où sa majesté surpasse la leur. "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui... ne peuvent rien faire de plus... Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne... c'est lui que vous devez craindre" (Luc 12:4,5).

L'ardeur de sa colère

L'Ecriture parle souvent de la fureur de Dieu. "II rendra à chacun selon ses œuvres, la fureur à ses adversaires, la pareille à ses ennemis"; "Car voici, l'Eternel arrive dans un feu, et ses chars sont comme un tourbillon; il convertit sa colère en un brasier, et ses menaces en flammes de feu" (Esaïe 59:18; 66:15). De même, nous lisons à propos de "la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout-puissant" (Apocalypse 19:15).


II s'agit de paroles d'une extrême terreur. Si seulement il était dit: "la colère de Dieu", ces mots indiqueraient déjà une horreur infinie, mais il est dit: "L'ardente colère du Dieu tout-puissant" La fureur de l'Eternel! Comme cela doit être terrible! Qui peut exprimer ou concevoir tout le sens de ces expressions!


C'est également "l'ardente colère du Dieu tout-puissant", comme si sa force toute-puissante allait se manifester dans l'effet de l'ardeur de cette colère. Son omnipotence est, pour ainsi dire, enragée. Qu'en sera la conséquence? Qu'adviendra-t-il des minuscules vermisseaux qui vont l'endurer? Quelle est la main dont la force suffit? Jusqu'à quelle terrible, indicible et inconcevable profondeur de misère s'enfoncera la pauvre créature qui en subit les assauts!


Réfléchissez à cela, vous qui demeurez inconvertis. Le fait que Dieu exécutera l'ardeur de sa colère laisse entendre qu'il en infligera le châtiment sans aucune pitié. Votre extrémité est terrible car les tourments qui vous attendent n'ont aucune commune mesure avec votre force.


Mais, lorsqu'une tristesse infinie écrasera et engloutira pour ainsi dire votre pauvre âme, Dieu n'aura aucune compassion à votre égard. Il ne retardera pas l'exécution de sa colère, ni ne retiendra-t-il le poids de sa main. Vous ne bénéficierez d'aucune modération, ni de la moindre miséricorde. Dieu ne calmera pas la fureur de sa tempête. II ne se souciera pas de l'acuité de vos souffrances.


Il veillera seulement à ce que vous ne souffriez pas au-delà des exigences de la justice, il ne vous épargnera rien en raison de votre incapacité à le supporter. "Moi aussi, dit-il, j'agirai avec fureur; mon œil sera sans pitié, et je n'aurai point de miséricorde; quand ils crieront à haute voix à mes oreilles, je ne les écouterai pas" (Ezéchiel 8:18).


Aujourd'hui, Dieu est encore prêt à avoir pitié de vous, car c'est encore un jour de grâce. Vous pouvez crier vers lui en ce moment même, et avoir quelque espoir d'obtenir miséricorde. Mais, dès la fin du jour de grâce, vos plus lamentables cris et vos plus douloureux hurlements seront vains.


Vous serez entièrement perdus et rejetés loin de Dieu, hors de son action bénéfique. Votre être continuera d'exister dans le seul but de souffrir la misère, car vous serez un vase de colère réservé pour la destruction. Votre seul service consistera à être emplis à ras-bords de sa colère. Loin de prendre en pitié vos cris vers lui, Dieu se rira de votre malheur, il se moquera quand la terreur vous saisira, selon les paroles de l'Ecriture (Proverbes 1:25).


Comme les paroles du grand Dieu que nous rapporte Esaïe sont terribles: "Je les ai foulés dans ma colère, je les ai écrasés avec ma fureur; leur sang a rejailli sur mes vêtements, et j'ai soufflé tous mes habits" (63:3). I1 est impossible de concevoir une pire manifestation de mépris, de haine et d'une ardente indignation. Tellement loin de prendre en pitié vos supplications, ou de vous manifester le moindre regard de faveur, Dieu se contentera de vous fouler aux pieds.


Bien qu'il vous sache incapables de supporter le poids se son omnipotence, il ne s'en souciera pas. Il vous écrasera sans miséricorde. II vous haïra et vous tiendra en un parfait mépris. Seule la boue des rues que l'on foule aux pieds daignera vous recevoir.


La misère à laquelle vous vous exposez



Dieu y démontre la nature de sa colère. II veut manifester devant tout l'univers l'excellence de son amour et la terrible intensité de sa colère. Les rois de la terre démontrent parfois l'ardeur de leur colère par l'étendue des châtiments qu'ils infligent à leurs adversaires.


Nébucadnetsar, ce puissant et arrogant monarque de l'empire chaldéen, manifesta sa grande colère à l'encontre des Hébreux, en donnant ordre de chauffer la fournaise sept fois plus qu'il ne convenait. II s'agissait là de l'ardeur la plus intense que la technique de l'homme pouvait alors atteindre.


Le grand Dieu a aussi décidé de déployer sa colère et d'exalter sa terrible majesté et sa toute-puissance par les extrêmes souffrances de ses ennemis. "Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance a supporté avec une grande patience des vases de colère prêts pour la perdition?" (Romains 9:22)


Son dessein déterminé consiste à manifester la terreur de sa colère débridée et la nature de son ardente fureur. Il accomplira donc ce qu'il a promis. Il se prépare quelque chose d'horrible à contempler, et qui s'accomplira certainement. Le grand Dieu en colère exécutera sa terrible vengeance sur le pécheur impénitent. Le misérable subira effectivement la puissance et le poids infinis de son indignation. Alors, l'univers entier contemplera la terrible majesté et la toute-puissance qui se déploieront dans un tel jugement.


"Les peuples seront des fournaises de chaux, des épines coupées qui brûlent dans le feu. Vous qui êtes loin, écoutez ce que j'ai fait! Et vous qui êtes près, sachez quelle est ma puissance! Les pécheurs sont effrayés dans Sion, un tremblement saisit les impies... " (Esaïe 33:12-14) .


II en sera donc ainsi de vous si vous demeurez inconvertis. La force infinie, la majesté et la terreur du Dieu omnipotent s'exalteront en vous par l'indicible intensité des tourments que vous subirez en présence des saints anges et de l'Agneau. A la vue des souffrances qui s'empareront de vous, les glorieux habitants célestes se prosterneront et adoreront la grande puissance et l'infinie majesté du Tout-Puissant.


"A chaque nouvelle lune et à chaque sabbat, toute chair viendra m'adorer, dit l'Eternel. Et quand on sortira, on verra les cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi; car leur ver ne mourra point, et leur feu ne s'éteindra point; et ils seront pour toute chair un sujet d'horreur" (Esaïe 66:23,24).


L'ardente colère du Tout-Puissant est éternelle


II serait déjà terrible de l'endurer un seul instant, mais il vous faudra la subir pendant toute l'éternité. Cette misère aiguë et horrible n'aura pas de fin. En levant les yeux vers l'avenir, vous n'y verrez qu'une durée sans limite qui engloutira vos pensées et frappera votre âme d'ébahissement.


Un parfait désespoir de ne jamais connaître de délivrance ou quelque adoucissement s'emparera de vous. La certitude vous habitera de devoir endurer cette vengeance impitoyable et toute-puissante des siècles sans fin, des millions de millions de siècles. Et même alors, vous saurez qu'ils ne représentent qu'un souffle de ce qui vous attend. Oui, votre châtiment sera réellement infini.


Oh, qui peut exprimer l'état de l'âme en de telles circonstances! Toute parole ne donne qu'une faible et pâle représentation. Un tel sort est indicible et inconcevable, car qui prend garde à force de la colère de Dieu?


En quel terrible état vivent ceux qui, chaque jour et chaque heure, courent le danger de cette grande colère et de cette infinie misère! C'est pourtant l'état de toute âme qui aujourd'hui n'est pas encore née de nouveau, quelque soit sa moralité, sa rectitude et sa religiosité.


Oh, je vous supplie de réfléchir, que vous soyez jeunes ou non! II y a toutes raisons de penser que vous, qui lisez ces lignes, subirez réellement pour toute l'éternité la misère ici décrite. Je ne sais pas qui vous êtes, ni où vous vous trouvez, ni quelles sont vos pensées. Peut-être vous sentez-vous à l'aise, et mes paroles ne vous inquiètent pas. Elles ne s'appliquent pas à vous, pensez-vous, et vous vous assurez de pouvoir échapper à un tel sort.


Comme il est terrible de se dire qu'un de mes lecteurs, un seul, subira un tel châtiment! Et quel horrible spectacle que de connaître cette personne! Tout le monde élèverait sûrement un cri lamentable et amer à son sujet. Hélas, ce n'est pas un, mais sans doute plusieurs, qui se rappelleront mes propos en enfer! Et il serait étonnant si certains n'y seront pas bientôt, tout au moins avant que l'année ne se termine.


Je ne m'étonnerais même pas si vous, qui m'écoutez en ce moment, tranquilles et en bonne santé, ne soyez partis d'ici demain matin. De toute façon, ceux d'entre vous qui continueront à vivre sans Christ, et demeureront hors de l'enfer le plus longtemps, y arriveront cependant avant peu! Votre damnation ne sommeille pas, mais elle vient rapidement et, en toute probabilité, elle s'abattra sur beaucoup de vous très soudainement.


Vous avez de quoi vous étonner de ne pas être déjà en enfer. Beaucoup de vos connaissances y sont sans aucun doute, sans l'avoir mérité plus que vous. Ils paraissaient tout aussi vivants que vous n'en avez l'air, mais ils hurlent aujourd'hui, aux prises avec une extrême misère et un parfait désespoir.


Pour vous, qui êtes toujours vivants, vous entendez parler de Dieu, et vous avez ici l'occasion d'obtenir le salut. Que ne donneraient pas ces pauvres âmes damnées pour une seule occasion comme celle qui vous échoit en ce moment!


Vous vivez donc une occasion extraordinaire, un jour où Christ ouvre toute grande la porte de la miséricorde, il s'y tient et appelle les pauvres pécheurs avec une forte voix. C'est un jour où beaucoup s'approchent de lui et entrent dans le royaume de Dieu. Ils viennent de l'est, de l'ouest, du nord et du sud. Ils sortent de la misérable condition où vous-même gisez, et ils entrent dans un état de félicité, le cœur empli d'amour à l'égard de Celui qui les a aimés et les a lavés de leurs péchés par son propre sang, et se réjouissent dans l'espérance de la gloire de Dieu. Quelle horreur de rester en arrière en un tel jour, à voir les autres attablés au banquet, et de dépérir dans la perdition! Quel malheur de voir les autres se réjouir, alors que seule la tristesse habite votre cœur, et que votre esprit hurle de frustration! Comment pouvez-vous supporter une telle condition un instant de plus? Votre âme n'est-elle pas précieuse à vos yeux?


Ne faites-vous pas partie de ceux qui ont vécu depuis longtemps dans ce monde, sans être toutefois nés de nouveau? Vous êtes étranger aux alliances de la promesse et, depuis le jour de votre naissance, vous vous amassez des trésors de colère.


Oh, mes amis, votre cas est extrêmement dangereux. Votre culpabilité et la dureté de votre cœur sont très grandes. Ne voyez-vous pas comment cette présente et remarquable bénédiction de la miséricorde de Dieu laisse indifférents beaucoup de vos semblables? II vous faut réfléchir à votre cas, et vous éveiller de votre sommeil. Vous ne pouvez pas supporter l'ardente colère du Dieu infini.


Et vous, jeunes gens et jeunes femmes, négligerez-vous ce moment précieux dont vous jouissez actuellement, à l'écoute de cette invitation de Christ? Pour vous, en particulier, c'est une occasion extraordinaire. Mais, si vous la négligez, vous ne tarderez pas à ressembler à ceux qui ont passé toute leur précieuse jeunesse dans le péché, et qui gisent maintenant dans la cécité et la dureté.


Et vous, les enfants encore inconvertis, ne savez-vous pas que vous allez vers l'enfer, et que vous supporterez l'effroyable colère de ce Dieu qui est aujourd'hui sans cesse en colère contre vous? Vous contenterez-vous d'être les enfants du diable, en un jour où tant d'autres dans cette contrée se convertissent et deviennent les saints et heureux enfants du Roi des rois?


Que celui qui n'appartient pas à Christ, qui pend au-dessus de l'abîme de l'enfer, quelque soit son âge, écoute les appels retentissants de la Parole et de la providence de Dieu. Cette année de grâce du Seigneur, ce jour de si grande faveur pour les uns, sera sans aucun doute le temps d'une vengeance remarquable à l'égard des autres.


Le cœur de l'homme s'endurcit, et sa culpabilité s'accroît rapidement s'il néglige son âme. Ces gens n'ont jamais couru un plus grand danger de se voir abandonnés à la dureté de leur cœur et à la cécité de leur esprit. Dieu rassemble ses élus de partout. L'élection recevra, et le reste sera aveuglé. Si vous refusez mes paroles, vous maudirez à tout jamais le jour où vous m'avez écouté, et celui de votre naissance. Vous souhaiterez être morts et être allé en enfer avant le jour présent.


Il en est sûrement aujourd'hui comme du temps de Jean-Baptiste, où la cognée est mise d'une manière extraordinaire à la racine des arbres. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu.


Alors, que tous ceux qui aujourd'hui n'appartiennent pas à Christ s'éveillent et fuient la colère à venir. La colère du Dieu tout-puissant surplombe en ce moment même sans aucun doute la plupart de notre race. Sortez de Sodome!


Mon ami, "Sauve-toi, pour ta vie; ne regarde pas derrière toi, et ne t'arrête pas dans toute la plaine; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses" (Genèse l9:17).


Source: Pêcheurs entre les mains d'un Dieu courroucé par Jonathan Edwards 1741

vendredi 3 mars 2017

Église d'Éphèse, abandon du premier Amour

Écris à l’ange de l’Église d’Éphèse:
"Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or:
Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs;

que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t’es point lassé.

Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour.
Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.
Tu as pourtant ceci, c’est que tu hais les œuvres des Nicolaïtes, œuvres que je hais aussi.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: A celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu." Apocalypse 2:1-7

 Éphèse était la première ville d’Asie et le centre régional de l’administration romaine. On la surnommait la « gardienne du Temple », titre qui se référait, à l’origine, au célèbre temple d’Artémis, mais qui s’étendit plus tard aux deux ou trois temples consacrés au culte des empereurs. L’Église fondée par Paul devint le centre d’évangélisation de la province ; c’est également là que résida l’apôtre Jean. L’Église des Éphésiens avait dû devenir par conséquent, à cette époque, la plus influente d’Orient, exception faite sans doute d’Antioche.

Yeshoua a commencé par féliciter l’église d’Éphèse.
Des faux docteurs avaient tenté de s’infiltrer dans l’église, mais les chrétiens avaient examiné leur enseignement et l’avaient rejeté .
1 Jean 4:1   Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde.
Paul avait déjà averti les anciens d’Éphèse de ce danger.
Actes 20:28  Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang.
Actes 20:29  Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau,
Actes 20:30  et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux.
Actes 20:31  Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous.

Christ loue le travail et la persévérance des chrétiens de cette ville (verset 2). Ils ne se sont pas lassés (verset 3). Si le message de Christ s’était arrêté là, les Éphésiens auraient pu être fiers d’eux-mêmes !
"Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs;
que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t’es point lassé."

Mais ils n’avaient pas de raison de l’être. Ils avaient abandonné leur premier amour. Ils étaient tellement préoccupés par leurs œuvres qu’ils avaient négligé Christ !
La joie et l’amour qui les remplissaient au début de leur vie chrétienne s’étaient estompés.

N’oublions jamais le premier et le plus grand commandement :
"Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force."  Marc 12:30.
"Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là."  Marc 12:31
Si notre amour pour Dieu et pour le prochain se refroidit, toutes nos œuvres sont vaines.
1 Corinthiens 13:1  "Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit."
1 Corinthiens 13:2  "Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien."
1 Corinthiens 13:3  "Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien."
On peut être tellement occupé à travailler pour Christ qu’on finit par négliger Christ lui-même. Dieu nous a créé  pour entretenir une communion avec Lui.
Souvenons-nous de l’amour que nous éprouvions pour Christ lorsque nous nous sommes convertis. Nous étions alors remplis de joie, d’amour, de zèle et de reconnaissance.
Nous venions juste de connaître la libération après avoir été longtemps prisonniers de Satan.
Dans notre enthousiasme, nous avions consacré notre vie à Christ. Frères et sœurs, demandons-nous : Cette joie de la communion que nous avions alors avec le Seigneur s’est-elle envolée ?
Avons-nous, comme les Éphésiens, abandonné notre premier amour ?

 À l’église d’Éphèse, Jésus ajoute :
"Au vainqueur je donnerai à manger de l'arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu" Apocalypse 2:7.
 Cet arbre, présent dans le jardin d’Éden, fut interdit à Adam après sa chute dans le péché
"C’est ainsi qu’il chassa Adam ; et il mit à l’orient du jardin d’Eden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. " Genèse 3:24
Il est mentionné pour la première fois depuis le récit de la Genèse. Cf. Apocalypse 2: 2, 14.
Apocalypse 22:2  "Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations."
Apocalypse 22:14  "Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !"
La définition de la victoire et la façon de l’obtenir sont décrites dans:
1 Jean 5:4  "parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi."
1 Jean 5:5  "Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?"

mercredi 1 mars 2017

L'Église de Smyrne, souffrante

Souffrante, éprouvée, fidèle, pauvre, mais néanmoins riche.

Écris à l’ange de l’Eglise de Smyrne : Voici ce que dit le premier et le dernier, celui qui était mort, et qui est revenu à la vie:
Je connais ta tribulation et ta pauvreté bien que tu sois riche, et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan.
Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises: Celui qui vaincra n’aura pas à souffrir la seconde mort.
Apocalypse 2: 8-11

Smyrne
fut fondée près de 1.000 ans avant l'ère chrétienne. Détruite par des conquérants lydiens au VIIe siècle av. J.-C., elle fut reconstruite au IVe siècle av. J.-C. au temps d'Alexandre le Grand.
Dès lors, elle n'a pas cessé de se développer et pendant plus de vingt siècles, Smyrne a été le port le plus important de la mer d'Égée.
Aujourd'hui, la ville s'appelle Izmir. Elle est peuplée de plus d'un demi-million d'habitants et elle est la troisième ville la plus importante de la Turquie.

Smyrne signifie « myrrhe » ou « amertume ».
Son nom signifie « myrrhe »(Myrrhe, une résine amère et un parfum coûteux qui sont extraits d'un arbre ou arbrisseau d'Arabie et d'Ethiopie, par incision dans l'écorce; également utilisée pour embaumer, en tant qu'antiseptique).
Dans la Bible, cette gomme-résine est parfois liée à la souffrance. Nous la retrouvons pour la première lorsque Joseph est emmené par Ismaélites en Égypte (Genèse 37 : 25).

"c'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint D'une huile de joie, par privilège sur tes collègues. La myrrhe, l'aloès et la casse parfument tous tes vêtements."
Psaume 45 : 8-9
L'Église militante de Yeshoua est fidèle jusqu'à la mort, à  contre-courant  du monde et de ses passions.  À l'image de Smyrne dont la Myrrhe monte jusqu'au trône de YHWH, comme un parfum d'odeur agréable.
Comme la myrrhe, qu’on produit en écrasant une plante odorante, l’Église de Smyrne, écrasée par la persécution, dégage un arôme odorant de fidélité à Dieu.

Ne crains pas ce que tu vas souffrir:  Il leur donnera la force de le supporter. Comme il l’a dit à ses disciples :
" Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde " Jean 16:33.
Par conséquent, les croyants de ce troupeau qui souffrent peuvent dire avec David :
"Je me confie en Dieu, je ne crains rien : Que peuvent me faire des hommes ?"
Psaumes 56:11.

Du vivant de Jean, l’église de Smyrne avait déjà connu la tribulation.
La plupart des habitants de cette ville adoraient l’empereur romain comme un dieu et ils lui avaient construit un grand temple. Comme les chrétiens refusaient de lui offrir un culte, ils étaient persécutés par les autorités et par les soldats romains. Ils trouvaient difficilement un gagne-pain. Leurs magasins et leurs maisons étaient pillés.
"En effet, vous avez eu de la compassion pour les prisonniers, et vous avez accepté avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez des biens meilleurs et qui durent toujours."Hébreux 10:34

Ils étaient donc réduits à la pauvreté.
Cela ne les empêchait pas d’être riches spirituellement:
"Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent."
Matthieu 6:19-20
"Écoutez, mes frères bien-aimés: Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu’ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment?"  Jacques 2:5

Les JUIFS de Smyrne aussi s’opposaient aux chrétiens et ils les abreuvaient de calomnies.
Jésus les qualifie de faux Juifs qui appartiennent à la synagogue de SATAN ; ils sont serviteurs de satan, le grand « calomniateur ».  En grec, le nom satan signifie « calomniateur »
La déclaration de Jésus selon laquelle les Juifs qui persécutent l’Église de Smyrne se disent Juifs et ne le sont pas en amène certains à se demander s’ils sont Juifs sur le plan de la race.
Ils font très certainement partie de la postérité physique d’Abraham, mais ne sont pas de vrais Juifs selon la définition de Paul :
"Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les apparences ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’Esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu." Romains 2:28, 29.
Bien qu’ils soient Juifs de par leur race, ce sont des païens sur le plan spirituel.
Ils se sont alliés aux ennemis païens de Dieu dans l’espoir d’enrayer le christianisme de Smyrne.
Christ n’a aucune réprimande à faire à l’Église fidèle de Smyrne. Il termine donc la lettre qu’il lui adresse par des paroles encourageantes destinées à la conseiller.

Curieusement les forteresses et les tours de Smyrne évoquaient à leur tour une couronne : celle que porte la déesse sur les monnaies.
L'expression « couronne de Smyrne » était d'ailleurs fort souvent employée pour désigner ce couronnement d'édifices pris en lui-même, ou comme symbole de la puissance de la cité.

Jésus dit au verset Apocalyypse 2:10:
Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie.
Celui qui prouve l’authenticité de sa foi en demeurant fidèle au Seigneur jusqu’à la mort recevra en récompense la couronne (stephanos ; la couronne de victoire) de vie
"Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment." Jacques 1:12.
La couronne (récompense, point culminant, résultat) d’une foi salvatrice authentique, c’est la vie éternelle, et la persévérance prouve la sincérité de la foi de ceux qui supportent les épreuves.

Matthieu 10:22  Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.

Matthieu 24:13  Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.
Marc 4:13  Il leur dit encore : Vous ne comprenez pas cette parabole ? Comment donc comprendrez-vous toutes les paraboles ?

Marc 4:14  Le semeur sème la parole.
Marc 4:15  Les uns sont le long du chemin, où la parole est semée ; quand ils l’ont entendue, aussitôt Satan vient et enlève la parole qui a été semée en eux.
Marc 4:16  Les autres, pareillement, reçoivent la semence dans les endroits pierreux ; quand ils entendent la parole, ils la reçoivent d’abord avec joie ;
Marc 4:17  mais ils n’ont pas de racine en eux-mêmes, ils manquent de persistance, et, dès que survient une tribulation ou une persécution à cause de la parole, ils y trouvent une occasion de chute.
Marc 4:18  D’autres reçoivent la semence parmi les épines ; ce sont ceux qui entendent la parole,
Marc 4:19  mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l’invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse.
Marc 4:20  D’autres reçoivent la semence dans la bonne terre ; ce sont ceux qui entendent la parole, la reçoivent, et portent du fruit, trente, soixante, et cent pour un.

Jean 8:31   Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ;

Colossiens 1:21  Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés
Colossiens 1:22  (1-21) par sa mort dans le corps de sa chair, (1-22) pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche,
Colossiens 1:23  si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Evangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j’ai été fait ministre.

1 Jean 2:19  Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu’il fût manifeste que tous ne sont pas des nôtres.
L’Église de Smyrne souffrante et persécutée, mais fidèle malgré tout, tient lieu pour toujours d’exemple de gens qui ont " entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance ".
Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance. Luc 8:15

Étant donné qu’ils se déclarent pour lui devant les hommes, Jésus se déclarera aussi pour eux devant le Père.
C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux ; Matthieu 10:32
Les membres de l'Église de Smyrne possèdent ce qui compte véritablement : le salut, la sainteté, la grâce, la paix, la communion fraternelle, ainsi qu’un Sauveur et un Consolateur qui compatit à ses souffrances.
L’Église de Smyrne est donc une riche Église pauvre, par contraste avec l’Église de Laodicée, qui est une Église matériellement riche mais spirituellement pauvre.

L’Église de Smyrne est l’exemple même de la richesse spirituelle qu’ont connue les Églises souffrantes fidèles tout au long de l’Histoire.

Vous serez bienheureux quand on vous aura injuriés et persécutés, et quand, à cause de moi, on aura dit faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous, et tressaillez de joie ; parce que votre récompense est grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les Prophètes qui ont été avant vous. Vous êtes le sel de la terre.....
Matthieu 5:11‭-‬12

Le Seigneur Jésus leur rappelle ainsi qu’il a dû passer par la mort pour les racheter, et qu’il a été ressuscité. Les croyants qui ont laissé leur vie par amour et fidélité pour le Seigneur, ceux qui ont péri sous les dents des lions, ceux qui ont été torturés à mort ou crucifiés, tous ceux qui ont été brûlés vifs, tous ceux-là reprendront vie, et ils retrouveront le Seigneur pour l’éternité.

Par la grâce de Dieu, dans nos pays occidentaux, nous ne subissons pas de persécution violente ; mais, si nous sommes fidèles, nous rencontrons l’opposition du monde, dans notre famille peut-être, dans notre vie professionnelle où nous pouvons endurer le mépris, les injustices, etc. Il peut nous arriver également de trouver de l’incompréhension de la part de croyants très proches. Souvenons-nous : le Seigneur est au fait de tout cela, et il ne nous abandonnera jamais.