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Blog chrétien. Tout pour Yeshoua Ha'Mashiach/Jésus-Christ de Nazareth !
Nous fondons notre foi sur Jean 3:16: "Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soit perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle."
Davwa, Bondyé sitèlman enmen lènonm-lan, i ba yo sèl yich-li a pou tout moun ki mete konfyans yo nan li pa pèd lavi yo. Okontrè, yo ka gen lavi ki pa ka janmen fini.
Fraternellement.
Jean-Pierre LAUHON/JipÈl
7bonne-nouvelle , le 03/05/2013

L'idée m'est venue de créer un blog afin d'y mettre tous mes messages envoyés tous les jours à vingt de mes ami(e)s chrétien(ne)s.
En effet, à plusieurs reprises, les textos sms et whatsApp m'étaient redemandés.
Ce blog servira d'archives avec un plus: les commentaires que vous pourrez laisser.




lundi 20 février 2017

Offrande, Offense et Réconciliation



Si une personne fait du tort à une autre, dans un accès de colère ou pour toute autre raison, il est inutile qu’elle vienne apporter son offrande à Dieu. Le Seigneur ne l’agréerait pas. L’offenseur doit d’abord aller se réconcilier avec l’offensé, après quoi son offrande sera acceptable.

Bien que ces paroles s’inscrivent dans un contexte juif, elles n’ont rien perdu de leur actualité. Paul applique ce principe à la sainte  cène (1Corinthiens 11). Dieu n’accepte pas la louange d’un chrétien qui est en froid avec son prochain.

"Laisse-là ton don … "

Si donc tu offres ton don à l’autel, et que là il te souvienne que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton don devant l’autel, et va d’abord, réconcilie-toi avec ton frère ; et alors viens et offre ton don. Matthieu  5:23-24

L’apôtre Jean se souvenait certainement de cette parole précise du Seigneur quand il a écrit, conduit par l’Esprit Saint, bien des années plus tard: « Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » (1 Jean 4:20).

La référence du Seigneur à l’autel nous parle de nos relations avec Dieu dont nous pouvons nous approcher maintenant, à cause du sacrifice de Christ, pour lui parler ou l’adorer.

Cet ordre formel du Seigneur : « Laisse-là ton don » nous montre qu’il ne veut pas que je prétende m’approcher de Dieu en vérité si un frère a quelque chose à me reprocher.

Toutes affaires cessantes, je dois faire tout ce qui est en mon pouvoir pour rétablir la relation rompue avec mon frère. Alors seulement je peux m’approcher de Dieu avec un cœur vrai, voir mon don être agréé par lui, ma prière entendue, et la réalité de ma communion avec lui me remplir de joie.

Ma démarche m’est donc bénéfique, mais elle l’est certainement également pour le frère que je suis allé trouver et qui, dans son coin, ruminait peut-être des pensées d’amertume. Pour lui, j’ai été, par la grâce de Dieu, le SEL et la LUMIÈRE.

Et que dire de l’assemblée locale ! J’aurais pu me retrouver sur le même banc que le frère qui se sentait offensé par moi, participer à la Sainte Cène du Seigneur et peut-être parler de l’amour. Mais quelle faiblesse j’aurais ainsi introduite dans le corps de Christ !

Dans beaucoup de rassemblements de croyants, on se plaint justement de la faiblesse, du déshonneur pour le Seigneur qui en résulte, et même du mauvais témoignage entraîné par des différents entre frères vis-à-vis des inconvertis.

Alors, obéissons tout simplement à ce que le Seigneur nous a dit ; n’attendons pas que notre frère fasse le premier pas, mais, par amour pour Jésus Christ, montrons l’exemple, et approchons-nous de notre frère avec une véritable humilité, un esprit de douceur, non sans d’ardentes et sincères prières.

Qui fait le premier pas ?
« Si donc tu présentes ton offrande à l’autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton don devant l’autel et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; viens alors présenter ton offrande. » Matthieu 5:23,24

 « Quand vous vous levez pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, afin que votre Père aussi, qui est dans les cieux, vous pardonne vos fautes. » Marc 11:25,26

Qui doit faire le premier pas quand un conflit surgit entre deux croyants ?

Celui qui a offensé ou celui qui est offensé ? Lui ou moi ?

 Quand on a offensé un frère, il n’est pas facile de faire le premier pas pour régler la dispute. Des questions surgissent immédiatement à l’esprit : le frère que j’ai offensé reconnaîtra-t-il que je suis sincère quand je lui demanderai pardon ?

Saurai-je m’exprimer clairement ?

Acceptera-t-il ma demande de pardon ?

 Dans la situation inverse, lorsqu’un frère m’a fait du tort, si je vais à lui, reconnaîtra-t-il ses fautes ?
Réussirai-je à le gagner ?
Demandera-t-il pardon ?
Va-t-il m’accuser de fautes que j’aurais commises envers lui, peut-être à mon insu ?
Saurai-je lui pardonner sincèrement le tort qu’il m’a fait ?

Toutes ces questions, je peux me les poser sans trouver de réponses et ne pas bouger. Je reste alors fâché avec mon frère, que je sois la cause du problème ou non.

Je peux aussi attendre que Dieu travaille dans le cœur de mon frère pour qu’il vienne vers moi et que l’on s’explique enfin. L’attente peut être longue !

Le Seigneur m’enseigne la voie à suivre dans les deux versets Matthieu 5:23; Marc 11:25,26. Le premier qui a conscience de la nécessité du pardon, coupable ou non, doit faire le premier pas. Sans pardon mutuel, sans réconciliation, pas de joie, pas d’avenir.

Quand j’essaie par moi-même de pardonner à mon frère qui m’aurait fait tort, je n’y arrive pas vraiment. Le Seigneur m’enseigne de nouveau la voie à suivre : « Priez pour ceux qui vous font du tort » (ou : vous dénigrent, vous calomnient) (Luc 6. 28), afin qu’il fasse son travail en eux. Par crainte de Dieu et par obéissance, je m’en remets à lui pour que les deux parties du conflit évoluent ensemble afin de retrouver leur communion chrétienne.

Nous ne devons pas tuer, nous mettre en colère contre notre prochain ni le mépriser. Mais en plus, nous n’avons pas à laisser les différends ou les malentendus s’installer entre nous. Nous devons ôter les mauvaises pensées qui nous opposent pour les remplacer par un esprit d’amour et de pardon. Ceci, nous devons l’accomplir avant d’offrir notre offrande à l’autel. Jésus nous demandait de confesser et de supprimer les sentiments coupables que nous avons contre notre frère avant d’aller vers Dieu pour L’adorer, Le prier et Lui apporter notre offrande. Si nous avons causé du tort à notre frère de quelque façon que ce soit, réparons tout d’abord notre erreur. Si nous sommes animés d’un esprit de vengeance à l’égard de notre frère, nous devons au préalable lui pardonner (voir Marc 11:25).

À cette condition seulement, Dieu acceptera nos offrandes et entendra nos prières.
Le Psaume  66:18 déclare : Si j’avais vu de la fraude dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait pas écouté. Traiter son frère sans amour ou bien avoir à son égard des pensées malveillantes, constitue un péché.

Avant d’aller adorer Dieu, Le prier et Lui apporter nos offrandes, nous devons extirper le péché de nos cœurs (voir 1Samuel 15:22 ; Osée 6:6 ; Marc  12:33).
________
 
Ce matin, Jésus frappe à la porte de mon cœur ;
comme à l’accoutumée : « entre, entre Seigneur ! »
Or sa voix retentit, attristée, au travers
de la porte que, la veille, j’avais fermée, amer,
sans plus penser au visiteur
qui semblait tant aimer cette heure.

« Ne vois-tu pas, ami, la porte est verrouillée ! »
Dans le noir, à tâtons, je fais tourner la clé,
le battant s’entrouvre et la lumière luit ;
Un beau et doux rayon la chambre envahit
chassant l’obscurité de la pièce fermée.
« Maintenant, c’est à toi ! Entre, entre Seigneur ! »

Mais alors son regard d’une grande tendresse
sur le mien s’arrête, et fouille en profondeur :
« Ne vois-tu pas, ami, l’obstacle qui se dresse,
là, derrière le battant l’entrée me refusant ? »
Je le vois : un gros sac, noir, pesant, dégoûtant,
volumineuse masse informe et repoussante.

Son toucher seul m’écœure, de dégoût je frémis.
Quoi, est-ce possible ? Une telle chose, chez moi ?
Furieux, je tempête contre celui qui a mis,
sa poubelle chez moi ! — Oh, encor elle grossit
Mais …  personne n’est entré ! Serait-ce alors à moi ?
Je tente de l’ouvrir, et referme bien vite.

Horreur ! Un sac de choses dont je ne suis pas quitte !
Amertume amassée contre mon frère éloigné,
Rancœur à son égard. Il m’avait offensé.

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