Bienvenue sur 7bonne-nouvelle

Blog chrétien. Tout pour Yeshoua Ha'Mashiach/Jésus-Christ de Nazareth !
Nous fondons notre foi sur Jean 3:16: "Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soit perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle."
Davwa, Bondyé sitèlman enmen lènonm-lan, i ba yo sèl yich-li a pou tout moun ki mete konfyans yo nan li pa pèd lavi yo. Okontrè, yo ka gen lavi ki pa ka janmen fini.
Fraternellement.
Jean-Pierre LAUHON/JipÈl
7bonne-nouvelle , le 03/05/2013

L'idée m'est venue de créer un blog afin d'y mettre tous mes messages envoyés tous les jours à vingt de mes ami(e)s chrétien(ne)s.
En effet, à plusieurs reprises, les textos sms et whatsApp m'étaient redemandés.
Ce blog servira d'archives avec un plus: les commentaires que vous pourrez laisser.




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lundi 20 février 2017

Notre Père , Prière de Yeshoua




Le "Notre Père" ou "Prière du Seigneur" se distingue par sa brièveté, sa simplicité et sa facilité de compréhension.

Des SIX sujets de prière, TROIS sont ORIENTÉS VERS DIEU (vv. Matthieu 6:9-10) et TROIS vers les BESOINS HUMAINS (vv. Matthieu 6:11-13).










Dans cette prière, nous trouvons SIX requêtes : les TROIS premières sont expressément relatives à DIEU et à SA GRANDEUR, alors que les trois dernières concernent nos INQUIÉTUDES, qu’elles soient TEMPORELLES ou SPIRITUELLES.
Cette prière nous apprend à CHERCHER d’abord le ROYAUME DE DIEU et SA JUSTICE, toutes choses nous seront ensuite octroyées.
Après avoir abordé les sujets de la GLOIRE, du ROYAUME et de la VOLONTÉ de DIEU, le contenu de cette prière concerne le NÉCESSAIRE et le RÉCONFORT RELATIFS à notre VIE ICI-BAS.
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Plan de la "Prière du Seigneur":

1-  Une RELATION PERSONNELLE avec Dieu : « Notre Père ». Le pronom "NOTRE" évoque les RELATIONS FRATERNELLES avec TOUS les AUTRES CHRÉTIENS.

Si la Bible ne présente pas la paternité universelle de Dieu, EN REVANCHE, elle souligne la fraternité universelle des croyants. Le nom Père évoque la relation du croyant avec Dieu.

2-   LA FOI : « QUI ES AUX CIEUX ». L’auteur de la lettre aux Hébreux déclare que sans la foi, la prière est inefficace (Hébreux  11:6).

3-    L'ADORATION : « QUE TON NOM SOIT SANCTIFIÉ ». Pour David cet aspect de la prière était si important qu’il désigna un groupe d’hommes qui avaient pour mission de consacrer tout leur temps à l’adoration de Dieu dans le temple (cf. 1Chronique 23:5; 25:1, 7). Dans l’Apocalypse, Jean voit quatre anges spéciaux qui n’existent que pour adorer Dieu et qui « ne cessent de dire jour et nuit : SAINT, SAINT, SAINT EST LE SEIGNEUR DIEU, LE TOUT-PUISSANT QUI ÉTAIT, QUI EST ET QUI VIENT » (Apocalypse  4:8). Souvenez-vous également de la réponse de Jésus à la Samaritaine (Jean 4:23-24).

4-  L’ATTENTE : « QUE TON RÈGNE VIENNE ». Il s’agit du règne de Christ de mille ans auquel l’Ancien Testament fait si souvent allusion (cf. Esaïe 2:2-4; 25:8; 35:1, 8, 10; 65:20, 25) et entrevu par Jean (Apocalypse 20:1-6).

5-   LA SOUMISSION : « QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE SUR LA TERRE COMME AU CIEL ». Dans le jardin de Gethsémané, Jésus donne un exemple de cette soumission à la volonté du Père (Matthieu 26:39).

6-  LA REQUÊTE : « DONNE-NOUS AUJOURD'HUI NOTRE PAIN QUOTIDIEN ». Cette demande indique que notre prière doit être formulée tous les jours, puisque nous mangeons tous les jours.

7-   LA CONFESSION : « PARDONNE-NOUS NOS OFFENSES ». Le sang de Christ nous purifiera de tout péché, mais il ne les excusera pas ! Seuls les péchés confessés peuvent être pardonnés (cf. 1Jean 4:20).

8-   LA COMPASSION : « COMME NOUS PARDONNONS AUSSI À CEUX QUI NOUS ONT OFFENSÉS ». Voir Matthieu 18:21-35; 1Jean 4:20.

9-  LA DÉPENDANCE : « NE NOUS LAISSE PAS PAS ENTRER DANS LA TENTATION, MAIS DÉLIVRE-NOUS DU MALI ». Remarquons que si Dieu n’a jamais promis de nous préserver de la tentation, en revanche, il s’est engagé à nous garder dans la tentation (cf. 1Corinthiens 10:13).

10.    LA DOXOLOGIE : « CAR C'EST À TOI QU’APPARTIENNENT, DANS TOUS LES SIÈCLES, LE RÈGNE, LA PUISSANCE ET LA GLOIRE. » Voir la grande prière de David dans 1Chronique  29:10-19 où le roi explicite en fait la dernière partie de la prière de Jésus.

(En parlant de prières, la  DOXOLOGIE est une formule de LOUANGES employée dans l'ensemble des prières  chrétiennes. Elle est en général exécutée en tant que FINALE de PRIÈRES.).

Béatitudes et Sermon sur la Montagne

                                                  Béatitudes et sermon sur la montagne. .. 

Nous avons parcouru le Chapitre 5 de l’évangile de Matthieu , Yeshoua nous enseigne les principes du Royaume, par les béatitudes.
Dans le sermon sur la montagne, le Seigneur résume son enseignement, et le relie à la Loi de Moïse.

Persécuté pour Christ, le disciple est du SEL qui sale véritablement et la LUMIÈRE qui illumine au maximum.

À partir du verset 17 jusqu’à la fin du Chapitre 5, nous voyons le Seigneur Jésus montrer la relation entre ce qu’IL enseigne, en tant que Fils de Dieu venu accomplir la LOI et ce qui avait été donné par Moïse, son serviteur.

Il était la confirmation et la réalisation de tout ce que Moïse avait dit et aucune Parole prononcée par Dieu ne devait être supprimée.

Huit fois dans ce chapitre il répète : « moi, je vous dis », et six fois, cette expression est précédée du mot «mais», pour établir le contraste entre sa déclaration et ce que la loi avait dit précédemment.

Nous pouvons bien demander : « Qui donc est celui-ci pour citer la sainte loi de Dieu et affirmer ensuite calmement : « Mais moi, je vous dis » — ceci et cela ?

En fait, il change et élargit la loi, ce que jamais aucun prophète n’avait ose faire !

N’est-ce pas une présomption terrible, frôlant le blasphème ?

Oui, certes, et seule une explication pourra le blanchir de cette accusation.
Mais cette explication est de poids : nous sommes ici en présence du vrai Législateur, de Celui qui a parlé autrefois depuis le Sinaï.

La Loi de Moïse a été donnée par ELOHIM et sa Parole YESHOUA sur une MONTAGNE ( Sinaï), de même, le sermon sur la MONTAGNE, ensemble d'enseignements moraux.

Il est venu sur la terre comme un Homme, Emmanuel.

Emmanuel est monté sur une autre MONTAGNE et il s’adresse maintenant non pas à une nation, mais à ses disciples.

Il a tous les droits d’élargir ou de modifier sa propre loi.

Le Sermon sur la montagne est considéré comme une sorte de commentaire des Dix Commandements, le Décalogue.

Dans le Chapitre de Matthieu 5, d'après le Seigneur, voici ce qui caractérise un sujet du royaume :

1.    Être humble d’esprit, sachant que Dieu lui a promis le royaume.

2.    S’attrister, voire même pleurer, sachant qu’un jour il se réjouira et sera consolé.

3.    Faire preuve de douceur, car la terre lui sera donnée en héritage.

4.    Avoir faim et soif de justice, car il sera comblé.

5.    Être miséricordieux pour obtenir miséricorde.

6.    Avoir un cœur pur, car il verra Dieu.

7.    Être un artisan de paix, puisqu’il sera appelé fils de Dieu.

8.    Se réjouir au milieu des persécutions, sachant qu’il sera grandement récompensé.

9.    Être le sel de la terre et la lumière du monde.

10.    Avoir une droiture qui surpasse celle des scribes et des Pharisiens.

11.    Ne pas se mettre injustement en colère contre son frère, mais chercher à se réconcilier avec lui.

12.    Ne pas convoiter la femme de son prochain.

13.    Honorer sa femme.

14.    Que son "oui" soit "oui" et son "non" soit "non", ses paroles  doivent être prises au pied de la lettre, car elles sont absolument fiables.

15.    Aimer ceux qui le haïssent et prier pour ceux qui le maudissent.                       

Aimer nos ennemis et Prier pour nos persécuteurs



Le Chapitre 5 de Matthieu se termine par un thème central et magistral de l'Évangile d’YESHOUA HA'MASCHIA : L'AMOUR.

QUI d'AUTRE que le Fils D'ÉLOHIM  et ÉLOHIM   lui-même se permettrait de réformer  la LOI de MOÏSE en disant: "MOI JE VOUS DIS" ?
BLASPHÈME ET SACRILÈGE, PROFANATION DE LA LOI MOSAÏQUE,  pour les judaïques radicaux
.
Les Pharisiens et les scribes étaient hostiles et opposés à l’enseignement du Seigneur  JÉSUS-CHRIST.

Sommes-nous LUMIÈRE dans le monde et SEL de la terre,  si comme tout le monde (ou presque …), nous nous contentons d’aimer ceux qui nous aiment ?

Les enseignants juifs n’entendaient par «prochain», que CEUX qui étaient de leur PROPRE PAYS, de leur NATION, et de leur RELIGION ; ils aimaient les compter parmi leurs amis.

Alors que beaucoup rendent le bien pour le bien, nous devons aussi RENDRE le BIEN POUR le MAL ; ce principe est bien plus noble que celui par lequel la plupart des hommes agissent.
D’autres ne SALUENT que leurs FRÈRES, les gens de leurs DÉNOMINATIONS, de leurs CONGRÉGATIONS et embrassent ceux qui sont de leur PARTI, qui suivent leurs VOIES et leurs OPINIONS ; nous ne devons pas limiter ainsi notre marque d’affection.
Il est du devoir des chrétiens de désirer, de viser, et de TENDRE à la PERFECTION, dans la GRÂCE et la SAINTETÉ.

Nous devons en cela, essayer de nous conformer nous-mêmes à l’exemple de notre Père céleste, 1Pierre 1:15,16.

"Au contraire, tout comme celui qui vous a appelés est saint, soyez saints dans tout votre comportement. Car voici ce que Dieu dit dans l’Écriture : Soyez saints, car je suis saint ."
1 Pierre 1:15-16

Il est certainement DEMANDÉ DAVANTAGE aux disciples de Christ, qu’aux autres ; mais en finale, ces enfants de Dieu seront comblés !

Le commandement de Jésus est net, si DIFFICILE À SUIVRE. L’amour que Jésus exige n’est pas émotionnel, comme celui qui existe entre deux amis (PHILIA) ; mais un amour qui n’est pas basé sur les sentiments, qui consiste en actes (AGAPÉ).

Nous ne pouvons pas commander nos sentiments ; mais nous pouvons toujours aimer en actes. Cet amour est défini par la suite : faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent. Celui qui ressemble à son Père céleste le fera.

Celui qui ne le fait pas n’a rien de plus que le monde, qui aime les siens (Luc 6:32).

Donc, l’amour que Jésus demande de la part de ceux qui le suivent n’est pas basé sur les sentiments, mais consiste en actes concrets. Il ne nous est pas possible de nous entourer exclusivement de gens avec qui nous avons des affinités naturelles, mais nous pouvons toujours choisir de les aimer.

Pour le croyant, aimer ses ennemis consiste non seulement à ne pas se venger, mais aussi à lui faire du bien, en particulier en lui FAISANT CONNAÎTRE L’AMOUR DE DIEU MANIFESTÉ EN JÉSUS-CHRIST.

Cet amour est différent de l’affection naturelle, parce qu’il N'EST PAS NATUREL d’aimer ceux qui haïssent et blessent. C’est le fruit d’une GRÂCE SURNATURELLE, manifestée par ceux qui ont reçu la vie divine.

Quand nous lisons comment beaucoup de MARTYRS CHRÉTIENS — à commencer par ÉTIENNE, le premier d’entre eux — ont manifesté de l’amour envers leurs bourreaux, nous baissons la tête en considérant la DIFFICULTÉ que nous avons À AIMER en vérité QUELQU’UN qui nous a CAUSÉ DU TORT.

Certainement que ces hommes et ces femmes avaient une plus grande conscience que nous de l’amour de Dieu qui les avait sauvés, et qu’ils DISCERNAIENT DANS CEUX qui les TORTURAIENT des hommes que DIEU VOULAIT aussi SAUVER.

On saura un jour combien de tortionnaires sont venus à Dieu, GAGNÉS par L'AMOUR de leurs VICTIMES.

Béni soit Dieu ! SI  nous ne vivons pas des circonstances aussi dramatiques que les premiers chrétiens.
Mais justement, dans nos relations banales avec les uns et les autres, qu’ils soient croyants ou non, avec ceux qui nous attaquent, ou tout simplement qui ne sont pas « sympa », ne nous laissons pas dominer par nos propres réactions, mais OBÉISSONS AU COMMANDEMENT — mais oui ! le COMMANDEMENT D’AIMER — que le Seigneur nous donne aujourd’hui à chacun, jeunes ou âgés.

LA LOI DE MOÏSE est ACCOMPLIE PAR ET EN YESHOUA. ...
AIMONS  NOTRE PROCHAIN ! AMIS OU ENNEMIS. ..

AYONS LA SAVEUR DU SEL, L'ÉCLAT DE LA LUMIÈRE ET LA SAPIDITÉ DU FRUIT DE L'ESPRIT D'ÉLOHIM.

AIMONS ....

Tendre l'Autre Joue



Dans nos différentes méditations sur le chapitre 5 de Matthieu, nous voyons comment Jésus accomplit la loi en l’appliquant avec un esprit juste, plein d’amour afin de suivre le principe des béatitudes et du sermon sur la montagne.
Le réformateur Jésus, le Ben Élohim  (Fils d'Élohim) a donné sa loi, en parfaisant celle de Moïse,
Yeshoua n’est-il pas lui-même la loi et les prophètes?
Yeshoua est amour, loi et justice.
Il a revisité la loi de Moïse, en l’appliquant de façon juste et pleine d’amour.

Yeshoua nous montre que nous ne pouvons pas suivre la loi mosaïque, par notre propre nature humaine .
Il veut que nous soyons SEL de la terre et LUMIÈRE des hommes
Le consolateur promis, il nous l’a envoyé le jour de la Pentecôte, afin de nous aider, si nous sommes à l’écoute de son ESPRIT, à avoir la saveur du SEL, l’éclat de la LUMIÈRE et la sapidité du FRUIT de l’ESPRIT.
En quelque sorte, dans le sermon sur la montagne Yeshoua nous donne la CHARTE DU ROYAUME.

La loi de Moïse permettait la vengeance.
Jésus DÉPASSE LA LOI et révèle une JUSTICE SUPÉRIEURE qui abolit même les représailles. Il enseigne à ses disciples que là où la loi permettait autrefois la vengeance, la GRÂCE REND POSSIBLE aujourd’hui LA NON RÉSISTANCE.
Jésus recommande à ses disciples de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un les frappe sur une joue, ils doivent aussi lui tendre l’autre ; s’ils sont poursuivis en justice à cause de leur tunique, ils doivent aussi céder le manteau qui recouvrait la tunique et leur servait de couverture pour la nuit. Si un personnage officiel leur ordonne de porter ses bagages sur un mille, ils peuvent, de leur plein gré, les porter sur deux milles. 
Bien difficile à faire, si nous ne sommes pas dans l'esprit de Christ et si nous sommes  encore dominés par notre nature humaine.

"Résister au méchant", c’est rendre le MAL pour le MAL : la loi du talion et celle du cœur de l’homme sont, en recevant un soufflet ou une injure quelconque, de le rendre à l’instant.
Jésus veut, et ses apôtres après lui (Romains 12:17,19 ; 1Pierre 3:9), qu’au lieu d’exercer ainsi la vengeance, le chrétien souffre plutôt une nouvelle injure, et c’est là ce qu’il faut entendre par PRÉSENTER L'AUTRE JOUE (comparez Jean 18:22).

Le châtiment devait correspondre au crime selon ce qui s’appelle la LOI DU TALION.
Ce commandement faisait partie du LOI CIVILE de la nation d’Israël et n’avait pas été donné pour encourager la vengeance personnelle et la peine devait être appliquée sous l’autorité civile du tribunal.
MAIS sous le couvert de cette règle, les Juifs masquaient leur HAINE et ASSOUVISSAIENT leur désir de VENGEANCE en pratiquant la VENDETTA dans leurs relations privées, ce qui était complètement étranger à l’esprit de la Loi. Dieu avait dit : Lévitique 19:18. À lire !

Dans ce passage, Jésus n’aborde que les affaires personnelles.
Si notre prochain nous cause un tort, nous n’avons pas à rechercher une vengeance personnelle contre lui.
Nous devons plutôt, suivant l’exemple de Jésus, lui PARDONNER (Luc 23:34).

"Je vous dis de ne pas résister au méchant."
Le sens de cette phrase est très PROFOND. Cette parole signifie que nous devons AIMER NOS ENNEMIS (Matthieu 5: 44), nous devons être doux et miséricordieux. Ne cherchons pas à nous faire justice nous-mêmes. Ne recherchons pas notre avantage.

Jésus invite ceux qui le suivent à ne pas riposter à l’affront qui leur est fait, mais au contraire à PERSÉVÉRER DANS LE BIEN FAIRE. Par une telle attitude, le disciple montre que son ESPÉRANCE et sa DIGNITÉ lui viennent de Dieu et non de l’opinion ou de la conduite de celui qui le maltraite.
Les deux principes ne pas se venger et ne pas garder rancune n’ont pas changé avec le temps et devraient régir la vie privée de tout croyant.
Luc 6:29  "Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta tunique."

Luc 22:64  "Ils lui voilèrent le visage, et ils l’interrogeaient, en disant : Devine qui t’a frappé."

1 Pierre 2:20  "En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une GRÂCE devant Dieu."

1 Pierre 2:21  "Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces,"

1 Pierre 2:22  "Lui qui n’a point commis de péché, Et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ;"

1 Pierre 2:23  "lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ;"

Ces règles ne concernent pas le DROIT CIVIL qui lui doit appliquer la LOI DU TALION, sévère par nécessité.
La LOI DU TALION, une des lois les plus anciennes, consiste en la réciprocité du crime et de la peine.
Cette loi est souvent symbolisée par l’expression Œil pour œil, dent pour dent. Elle évite en principe toute escalade de la violence, sans pour autant aider à sa disparition.
Elle caractérise un état intermédiaire de la justice pénale entre le système de la VENDETTA et le recours à un JUGE comme tiers impartial et désintéressé.

Le DROIT PÉNAL ou droit CRIMINEL est une des branches du droit qui détermine des comportements antisociaux (les infractions), et prévoit la réaction de la société envers ces comportements, le plus souvent sous forme d'une peine pénale.

Le DROIT PÉNAL concerne le rapport entre la société en général et un individu. Il est souvent opposé au DROIT CIVIL, qui concerne les rapports entre deux personnes morales ou physiques.

- "Ne pas résister au méchant".
Jésus n’interdit pas le recours judiciaire pour l’application de la loi, mais interdit la VENGEANCE PERSONNELLE, comme c’était souvent le cas parmi les Juifs.
Au lieu de se retourner contre celui qui nous injurie, il est du devoir des Chrétiens de souffrir avec douceur.


Présente-lui aussi l’autre. Ceci doit être l’esprit Chrétien, la grande loi de l’amour, la charité qui «supporte tout ». 1Corinthiens 13:7

Ceci n’est pas un code à observer servilement à la lettre, mais son esprit doit toujours être préservé. Pour l’application, Voir Jean 18:22 Actes 23:3
Jean 18:22  "À ces mots, un des huissiers, qui se trouvait là, donna un soufflet à Jésus, en disant : Est-ce ainsi que tu réponds au souverain sacrificateur?"

Actes 23:3  "Alors Paul lui dit : Dieu te frappera, muraille blanchie ! Tu es assis pour me juger selon la loi, et tu violes la loi en ordonnant qu’on me frappe !"                       


 Précision sur Matthieu 5:41
"Te force à faire un mille." ?

À l’époque de Jésus, Israël ainsi que la plupart des pays méditerranéens vivaient sous la domination de l’Empire romain. Israël était une colonie.
A cette époque, il n’y avait pas de services de transports réguliers comme de nos jours. Il était courant pour des officiers ou des fonctionnaires en voyage d’obliger des hommes à les aider sur leur route. C’était nécessaire, mais c’était oppressif.
Christ recommande d’accepter le service, et même d’en faire deux fois plus, au lieu de refuser.

Les soldats de l’armée occupante pouvaient obliger ceux qui n’étaient pas Romains à porter leur équipement pendant un mille (1 480 mètres environ)
Un exemple de ce type se trouve en Matthieu 27:32, lorsque les soldats romains « forcèrent » Simon de Cyrène à porter la croix de Jésus.

Que ton OUI soit OUI et ton NON soit NON



Ces déclarations sont basées sur le NEUVIÈME COMMANDEMENT. La défense du faux témoignage devient l’obligation de respecter son serment (Nombres 30:3 ; Deuteronome 23:21 ; cf. Jacques 5:12).
Tu ne te parjureras point : il ne s’agit pas nécessairement d’un vœu religieux. Ce qu’un homme a juré à son prochain au nom de Dieu, il s’en acquittera comme envers le Seigneur.

Dans les serments, tous les objets pris à témoins avaient, d’une manière ou d’une autre, rapport à Dieu, bien que les rabbins ne les considèrent pas comme contraignants (cf. Matthieu 23:16-22).

Cependant, les Juifs contemporains de Jésus considéraient qu’une promesse ne faisant pas référence à Dieu ne devait pas impérativement être tenue.
Pour se soustraire à l’obligation d’accomplir leur serment, les Juifs ne citaient pas le nom de Dieu lors d’une promesse. Ils juraient plutôt par le ciel, par la terre, ou par Jérusalem. Ce faisant, ils s’abusaient eux-mêmes car le ciel, la terre et Jérusalem appartiennent à Dieu. Le ciel est son trône tandis que la terre est son marchepied (Esaïe 66.1 ; Actes 7:49).
Jurer par ces choses revenait à jurer par Dieu Lui-même.
Jésus enseigne que nous n’avons pas à jurer du tout. Ce n’est pas nécessaire. Toute promesse doit être respectée sans qu’il soit utile d’y adjoindre un nom par lequel jurer.
Les serments prononcés de cette manière n’apportent rien de plus.
Parfois, les Juifs juraient « par leur tête ». Ils s’y employaient vainement. Il n’y a rien sur quoi l’homme puisse jurer qui lui appartienne. L’homme n’a pas le pouvoir définitif de garantir un serment. Il ne peut même pas changer la couleur de ses cheveux.
Quand nous affirmons « Oui », que ce soit « oui ». Si nous répondons « Non », que ce soit « non ».
Inutile de jurer. Nous devons appliquer le NEUVIÈME COMMANDEMENT : Tu ne porteras pas de faux témoignage (Exode 20:16). L’habitude prise par les gens de ponctuer leurs affirmations par des promesses servait surtout à masquer leur caractère menteur.
Si nous disons la vérité, il n’est aucunement besoin d’y adjoindre un serment. Les serments sont une ruse du malin, autrement dit de Satan (voir Jacques 5:12 ).

Jésus ne nous interdit pas de prêter serment devant un tribunal. Lors de son procès, le grand-prêtre Lui demanda sous serment s’Il était le Fils de Dieu et Jésus lui répondit (Matthieu  26:63-64).

Mais dans Matthieu 5: 37, Jésus faisait allusion aux situations individuelles et non aux procédures officielles.

Nous n’avons pas à faire de promesses dans nos relations personnelles.
Mais tous les serments lancés « à la légère », dans une conversation banale, sont des paroles coupables, ainsi que toutes les vaines expressions communes qui en appellent à Dieu ; bien des personnes essayent de ne pas commettre de faute, en cherchant à ne s’engager sous aucun serment.

Plus les hommes sont assujettis au péché, moins ils respectent leurs engagements ; au contraire, plus ils sont sérieux, moins ils éprouvent le besoin de s’engager. Notre Seigneur n’enjoint pas les termes précis par lesquels nous devons affirmer ou nier ; nous devons par contre «cheminer » constamment dans la vérité, afin de rendre nos éventuels serments inutiles !
Jésus suggérait que toutes nos paroles devaient être prononcées comme sous le serment de la vérité (v.Matthieu  5:37).
Pour le chrétien, le serment est inutile. Son OUI doit vraiment avoir valeur de OUI, et son NON doit vraiment signifier NON.
Ajouter quoi que ce soit pour appuyer nos affirmations ou nos négations, c’est implicitement reconnaître que Satan, le malin, dirige notre vie.
Il n’existe AUCUNE CIRCONSTANCE qui puisse JUSTIFIER le MENSONGE d’un chrétien.

Ce passage condamne aussi toute retenue ou déformation de la vérité, ainsi que toute tromperie. Il n’interdit cependant pas au chrétien de prêter serment devant un tribunal. Jésus lui-même répondit à l’adjuration du souverain sacrificateur (Matthieu 26.63.). Et Paul prit Dieu à témoin qu’il disait la vérité (2Corinthiens 1.23; Galates 1.20).
Or le Seigneur déclare très précisément que ce que nous ajoutons à la vérité pour la modifier vient du diable.
C’est pourquoi, puisque nous sommes SEL de la TERRE et LUMIÈRE du MONDE, portons une grande attention à nos paroles pour qu’elles soient bien le reflet de la vérité.
N’y ajoutons rien qui soit de nature à laisser croire aux autres que la vérité est différente de ce qui se déduit normalement de nos paroles.
Par contre, si nécessaire, ajoutons une précision pour éliminer, autant que faire se peut, toute ambiguïté dans l’esprit de notre interlocuteur.

 On peut mentir en disant quelque chose de tout à fait vrai ; on peut, par exemple, répondre à une invitation à se rendre chez quelqu’un en déclarant : j’irai vous voir si le Seigneur ouvre le chemin pour cela. C’est une manière de parler très biblique (Jacques  4:15) si j’envisage vraiment de faire cette visite. Mais si c’est le moyen d’éviter de décliner formellement une invitation qui ne me plaît guère, alors c’est un MENSONGE PUR et SIMPLE.

 Au XVIIe siècle, des religieux avaient même édité un livre donnant les règles à suivre pour mentir commodément « en toute bonne conscience » en pratiquant, par exemple, la RESTRICTION MENTALE. C’est ceux-là que l'écrivain Pascal combattit si vigoureusement.

 L’instruction du Seigneur est valable dans tous les domaines : dans la famille de la foi comme dans la famille naturelle, dans nos relations professionnelles ou de voisinage, nous ne serons SEL et LUMIÈRE que si nous parlons TOUJOURS avec DROITURE.

La vérité n’a pas besoin d’ornements
  « Que votre parole soit, oui soit : OUI, et votre non : NON ; car ce qui est de plus vient du mal. » Matthieu 5:37

 Comme le Seigneur l’affirme dans le verset du jour, ce que nous ajoutons à la vérité ne renforce pas notre réponse, mais l’affaiblit. Jacques donne le même commandement : « Que votre oui soit OUI, et votre non, NON, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement » (Jacques 5:12).

 Je me surprends parfois à enrober les versets de la Bible d’une couche d’explications, presque d’excuses, qui voile son message, pour ne pas choquer un interlocuteur. Pourtant dans nos contacts, nous n’avons pas à être « MIELLEUX », nous devons ÊTRE VRAIS.

Les jeunes croyants sont souvent plus directs que les aînés. Tant mieux, s’ils comprennent que la vie est faite de nuances. Certes, la vérité ne souffre pas d’accommodements, mais chaque nouvelle situation mérite réflexion :
Que dit la Bible à ce sujet ? Comment la mettre en pratique dans cette circonstance ?
Ces questions devraient surgir spontanément dans notre esprit.

  Si tu cherches un COMPROMIS sur une question biblique, ton interlocuteur ne sera plus devant un choix : « oui, non » ; tu le places devant des choix : « oui, non, MAIS … » Ton message est confus et il ne comprend plus.
Or Jésus affirme que « ce qui est DE PLUS vient du mal ». Le Seigneur explique cela dans une parabole :
« Si quelqu’un entend la parole du royaume, et ne la comprend pas, le Méchant vient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur » (Matthieu  13:19).

  Un autre piège : si tu as des doutes au sujet d’un passage biblique, ne te lance pas dans une explication. Tu ne ferais que les transmettre à ton ami. Jacques dit : « celui qui doute est semblable au flot de la mer, que le vent agite et soulève » (Jacques  1:6).
Les effets d’une telle agitation sont communicatifs.

Le croyant, qui accepte par la foi ce que déclare la Bible, est la seule personne sur la terre à pouvoir dire : « je sais». Tu n’as pas à rougir de cet absolu.
L’apôtre Paul écrit à la fin de sa vie : « Je n’ai pas honte, car je sais qui j’ai cru » (2Timothée 1:12).

Le Divorce



La fidélité, c’est ne pas manquer à ses engagements envers quelqu’un. La parole donnée était autrefois la garantie de toutes sortes de contrats et de transactions. Bien naïf qui s’y fierait aujourd’hui, tellement le mensonge est devenu courant et le parjure une banalité.
Notre Dieu aime s’appeler le DIEU FIDÈLE. Jamais il n’a manqué à ses promesses envers qui que ce soit.

Cette fidélité IMMUABLE nous garantit un salut éternel et une position parfaitement assurée d’enfant.

Dieu attend donc de ses enfants qu’ils manifestent aussi, dans tous les actes de leur vie, ce CARACTÈRE DE LEUR PÈRE : la FIDÉLITÉ.
Le domaine privilégié de la fidélité, c’est celui des relations conjugales, ces relations d’époux et d’épouse que Dieu a créées.

Le Seigneur souligne à plusieurs reprises l’engagement définitif que constitue le mariage, son caractère indissoluble, et par conséquent la fidélité que se doivent les conjoints. Le monde se moque de cette vertu, et trouve son plaisir dans tout ce qui la bafoue : livres, pièces de théâtre, films ou chansons.
Ne rions pas avec lui : à force de côtoyer le mal, on perd la sensibilité de la conscience.

Soyons honnêtes ! L’infidélité commence dans le cœur ; le Seigneur le souligne (Mathieu 5:. 28). Lorsqu’on n’accorde plus à son conjoint l’attention, les soins, les joies auxquels il a droit, qu’on le rabaisse par ses paroles, lorsqu’on se plaint sans arrêt de ses défauts et qu’on le compare à d’autres, on oublie le commandement d’aimer, et on est en voie de COMMETTRE, DÉJÀ INTÉRIEUREMENT, cet adultère réprouvé par le Seigneur.

Par notre fidélité aussi, nous sommes le SEL de la terre et la LUMIÈRE DES HOMMES, en étant les imitateurs du Dieu fidèle. Cela donne du crédit à l’évangile que nous annonçons : aujourd’hui, Jésus ne met pas dehors celui qui vient à lui, mais demain, d’une manière aussi certaine, il jugera ceux qui refusent de croire en lui.

La loi de l’A.T. permettait le divorce (Deutoronome 24.1-4).

Ce texte Matthiei 5:33 ne concernait pas le divorce pour cause d’adultère, car l’adultère était puni de mort (Deutoronome 22.22). Il prévoyait le divorce au cas où la femme cesserait de plaire à son mari ou en cas d’incompatibilité.

Pourquoi …  Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce. Les pharisiens faisaient une interprétation erronée de Deutéronome 24:1-4.

Ce passage n’est en aucun cas une « prescription » qui recommanderait le divorce, mais une LIMITATION concernant le REMARIAGE.

Tout en reconnaissant la légitimité du divorce lorsqu’un homme a constaté chez sa femme « quelque chose de honteux » (Deutéronome  24:1),
c’est-à-dire un PÉCHÉ SEXUEL, selon l’interprétation de Jésus dans Deutéronome  24:9 - Moïse ne l’avait pas «prescrit».

Deutéronome 24:1   "Lorsqu’un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu’il a découvert en elle quelque chose de honteux, il écrira pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison."

Ce passage N’ORDONNE PAS, ne recommande pas, ne justifie pas et ne suggère même pas le DIVORCE. Il reconnaît que le divorce peut arriver et l’autorise uniquement dans certaines circonstances.

Le cas présenté sert à montrer que le DIVORCE est SOURCE DE SOUILLURE:
1° si un homme découvre une impureté (ou quelque chose de honteux, cf. Deutéronome  23:14) en son épouse, autre que l’adultère punissable de mort (cf. Deutéronome  22:22),
2° s’il divorce légalement (bien que Dieu haïsse le divorce, comme le dit Malachie 2:16 ; il a défini le mariage pour la vie, comme le déclare Genèse 2:24, et il a autorisé le divorce à cause de la dureté des cœurs, comme le révèle Matthieu 19:8),
3° si la femme épouse alors un autre homme,
4° si son nouveau mari meurt ou la répudie, alors cette femme ne peut plus retourner chez son premier mari (v. Deutéronome  24:4).

Il en est ainsi parce qu’elle s’est « souillée » d’une souillure qui est en abomination devant l’Éternel et qui a contaminé le pays promis.

En quoi consiste cette souillure?
Une seule chose est possible: elle s’est souillée en se remariant parce qu’il n’y avait aucune base pour le divorce. Ainsi, en se remariant, elle a commis un adultère (Matthieu 5:31-32) et son premier mari ne peut par conséquent plus la reprendre. Les DIVORCES ILLÉGITIMES ENGENDRENT L’ADULTÈRE.

Les rabbins avaient pris des libertés avec l’enseignement de l’Ecriture. Pour eux, le rôle de Deutéronome  24:1-4 était simplement de faciliter la partie administrative en cas de divorce .

Ils avaient donc conclu, à tort, que les hommes pouvaient divorcer de leur épouse si quelque chose leur déplaisait, pour autant qu’ils fournissent une « lettre de divorce ». Cependant, Moïse avait offert cette possibilité afin de protéger la femme divorcée, et non pour justifier ou légaliser le divorce sous n’importe quel prétexte.

La question est complexe ; Jésus n’a point entendu l’épuiser ici, puisqu’il ne parle que de la femme, qui pourtant a les mêmes droits, et nullement du mari, qui peut avoir les mêmes torts (voir toutefois Marc 10:12, note).

L’apôtre Paul présente de la même manière les deux faces de ce sujet : la pratique la plus sévère (1Corinthiens 7:10,11) et le point de vue plus adouci (1Corinthiens 7:15). Mais là, il ne parle QUE DE LA SÉPARATION, et NON d’un SECOND MARIAGE (voir Matthieu 19:9).

L'adultère et la convoitise



L'intention vaut l'action.

Notre Seigneur passe au septième commandement  (Exode 20:14  Tu ne commettras point d’adultè
Marc 7:21  "Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères,"
La seule façon de régler ce problème est de devenir une nouvelle créature en Jésus-Christ, animée des pensées du Seigneur.

Jésus associe le 10e COMMANDEMENT : « Tu ne convoiteras pas » au 7e COMMANDEMENT  : « Tu ne commettras pas d’adultère », ce que les pharisiens auraient approuvé. Mais il ne traite pas ici de la théorie de la relation coupable ; il interroge ses auditeurs sur L’ÉTAT DE LEUR CŒUR et leur attitude à l’égard de la femme en général.
À l’époque, les Juives mariées devaient se couvrir la tête pour ne pas susciter la convoitise et certains écrits mettaient en garde contre le danger qu’elles représentaient.
 Mais Jésus tourne la table et inverse les responsabilités : le coupable est CELUI QUI CONVOITE et non celle qui est convoitée. Le désir de s’approprier sexuellement une femme, la CHOSIFIE ce qui est une attaque contre Dieu.
Jésus élève l’enseignement de la Loi de Moïse à un niveau beaucoup plus haut que la simple lettre de la loi. Il se place dans la position d’un législateur plus grand que Moïse, d’un interprète de la Loi plus compétent que les scribes, rendant ainsi caduque toute leur activité qui consistait surtout à couper les cheveux en quatre.

Jésus se présente également comme un juge habilité à sanctionner les fautes. En tant que Fils de Dieu, il en avait parfaitement le droit. C’est de façon très simple, avec deux exemples tirés des 10 commandements que Jésus a expliqués ce que signifiait obéir à l’esprit de la Loi. La suite va révéler que les disciples et le peuple qui l’écoutaient ont très bien compris son enseignement et donc ce qu’il attendait d’eux.

Tu ne commettras point d’adultère. Les Rabbis Juifs assuraient qu’un homme était INNOCENT s’il n’avait PAS COMMIS l’acte.
Christ, comme il l’a toujours fait, place la LOI SUR LE CŒUR.
Si celui-ci est impur, rempli de désirs impies, on est coupable. Il est de notre devoir de garder le cœur pur.
il fallait aussi se garder PUR INTÉRIEUREMENT. La loi interdisait l’acte d’adultère, JÉSUS en CONDAMNE DÉJÀ LE DÉSIR :
L’adultère consistait à prendre la femme d’un autre, offense de même gravité que le vol ou le meurtre. Mais le principe est probablement VALABLE POUR tout rapport sexuel en dehors du mariage. Le désir est de même nature que l’acte.

De nombreuses personnes observent les dix commandements en apparence, mais elles conservent des envies malsaines dans leur cœur. Par exemple, certaines peuvent affirmer : « J’ai respecté les neuf premiers commandements », mais elles ne peuvent pas dire : « J’ai obéi au dixième commandement : Tu ne convoiteras pas » (Exode 20:17). « Convoiter » signifie désirer quelque chose de manière illicite, ce qui équivaut à vouloir pécher. « Convoiter » la femme de son prochain revient à vouloir commettre un adultère avec elle.
Le péché n’est pas seulement dans l’action visible, il est déjà dans le désir égoïste et illicite.

Dans le Sermon sur la Montagne, Jésus est très sévère dans le but de me montrer qu’il est impossible de satisfaire les exigences du Créateur trois fois Saint et donc que j’ai besoin d’un sauveur. Mai si dans mon arrogance je prétends être capable de moi-même atteindre la sainteté, alors je descends au même niveau d’hypocrisie que les religieux de l’époque du Christ.
le COUPABLE, c’est NOTRE CŒUR.
Un homme peut arracher ses deux yeux, sans jamais résoudre son problème d’adultère, car « c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, etc. » (Marc 7:21). La seule façon de régler ce problème est de devenir une nouvelle créature en Jésus-Christ, animée des pensées du Seigneur.

Les péchés apparents tels que l’adultère ne sont que les manifestations extérieures d’un CŒUR MAUVAIS ou « MALADE ». La maladie est dans nos cœurs. Le péché est semblable à une infection ou au cancer. Pour soigner une infection, le médecin va extraire le pus, comparé ici au péché. Pour guérir un malade atteint du cancer, il devra exciser la tumeur. De la même manière, nous devons « COUPER » le péché de nos vies.

 Comment pouvons-nous opérer ? Premièrement, par la CONFESSION et la REPENTANCE. Ensuite, il faut FUIR le péché. Nous devons RENONCER à tout ce qui nous expose à la tentation de pécher.
Tenons-nous à l’écart des personnes ou des occupations susceptibles d’attiser des envies répréhensibles dans nos cœurs.
Empêchons les désirs coupables de naître en nous. Bien que certaines choses puissent être bonnes et justes en soi, si elles nous induisent en tentation nous devons les abandonner.

 S’il existe qui ou quoi que ce soit que nous préférions à Jésus — parents, enfants, argent, notre « main droite », notre « œil droit » — rejetons-le.
L’apôtre Paul écrit : «  … si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez » (Romains 8:13).
Avec l’aide du Saint-Esprit, nous devons « mettre à mort » nos actes et nos envies répréhensibles. Ensuite, nous serons autorisés à entrer dans le royaume des cieux.

Les versets Matthieu  29-30 sont repris dans Matthieu 18:8 s. (cf. Marc 9:43-48). Métaphoriquement, L’ŒIL suscite les MAUVAISES PENSÉES, et la MAIN les EXÉCUTE.
Il vaut mieux limiter son expérience dans certains domaines que de voir son corps entier (représentant la personnalité totale) jeté en enfer, lieu de la perdition finale.
Jésus ne demandait pas ici une AUTOMUTILATION (car cela ne guérirait pas la personne de sa convoitise, qui vient en réalité du cœur). Il employa cette image forte pour souligner la gravité du péché de convoitise et des désirs coupables.
Il serait ainsi « avantageux » (voir Matthieu 5:30) de perdre un membre plutôt que de devoir supporter les conséquences éternelles du péché.
Le péché nécessite un traitement radical à cause de ses conséquences mortelles.

L’Esprit Saint rend le chrétien capable de mener une vie sainte.
Cependant, cela implique la coopération et une stricte discipline de vie de la part du chrétien.

Le refus de se détourner du mal conduira l’incrédule dans la géhenne, les tourments éternels ; il peut me conduire, moi croyant, à la mort physique (1Corinthiens 5:5; 11:30).

  Qui est-ce qui me donne le discernement et la force pour agir ainsi ?
L’Esprit Saint, qui habite en moi, me fait comprendre la pensée de Dieu, me fortifie dans les décisions à prendre. J’acquiers ainsi, en recherchant et en maintenant ces contacts avec la pensée du Seigneur, le discernement du bien et du mal (Hébreux 5:14).

Cela se traduit dans mon comportement de tous les jours : chacun peut le constater et certains m’en voudront peut-être de me distinguer des autres. Je suis alors, sans m’en rendre vraiment compte, sel de la terre et lumière du monde comme le Seigneur le désire.

Accusation, Entente ou Justice/condamnation



L’enseignement est limpide : si tu as tort, sois prompt à le reconnaître et à rétablir la situation. Si tu persistes à ne pas admettre ta faute, ton péché te rattrapera ; tu devras alors non seulement restituer, mais ajouter des pénalités de retard. Et ne te hâte pas d’en appeler à la justice. Le tribunal finira par découvrir ta culpabilité et te condamnera à payer jusqu’au dernier centime.

Le juge cité dans Matthieu 5: 25 est Dieu. Dieu exige de nous le paiement jusqu’au dernier centime. Il réclame notre obéissance au moindre de ses commandements.

L’un de ses principaux commandements est d’aimer notre prochain tout comme notre ennemi (Matthieu 5: 44).

Examinons nos cœurs. Y a-t-il quelqu’un que nous n’aimons pas ?

La mort peut nous surprendre à chaque instant, et nous amener à comparaître devant le Juge suprême.

Que Lui dirons-nous ? « J’ai cru en Toi ; je T’ai adoré et offert des sacrifices ; j’étais généreux ; j’étais très actif dans l’église. »

Mais que nous répondra le Juge ?
Il nous demandera : « Comment est ton cœur ? Est-il pur ?
Pourquoi abrite-t-il de la colère ?
Pourquoi n’as-tu pas d’amour pour ton frère ? Pourquoi ne lui as-tu pas pardonné ?

Tu n’entreras pas dans mon royaume. » Jésus déclara : « Quiconque me dit : Seigneur, Seigneur ! n’entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux» (Matthieu 7:21).

Accorde-toi promptement. Jésus appelle à rechercher la réconciliation avec empressement, ferveur et rapidité, même au prix d’un sacrifice de soi.
Il est préférable de supporter un tort que de permettre qu’une dispute entre frères soit une cause de déshonneur pour Christ (1Corinthiens  6:7).

Jésus met ici en garde contre l’esprit chicanier et contre la lenteur à admettre ses torts. Il vaut mieux s’arranger promptement avec son adversaire plutôt que de courir le risque d’être traîné devant le tribunal, auquel cas on est sûr de perdre le procès.

Luc 12:57  Et pourquoi ne discernez-vous pas de vous-mêmes ce qui est juste ?
Luc 12:58  Lorsque tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, tâche en chemin de te dégager de lui, de peur qu’il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice, et que celui-ci ne te mette en prison.
Luc 12:59  Je te le dis, tu ne sortiras pas de là que tu n’aies payé jusqu’à la dernière pite.

Offrande, Offense et Réconciliation



Si une personne fait du tort à une autre, dans un accès de colère ou pour toute autre raison, il est inutile qu’elle vienne apporter son offrande à Dieu. Le Seigneur ne l’agréerait pas. L’offenseur doit d’abord aller se réconcilier avec l’offensé, après quoi son offrande sera acceptable.

Bien que ces paroles s’inscrivent dans un contexte juif, elles n’ont rien perdu de leur actualité. Paul applique ce principe à la sainte  cène (1Corinthiens 11). Dieu n’accepte pas la louange d’un chrétien qui est en froid avec son prochain.

"Laisse-là ton don … "

Si donc tu offres ton don à l’autel, et que là il te souvienne que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton don devant l’autel, et va d’abord, réconcilie-toi avec ton frère ; et alors viens et offre ton don. Matthieu  5:23-24

L’apôtre Jean se souvenait certainement de cette parole précise du Seigneur quand il a écrit, conduit par l’Esprit Saint, bien des années plus tard: « Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » (1 Jean 4:20).

La référence du Seigneur à l’autel nous parle de nos relations avec Dieu dont nous pouvons nous approcher maintenant, à cause du sacrifice de Christ, pour lui parler ou l’adorer.

Cet ordre formel du Seigneur : « Laisse-là ton don » nous montre qu’il ne veut pas que je prétende m’approcher de Dieu en vérité si un frère a quelque chose à me reprocher.

Toutes affaires cessantes, je dois faire tout ce qui est en mon pouvoir pour rétablir la relation rompue avec mon frère. Alors seulement je peux m’approcher de Dieu avec un cœur vrai, voir mon don être agréé par lui, ma prière entendue, et la réalité de ma communion avec lui me remplir de joie.

Ma démarche m’est donc bénéfique, mais elle l’est certainement également pour le frère que je suis allé trouver et qui, dans son coin, ruminait peut-être des pensées d’amertume. Pour lui, j’ai été, par la grâce de Dieu, le SEL et la LUMIÈRE.

Et que dire de l’assemblée locale ! J’aurais pu me retrouver sur le même banc que le frère qui se sentait offensé par moi, participer à la Sainte Cène du Seigneur et peut-être parler de l’amour. Mais quelle faiblesse j’aurais ainsi introduite dans le corps de Christ !

Dans beaucoup de rassemblements de croyants, on se plaint justement de la faiblesse, du déshonneur pour le Seigneur qui en résulte, et même du mauvais témoignage entraîné par des différents entre frères vis-à-vis des inconvertis.

Alors, obéissons tout simplement à ce que le Seigneur nous a dit ; n’attendons pas que notre frère fasse le premier pas, mais, par amour pour Jésus Christ, montrons l’exemple, et approchons-nous de notre frère avec une véritable humilité, un esprit de douceur, non sans d’ardentes et sincères prières.

Qui fait le premier pas ?
« Si donc tu présentes ton offrande à l’autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton don devant l’autel et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; viens alors présenter ton offrande. » Matthieu 5:23,24

 « Quand vous vous levez pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, afin que votre Père aussi, qui est dans les cieux, vous pardonne vos fautes. » Marc 11:25,26

Qui doit faire le premier pas quand un conflit surgit entre deux croyants ?

Celui qui a offensé ou celui qui est offensé ? Lui ou moi ?

 Quand on a offensé un frère, il n’est pas facile de faire le premier pas pour régler la dispute. Des questions surgissent immédiatement à l’esprit : le frère que j’ai offensé reconnaîtra-t-il que je suis sincère quand je lui demanderai pardon ?

Saurai-je m’exprimer clairement ?

Acceptera-t-il ma demande de pardon ?

 Dans la situation inverse, lorsqu’un frère m’a fait du tort, si je vais à lui, reconnaîtra-t-il ses fautes ?
Réussirai-je à le gagner ?
Demandera-t-il pardon ?
Va-t-il m’accuser de fautes que j’aurais commises envers lui, peut-être à mon insu ?
Saurai-je lui pardonner sincèrement le tort qu’il m’a fait ?

Toutes ces questions, je peux me les poser sans trouver de réponses et ne pas bouger. Je reste alors fâché avec mon frère, que je sois la cause du problème ou non.

Je peux aussi attendre que Dieu travaille dans le cœur de mon frère pour qu’il vienne vers moi et que l’on s’explique enfin. L’attente peut être longue !

Le Seigneur m’enseigne la voie à suivre dans les deux versets Matthieu 5:23; Marc 11:25,26. Le premier qui a conscience de la nécessité du pardon, coupable ou non, doit faire le premier pas. Sans pardon mutuel, sans réconciliation, pas de joie, pas d’avenir.

Quand j’essaie par moi-même de pardonner à mon frère qui m’aurait fait tort, je n’y arrive pas vraiment. Le Seigneur m’enseigne de nouveau la voie à suivre : « Priez pour ceux qui vous font du tort » (ou : vous dénigrent, vous calomnient) (Luc 6. 28), afin qu’il fasse son travail en eux. Par crainte de Dieu et par obéissance, je m’en remets à lui pour que les deux parties du conflit évoluent ensemble afin de retrouver leur communion chrétienne.

Nous ne devons pas tuer, nous mettre en colère contre notre prochain ni le mépriser. Mais en plus, nous n’avons pas à laisser les différends ou les malentendus s’installer entre nous. Nous devons ôter les mauvaises pensées qui nous opposent pour les remplacer par un esprit d’amour et de pardon. Ceci, nous devons l’accomplir avant d’offrir notre offrande à l’autel. Jésus nous demandait de confesser et de supprimer les sentiments coupables que nous avons contre notre frère avant d’aller vers Dieu pour L’adorer, Le prier et Lui apporter notre offrande. Si nous avons causé du tort à notre frère de quelque façon que ce soit, réparons tout d’abord notre erreur. Si nous sommes animés d’un esprit de vengeance à l’égard de notre frère, nous devons au préalable lui pardonner (voir Marc 11:25).

À cette condition seulement, Dieu acceptera nos offrandes et entendra nos prières.
Le Psaume  66:18 déclare : Si j’avais vu de la fraude dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait pas écouté. Traiter son frère sans amour ou bien avoir à son égard des pensées malveillantes, constitue un péché.

Avant d’aller adorer Dieu, Le prier et Lui apporter nos offrandes, nous devons extirper le péché de nos cœurs (voir 1Samuel 15:22 ; Osée 6:6 ; Marc  12:33).
________
 
Ce matin, Jésus frappe à la porte de mon cœur ;
comme à l’accoutumée : « entre, entre Seigneur ! »
Or sa voix retentit, attristée, au travers
de la porte que, la veille, j’avais fermée, amer,
sans plus penser au visiteur
qui semblait tant aimer cette heure.

« Ne vois-tu pas, ami, la porte est verrouillée ! »
Dans le noir, à tâtons, je fais tourner la clé,
le battant s’entrouvre et la lumière luit ;
Un beau et doux rayon la chambre envahit
chassant l’obscurité de la pièce fermée.
« Maintenant, c’est à toi ! Entre, entre Seigneur ! »

Mais alors son regard d’une grande tendresse
sur le mien s’arrête, et fouille en profondeur :
« Ne vois-tu pas, ami, l’obstacle qui se dresse,
là, derrière le battant l’entrée me refusant ? »
Je le vois : un gros sac, noir, pesant, dégoûtant,
volumineuse masse informe et repoussante.

Son toucher seul m’écœure, de dégoût je frémis.
Quoi, est-ce possible ? Une telle chose, chez moi ?
Furieux, je tempête contre celui qui a mis,
sa poubelle chez moi ! — Oh, encor elle grossit
Mais …  personne n’est entré ! Serait-ce alors à moi ?
Je tente de l’ouvrir, et referme bien vite.

Horreur ! Un sac de choses dont je ne suis pas quitte !
Amertume amassée contre mon frère éloigné,
Rancœur à son égard. Il m’avait offensé.

La Colère, L'injure, Le mépris

Accomplissement profond de la loi selon Yeshoua. 

                      
La  loi de Christ Yeshoua est bien plus exigeante et plus stricte que celle de Moïse, en l'accomplissant notre Seigneur voudrait  changer notre être intérieur,  notre cœur, afin que puissions nous accaparer des caractères des béatitudes (Matthieu 5:3-10) , être SEL et Lumière des hommes. Conditions pour hériter le Royaume de Cieux.
L'amour sans condition pour Dieu et les hommes selon la loi morale.

Christ élargit l’application du SIXIÈME COMMANDEMENT ( Exode 20:13 ) en abordant le mobile de la colère.

La répétition de la formule : "MAIS MOI JE VOUS DIS" souligne l’autorité avec laquelle le Christ enseigne des principes moraux PLUS STRICTS encore que la HALAKA (Partie législative du TALMUD; loi, règle religieuse)  des Pharisiens.

Qui d'autre que Dieu lui-même dirait "Moi" en réformant la pensée de la loi?
Yeshoua confirme, de ce fait, Sa Divinité et sa filiation au Père.
Notre Seigneur nous enseigne que la colère, l’outrage et l’insulte sont, au sens spirituel, des péchés de meurtre.
Un même tribunal punira les hommes colères et les meurtriers.
Quant à celui qui traite son frère d’homme de rien, sens du mot raca, il comparaîtra devant un juge supérieur aux tribunaux ordinaires. Enfin, la géhenne du feu est préparée pour celui qui insulte son prochain, même dans les termes les moins offensants en apparence, tant ils sont devenus familiers aux lèvres d’un monde dépourvu de charité.
Toute personne qui nourrit en son cœur de l’animosité envers autrui est déjà coupable devant Dieu et mérite d’être punie. Toute colère irréfléchie est en réalité un « meurtre » du cœur.
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« GÉHENNE". Une allusion à la vallée de Hinnom, au sud-ouest de Jérusalem. Durant leur règne, Achaz et Manassé permirent que des sacrifices humains y soient offerts (2Chroniques 28:3 ; 2Chroniques 33:6 ; 2Rois 21:16; Jér 7:31.), d’où le nom de « vallée du carnage » (Jérémie 19:6). A l’époque de Jésus, ce n’était plus qu’un dépôt d’ordures où des feux brûlaient continuellement.C’est l’expression dont le Seigneur se sert fréquemment pour désigner les peines du siècle à venir.

Donc, "géhenne " vient de Gé-Hinnom. Cette vallée jérusalémite, maudite à cause des odieux souvenirs qu’elle rappelait, était le lieu où l’on jetait les débris de tout genre venant de la ville, débris que l’on brûlait à certaines époques de l’année.  Un tel endroit fournissait une bonne image du feu éternel. L’imagination populaire ayant saisi dans ces feux comme une image du « feu qui ne s’éteint point », avait donné le titre de « Géhenne du feu » au tourment des réprouvés.
Chose curieuse ! Le mot gehenna a passé dans les vieux français, ou « géhenne » signifie torture, et « géhiner », torturer. De là nos mots : gêner, gêne, que l’on ne se douterait pas procéder du nom d’une vallée au sud de Jérusalem.
GÉHENNE:  Le mot se trouve dans : Matthieu 5:22, 29, 30; 10:28; 18:9; 23:15, 33; Marc 9:44, 46, 47 ; Luc 12:5; Jacques 3:6
Le sens de cette expression correspond à « étang de feu » Apocalypse 19:20; 20:10, 14, 15.
En hébreux : SHÉOL , en grec HADÈS sont le séjour des morts.
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Jésus révéla la signification profonde de ce commandement. Il nous mettait en garde : « N’aie pas envie tuer ». Cela signifie que nous ne devons pas haïr, blesser, ou nuire à notre prochain.
Aux yeux de Dieu, cela équivaudrait à le tuer. Nous n’avons pas à mépriser, condamner ou insulter nos semblables, car cela signifie tuer leur honneur ou leur réputation.
RACA est le terme araméen qui désigne le « sot » ou le « muet ». Le sanhédrin était le principal organe du gouvernement juif. Il faisait office de tribunal. Quiconque insultait son prochain pouvait être traduit devant le sanhédrin.

Pour Jésus, dire « Insensé » était encore pire. Traiter son prochain d’« insensé », c’est lui montrer un mépris total. Un tel comportement est passible de l’enfer. Le terme "insensé" équivalait aussi à  apostat , homme qui ne tient pas compte de Dieu (psaumes 14)

Par le terme « frère », mentionné au verset 5:22, nous devons comprendre toute personne, même si elle n’est pas de notre parenté, car nous sommes tous faits de la même manière.

« RACA », est une parole pleine de mépris, elle est proférée par l’orgueil ; le mot « INSENSÉ », quant à lui, exprime la rancune, la haine en est l’origine. Les calomnies et les accusations malveillantes sont des poisons lents et sournois.

Christ dit à ces Juifs, que le peu d’importance qu’ils attachaient à ces péchés, les amènerait certainement en jugement, afin que justice soit faite.

Nous devons veiller à être en paix avec tous nos frères et leur manifester un amour qui soit digne de Christ ; si parfois il y a querelle, suite à une mauvaise parole ou conduite, nous devons alors confesser rapidement notre manquement, en nous humiliant devant notre frère ; si nous persistons à rester sur nos positions, nous sommes « indignes » d’une sainte communion avec Dieu, conformément à Ses saintes Ordonnances.

Quand nous nous préparons à rencontrer spirituellement le Seigneur, il est bon de nous examiner nous-mêmes au préalable. Les paroles de ce texte peuvent parfaitement s’appliquer à notre propre existence, en ce qui concerne notre réconciliation avec Dieu, par le biais de Christ !

Tant que nous sommes en vie, ici-bas, nous sommes sur le « chemin du Trône du Jugement » ; après notre mort tout sera consommé … 

Quand nous considérons toute l’importance de cet enseignement, conjugué à l’incertitude de la vie, nous devons mesurer combien il est nécessaire de rechercher sans tarder, la Paix avec Dieu !

On ne peut se méprendre sur la sévérité des paroles du Sauveur. Jésus enseigne que la colère contient en germe le meurtre, que les invectives sont liées à des pensées de meurtre, et que les malédictions proférées contre autrui expriment le désir de meurtre. La gravité croissante des fautes s’accompagne de sanctions croissantes : le jugement, le sanhédrin et le feu de la géhenne. Dans le royaume, Jésus proportionnera la sanction à la gravité du péché.

Cet enseignement ne signifie pas que nous ne pouvons pas corriger ou réprimander nos semblables. Les personnes investies d’une autorité, tels que les parents, les enseignants ou les pasteurs ont pour mission de corriger et de maintenir la discipline. Si un frère pèche contre nous, nous devons l’interpeller (Matthieu 18:15). Mais nous ne devons jamais mépriser ou haïr quelqu’un. Si une personne fait une bêtise, nous pouvons qualifier son action d’idiote mais n’avons pas le droit de traiter cette personne d’imbécile.

Puis, le Seigneur, roi sur ses sujets, leur demande de faire une chose quasi impossible pour l’homme naturel  : qui ne s’est jamais mis, même légèrement, en colère contre qui que ce soit ? Qui n’a jamais prononcé la moindre petite injure ?
Comprenons donc qu’il désire nous indiquer par là ce qu’il ne faut pas faire à autrui pour être SEL DE LA TERRE et LUMIÈRE DES HOMMES.

Au sens propre, tuer quelqu’un (v. 21), c’est rompre, par la violence et d’une manière définitive, toute possibilité de relation avec lui. Rapportons cela à notre comportement vis-à-vis d’autrui : c’est briser définitivement les rapports que nous entretenons normalement avec notre frère ou notre sœur en prenant à leur égard une attitude conquérante, méprisante ou haineuse.

Le Seigneur nous demande donc, non seulement de ne pas prendre cette attitude extrême, mais encore de ne pas réagir par la colère ou des injures mêmes apparemment bénignes : ne pas obéir en cela au Seigneur nous empêchera d’être SEL et LUMIÈRE et manifestera de notre part un esprit de jugement ou de supériorité qui ne convient pas à quelqu’un qui se dit sujet d’un ROI DÉBONNAIRE.

Car c’est là finalement l’essentiel du problème : les sentiments et les pensées que nous laissons se développer en nous : notre orgueil naturel dont nous savons bien qu’il ne peut produire que de mauvaises attitudes à l’égard des autres ; notre amour-propre si facilement « piqué au vif » et générateur des réactions verbales condamnées par le Seigneur. Pour plaire à notre Roi, aimons notre interlocuteur, comme Lui nous aime, sans calculs ni arrière-pensées.

Abolir ou Accomplir la Loi?



Les CINQ PREMIERS LIVRES de L’ANCIEN TESTAMENT sont appelés la LOI (TORAH).
Dieu avait donné la LOI au peuple juif.
Elle était composée de DIX COMMANDEMENTS principaux (Exode 20:1-17) accompagnés de nombreuses règles.

Les Juifs croyaient qu’en respectant la LOI ils pouvaient accéder au SALUT.
Le reste de l’Ancien Testament comprend l’histoire du peuple juif et les écrits des prophètes.

C’est pourquoi L'INTÉGRALITÉ de l’Ancien Testament est souvent appelée la LOI et les PROPHÈTES

Comment Jésus accomplissait-Il la loi ?
En s’y soumettant pleinement.
Les Juifs n’acceptaient pas Jésus. Ils L’accusaient d’enfreindre la loi juive.
Mais leur accusation était mensongère. C’était eux qui violaient la loi en ne l’appliquant QU’EXTÉRIEUREMENT et NON dans leur CŒUR.
Jésus montrait que la loi devait être respectée non seulement dans les actions visibles, mais aussi dans la DISPOSITION INTÉRIEURE.

Que nul ne puisse supposer que Christ autorise Son peuple à ne pas respecter le moindre commandement de la sainte loi divine. Aucun pécheur ne peut bénéficier de la Justification offerte par Christ, tant qu’il ne se repent pas de ses mauvaises actions.

« Accomplir » : Il est ici question d’accomplissement semblable à celui d’une prophétie.
Christ soulignait QU'IL ÉTAIT L’ACCOMPLISSEMENT DE LA LOI dans tous ses détails.

Il accomplit la LOI MORALE en la gardant parfaitement. Le Decalogue.

Il accomplit la LOI CÉRÉMONIELLE en étant lui-même l’incarnation de tout ce que PRÉFIGURAIENT les TYPES et les SYMBOLES de la loi.

Il accomplit aussi la LOI JUDICIAIRE en personnifiant la justice parfaite de Dieu (cf. Matthieu 12:18, Matthieu 12:20).

La plupart des chefs révolutionnaires coupent tous les ponts avec le passé et rejettent l’ordre existant. Pas le Seigneur Jésus. Il MAINTINT la loi de Moïse et INSISTA pour qu’elle soit observée.

Jésus n’était pas venu pour abolir la loi ou les prophètes, mais pour les accomplir.

Il déclara formellement que pas un seul iota ou un seul trait de la loi ne disparaîtrait, jusqu’à ce que tout soit arrivé. Le IOTA ou YOD est la plus petite lettre de l’alphabet hébreu ; le trait de lettre est le plus petit signe qui permet de différencier une lettre d’une autre, un peu comme un petit trait horizontal permet de distinguer le « E » du « F ». Jésus croyait à l’inspiration littérale de la Bible, même dans ce qui pouvait passer pour des détails anodins. Dans l’Écriture, rien, pas même le moindre trait, n’est insignifiant.

Il est important de noter que Jésus n’a pas dit que la loi ne passerait jamais. Il a déclaré qu’elle ne passerait pas AVANT QUE tout ne soit arrivé. Cette précision a des implications pour le chrétien d’aujourd’hui. Il n’est pas évident pour le chrétien de discerner comment il doit considérer la loi.

 Avant d’enseigner à ses disciples les bases sur lesquelles ils doivent établir et maintenir des relations avec les autres, le Seigneur confirme fermement l’importance de « la loi et des prophètes », c’est-à-dire des Saintes Écritures.

Certes, il introduit un nouvel ordre de choses : le ROYAUME DES CIEUX, mais cela ne change rien à l’immuable et permanente Parole de Dieu ; au contraire, le Seigneur va accomplir la loi, non pas dans ses prescriptions formelles, mais pleinement et entièrement dans son esprit et son sens le plus profond, dans son essence même : AIMER DIEU ET LE PROCHAIN.

 Yeshoua nous a sauvés de la MALÉDICTION de la LOI et affranchis du JOUG des ORDONNANCES CÉRÉMONIELLES, il est des gens qui ont parlé et agi comme s’il n’y avait plus de lois pour les rachetés de Jésus-Christ ; ce sont eux qu’on appelle les ANTINOMIENS  (Doctrine enseignant que, dans la dispensation de l’Évangile, la loi morale n’est d’aucune utilité).  Ce n’est donc pas sans utilité que notre Seigneur a déclaré qu’il n’est venu abolir ni la loi ni les prophètes, en d’autres termes aucune partie de l’Ancien Testament.

Et de fait, en suivant Jésus tout au long de son service ici-bas, les disciples peuvent voir et, pour ainsi dire, toucher du doigt comment il accomplit la loi. Il est entièrement dévoué par amour à la volonté de son Père, et en même temps toujours plein de compassion pour tous les gens qu’il rencontre ou avec lesquels il vit. Pour tous, il est parfaitement le SEL et la LUMIÈRE.

Par son exemple, Yeshoua nous indique à la fois la première condition pour être le SEL et la LUMIÈRE des hommes et la première manière de l’être réellement : CONNAÎTRE et PRATIQUER la PAROLE de DIEU.

Nous sommes reconnaissants d’avoir en elle une base solide, et de ne pas être laissés à nos propres appréciations de ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire, ni livrés à des systèmes de pensée philosophiques ou moralistes élaborés par les hommes.

Le Seigneur insiste sur la nécessité de garder toute la Parole sans rien en retrancher, de ne pas privilégier, comme le faisaient les pharisiens, les commandements dont l’observance nous confère une renommée de piété et de sainteté auprès des autres. Il nous invite ainsi à ne pas nous contenter d’apparences, mais à aimer en action et en vérité (1Jean 3:18). Il est notre parfait modèle en cela.

Matthieu montre que l’observation scrupuleuse de la Loi ne qualifie pas ceux qui veulent entrer dans le royaume. C’est la reconnaissance de l’état de péché et de la grâce de Dieu seule qui ouvre l’accès du ciel.
La mort de Jésus à la croix reste le seul moyen offert aux hommes, Juifs ou non, pour bénéficier du pardon de Dieu.

Jésus dit : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir » (Matthieu 5:17).
Cette parole a donné lieu à plusieurs interprétations .

1° Certains estiment que le verbe « accomplir » signifie le contraire d’« abolir », puisque la construction de la proposition (« non pour abolir, mais pour accomplir ») semble exiger une opposition.
Pour eux, Jésus dit en somme : « Je ne suis pas venu pour abolir la loi, mais pour la maintenir, la préserver ou l’observer ».
Or, Jésus voyait-il réellement sa mission dans ces termes, en particulier si le maintien ou l’observance de la loi se résumait à honorer ses commandements et ses prescriptions ?
Dans les versets qui suivent (Matthieu 5:21-48), n’est-il pas manifeste que Jésus introduit au moins quelques modifications ?
Dans Matthieu 15:1-20 (cf. Marc 7:1-23), n’apporte-t-il pas des changements aux lois alimentaires ?

2° C’est pourquoi, d’autres commentateurs pensent que Jésus ne vise ici QUE la loi morale.
Or, il n’est pas du tout évident que les chrétiens du Ier siècle faisaient la même distinction que nous entre loi morale, loi civile et loi cérémonielle.
De toute façon, le verset 18 qui évoque « un seul iota, …  un seul trait de lettre » semble trop concerner l’ensemble de la loi pour permettre une telle restriction.

3° D’autres encore comprennent « accomplir » dans le sens de « valoriser » ou de « révéler la vraie signification de ». Cependant, ce verbe n’est jamais utilisé dans ce sens-là.

Mais L’INTERPRÉTATION la plus ÉQUILIBRÉE du verbe « accomplir » est qu'autrefois, Dieu avait annoncé certaines choses ; maintenant, il « accomplit » sa Parole, il réalise ce qu’il a promis. C’est toujours le sens que Matthieu confère au verbe « accomplir » (qu’il utilise fréquemment). Jésus déclare donc ici qu’il n’est pas venu pour abolir la loi, mais plutôt pour mettre en œuvre tout ce que la loi prédisait. Cet accomplissement ne s’achèvera qu’à la fin des temps, lorsque tout ce que la loi avait prédit sera réalisé ( Matthieu 5:18).

Jésus a accompli les Écritures de 4 manières différentes.
1. En obéissant parfaitement à la LOI MORALE (10 commandements), à tous les commandements de l’Ancien Testament. Il l’a fait au nom et pour le bénéfice de tous ceux qui croient en lui, car cela nous était totalement impossible.

2. En RÉALISANT EN SA PERSONNE tous les RITUELS de la partie CÉRÉMONIALE de la Loi avec ses nombreux sacrifices et les protocoles complexes qui annonçaient de façon figurative sa venue.

3. En accomplissant toutes les PROPHÉTIES MESSIANIQUES qui concernaient sa naissance, vie, mort et résurrection.

4. En devenant l’Agneau pascal de Dieu sacrificiel qui a porté et expié sur la croix toutes les fautes de l’humanité et qui a pris sur lui les jugements que la Loi avait PRONONCÉS CONTRE NOUS TOUS.


La LOI MORALE:  aucune société ne peut se passer des 10 commandements, expression de la nature immuable de Dieu. Leurs principes spirituels et moraux resteront valables tant qu’il y aura des hommes sur la terre ; le culte en esprit et en vérité rendu au Dieu unique ; la crainte de son nom ; le besoin de repos pour tous ; les égards vis-à-vis des parents ; le respect de la vie du prochain, de son honneur, de sa famille et de ses biens.
Chacun de ces principes est repris dans son essence dans le Nouveau Testament (cf. Matthieu 19:18-19; 22:37-39 ; Romains 13:8-9 ; Ephésiens 4:25-5:5; 6:1-2 ; Hébreux 4:9-11, etc.).

Pourtant, les ORDONNANCES CÉRÉMONIELLES de l’Ancienne Alliance (Hébreux 8:7) étant périmées (Hébreux 8:13 ; cf. Hébreux 8:1-10), les apôtres REFUSÈRENT de les IMPOSER aux convertis d’origine païenne (Actes 15:23-29, etc.). Le sacerdoce lévitique, les sacrifices, les cérémonies, les fêtes, toutes ces choses ordonnées par la loi préfiguraient Christ, notre souverain sacrificateur et son sacrifice expiatoire.
Ces types accomplis par la venue du Sauveur ne sont désormais plus nécessaires, quoique leur intérêt symbolique demeure.

La LOI CIVILE et criminelle des Israélites était admirablement adaptée à leur degré de civilisation.

Matthieu 5:18  "Rien ne sera soustrait à la loi jusqu’à ce que tout soit arrivé" — autrement dit, avant que les écrits de l’Ancien Testament concernant Jésus ne se soient accomplis. Jusqu’à la mort et la résurrection de Jésus, toute la loi était en vigueur.
Mais après, une partie de la loi est devenue inutile. Elle n’a pas « disparu », mais elle a simplement cessé d’être applicable.
Cette portion de la loi qui n’est plus d’actualité était la partie « cérémonielle ». La loi juive comprenait de nombreuses prescriptions au sujet des sacrifices, de la suppression de la culpabilité et des moyens de se purifier du péché.
Ces règles ne sont plus nécessaires, car maintenant Christ est venu nous délivrer de nos péchés et de notre culpabilité.
Hébreux 8:12  "Parce que je pardonnerai leurs iniquités, Et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés".

Hébreux 8:13  "En disant : une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne ; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, est près de disparaître."

La loi était inséparable de la peine capitale (Galates 3.10) ; transgresser un seul commandement équivalait à se rendre coupable de tous (Jacques 2.10). Comme les Israélites avaient enfreint la loi, ils étaient sous la malédiction de la mort. La justice et la sainteté de Dieu exigeaient que la faute soit payée.
C’est pour cette raison que Christ est venu dans le monde. Il a payé de sa vie la faute des hommes. Il est mort à la place des transgresseurs coupables, bien qu’Il était lui-même exempt de tout péché. Il n’a pas mis la loi de côté ; au contraire, Il a satisfait à toutes les exigences de la loi en accomplissant parfaitement toutes ses ordonnances par sa vie et par sa mort.
L’Évangile ne supprime donc pas la loi ; il la confirme et montre comment elle a été pleinement satisfaite par l’œuvre rédemptrice de Christ.
Par conséquent, celui qui croit en Jésus n’est plus sous la loi ; il est SOUS LA GRÂCE (Romains 6.14).

En Christ, il est mort vis-à-vis de la loi. La faute contre la loi ne devait être payée qu’une fois ; comme Christ l’a fait, le croyant est délié de cette dette.
Dans ce sens, la loi perd de son pouvoir pour le chrétien (2Corinthiens 3.7-11).

Elle était un PÉDAGOGUE — un tuteur — jusqu’à la venue de Christ ; après le salut, ce pédagogue n’est plus nécessaire.

Pourtant, même si le chrétien n’est plus sous la loi, IL N'EST PAS SANS LOI.
Il est tenu à des obligations PLUS EXIGEANTES que celles de la loi, parce qu’il est sous la LOI DE CHRIST (1Corinthiens 9.21).
Son comportement est inspiré, non par la crainte d’une sanction, mais par le désir ardent de plaire à son Sauveur.
Christ est devenu la norme de sa vie (Jean 13.15; 15.12; Ephésiens 5.1, 2; 1Jean 2.6; 3.16). 
En fait, les enseignements du Seigneur dans le Sermon sur la montagne présentent un idéal PLUS ÉLEVÉ que celui de la loi.
Par exemple, pour la loi qui dit : « Tu ne tueras pas », Jésus L’ACCENTUE : « Tu ne haïras pas. »

Lumière du Monde



Observons la pleine lune. Elle éclaire dans la nuit. En effet, la lune ne fait que réfléchir la lumière du Soleil.
Les sujets du royaume qui posséderont la terre sont appelés à RESSEMBLER à Jésus, à réfléchir leur maître comme la lune reflète le soleil.
Il y aura un prix à payer, car l’homme doux et humble de cœur qui procure la paix, Jésus, a aussi été maltraité puis injustement mis à mort. C’est en S’ENGAGEANT AINSI que les fils du royaume seront la lumière du monde et le sel de la terre, malgré l’opposition qu’ils vont subir. C’est tout un programme, mais combien EXIGEANT.
La lumière sert à éclairer, à révéler, à guider, à réjouir le cœur, à faire vivre.
Le chrétien est une lumière INDIRECTE, reflétant comme la lune la VRAIE SOURCE, DIEU (1Jean 1:5) et JÉSUS-CHRIST (Jean 8:12, etc.).
Le chrétien qui ne brille pas «comme un flambeau dans le monde, portant la parole de vie » (Philppiens 2:15) a PERDU sa RAISON D’ÊTRE.

Les chrétiens ne sont pas seulement le sel, ils constituent aussi la lumière du monde.
C’est le SAINT-ESPRIT demeurant en nous qui apporte la lumière, une lueur qui est celle de Christ et NON la nôtre.
Nous sommes des lumières PARCE QUE Jésus était la lumière (voir Jean 8:12).
Le monde est plongé dans les ténèbres du péché, de l’ignorance et de la séparation avec Dieu.
Nous aussi provenons de ces ténèbres, mais maintenant nous sommes la lumière (Ephésiens 5:8 ; Philppiens 2:15).

Nous sommes les lumières qui indiquent aux hommes et aux femmes le chemin d’accès à Dieu, le chemin du salut.
Notre lueur éclaire par notre témoignage et notre exemple, nos paroles associées à nos actes.

Les HUIT qualités mentionnées dans les versets 3-10 de Matthieu 5, ainsi que les HUIT facettes du fruit de l’Esprit (Galates 5:22-23) sont comme des lumières.

Tout comme la lumière TRANCHE avec les ténèbres, notre comportement doit être différent de celui des autres. Ceux-ci doivent être capables d’apercevoir notre clarté. Notre église doit être semblable à une ville située sur une montagne (Matthieu 5: 14).

Ce n’est qu’en suivant notre lumière (la lumière de Christ) que nos contemporains pourront trouver le salut. Ils ne peuvent échapper aux ténèbres QUE SI notre clarté les guide.
Dieu a envoyé Christ sur terre pour sauver les hommes et les femmes (Jean 3:17).
Comme Dieu a envoyé Christ, ainsi Christ nous envoie (Jean 17:18; 20:21).
C’est pourquoi ne dissimulons pas notre lumière.
Si le sel sans saveur est inutile, il en est de même pour une lampe cachée sous un bol.
Un chrétien dont la lumière n’éclaire pas est inutile.
Il est semblable à un arbre fruitier qui ne porte pas de fruits (Jean 15:5-6).
SANS SAVEUR, SANS ÉCLAT et SANS FRUIT, voilà ce qu’est la personne NON véritablement chrétienne.

Interrogeons-nous constamment :
« Est-ce que ma lueur illumine ?
Y a-t-il de l’huile dans ma lampe, l’huile du Saint-Esprit ? »
Notre lumière ne peut pas éclairer SANS le Saint-Esprit. L’huile s’épuise. Nous avons besoin de remplir nos lampes d’huile tous les jours. Nous avons besoin de rester remplis de l’Esprit.

Notre « lumière spirituelle » doit briller, par la pratique des bonnes œuvres, afin que les hommes puissent voir l’état de notre âme.
Nous devons garder notre «intimité » avec Dieu ; mais nous devons nous efforcer de rendre notre témoignage envers les hommes, conforme à notre profession de foi : il doit être digne d’éloges !

Il est excellent de faire le bien en public, si les mobiles sont sincères (cf. Matthieu 6.1).

Matthieu 5:16 : "et qu’ils glorifient "VOTRE PÈRE" qui est dans les cieux."
"VOTRE PÈRE" : la notion de la paternité de Dieu joue un rôle important dans l’enseignement du Christ. Mais il ne met jamais sa relation avec le Père sur le même plan que les rapports entre les disciples et Dieu (cf. Jean 20:17).

Nous devons tout faire pour la Gloire de Dieu !
Une vie sainte offre un témoignage convaincant de la puissance salvatrice de Dieu, et cela lui rend gloire. (cf. 1Pierre 2:12).

Une vie qui reflète Christ exerce un attrait plus fort que le plus éloquent des discours.
SOYEZ LES LUMIÈRES DU MONDE PAR LA  LUMIÈRE DE MONDE: (YESHOUA HA'MASCHIA/ JÉSUS LE MESSIE )

Le Sel de la Terre



 Matthieu 5: 13.
Le sel de Palestine contenait beaucoup de cristaux n’ayant aucun pouvoir salant.
Lorsqu’il était exposé à l’humidité, le chlorure de sodium qui donne le goût salé fondait et seule restait l'enveloppe inutile qui l’entourait, contenant du gypse et d’autres minéraux, de sorte qu’il peut devenir fade ou inefficace en tant qu’agent conservateur.

Pour nous Occidentaux, le sel est un composé chimique ; s’il perdait sa salinité, ou s’il devait perdre sa saveur, il ne resterait rien.
En Orient, le sel utilisé était impur, mélangé à des herbes et à des substances organiques ; il pouvait donc perdre toute sa salinité, il restait encore une grande quantité de matière — du sel sans saveur — qui ne servait à rien sinon, comme le dit le texte, à être jeté sur les chemins et les sentiers, comme du gravier.
Aujourd’hui, le sel que nous consommons est pur et stable. Mais il n’en était pas ainsi du sel utilisé autrefois en Palestine. Celui-ci était en général recueilli sur les bords de la mer Morte et il était mêlé d’impuretés diverses. Sous l’effet de l’humidité, le bon sel disparaissait. Ce qui restait était terreux et n’avait plus de goût ; on jetait alors sur le chemin ce résidu inutile qui était ainsi foulé par les pieds des passants.

Du temps de Jésus, le sel avait une valeur considérable au point où à certains moments il était plus cher que l’or.

Il servait à donner de la saveur aux aliments, mais surtout à préserver les aliments de la pourriture. Le disciple de Jésus-Christ devrait avoir le même effet dans son entourage, donnant un bon goût aux choses de Dieu, empêchant par sa présence la corruption. Si ce n’est pas le cas, il est aussi inutile qu’un sel sans saveur.
Le sel ne peut jamais perdre son goût, et Jésus ne le suggère nullement. Il utilise une image impossible, impensable, pour illustrer ainsi d’une manière plus frappante le caractère anormal du chrétien qui ne produit pas d’effet autour de lui.
Le sel donne soif;  au sens spirituel, il nous donne soif du Seigneur Yeshoua!
La valeur du sel tient à ses vertus préservatives. Pour les rabbins, il symbolisait la sagesse (cf. Colossiens 4:6).

Jésus, après avoir, dans les béatitudes ( Matthieu 5:3-12), caractérisé ceux qui sont enfants de son royaume et leur avoir prédit d’inévitables persécutions dans un monde ennemi de Dieu (Matthieu 5:10-12.), veut leur faire sentir maintenant (Mt 5:13-16) tout le sérieux de leur position, la grandeur de leur vocation, afin que, loin de se laisser abattre par l’opposition, ils n’en deviennent que plus courageux et fidèles pour exercer la sainte influence qu’ils sont appelés à avoir. Ils sont parmi les hommes le sel, la lumière.
Éloigner la corruption (Exode 30:35 ; 2Rois 2:19-22), rendre les aliments savoureux et sains (Job 6:6), telle est la destination du sel (comparez Marc 9:49,50 ; Luc 14:34 ; Colossiens 4:6). Le sens spirituel de l’image est évident. Les disciples de Jésus sont eux-mêmes le sel de la terre, destiné à pénétrer toute la masse de l’humanité (voir « lumière du monde », Matthieu 5:14). Mais si le sel même venait à perdre sa saveur (grec devient insipide), rien ne pourrait la lui rendre, il devient une matière inutile, et sa destination est perdue. Dans son sens spirituel et moral, la pensée est terrible. Jésus ne dit pas que cela arrivera à ses disciples ; mais il en suppose la possibilité.

Notre globe aurait été mille fois détruit par les jugements de Dieu, s’il ne s’était toujours trouvé quelques fidèles appelant sa miséricorde.

Beaucoup de gens qui se disent chrétiens sont très peu épicés, ils ont un goût fade et manquent vraiment de chlorure de sodium. Ils sont comme du poivre de Cayenne qui a perdu son feu, il ne sert à rien. Un vrai croyant doit correspondre à la description qu’en donne Jésus dans son Sermon sur la Montagne.
         
Le monde est semblable à un morceau de viande qui est en train de pourrir. Le mal est présent partout. L’homme désobéit à Dieu. Il devient spirituellement corrompu comme une viande avariée.
Chaque fois que le peuple juif désobéissait à Dieu, Il lui envoyait des prophètes pour l’inciter à la repentance. Les prophètes étaient comme du sel. Ceux qui tenaient compte de leur parole étaient purifiés.
Nous, chrétiens, sommes appelés à être du sel comme les prophètes de l’Ancien Testament - ( Les prophètes de l’Ancien Testament ne faisaient pas que prédire l’avenir. Ils transmettaient les messages de Dieu au peuple juif. Ils agissaient en temps que porte-parole de Dieu ; par leur moyen, Dieu donnait ses ordres et ses avertissements au peuple. C’est pourquoi le mot « prophète » dans la Bible, signifie beaucoup plus que « médium, voyant ») .

Le sel est très salé. Une dose minuscule de sel peut avoir de grands effets. Une petite pincée suffit pour saler une grande quantité d’eau.
Le sel fait la différence, il est efficace. Nous, chrétiens, devons être semblables au sel ; notre présence doit faire la différence dans le monde. Notre tâche est de modifier la « saveur » du monde, tout comme le sel change le goût de l’eau. À la lecture des huit béatitudes aux versets 3-10, nous pouvons savoir quelle doit être la « saveur » d’un chrétien.

Interrogeons-nous : « Avons-nous la saveur du sel ? Avons-nous une autre saveur que ceux qui nous entourent ? »
Si nous perdons notre saveur, nous ne valons rien.
Nous sommes de faux chrétiens. Selon Luc 14:35, le sel devenu fade n’est même pas utile pour le fumier (À l’époque, le sel servait de fertilisant dans tout le Moyen-Orient).  Il ne sert à rien.
Il en est ainsi du chrétien sans saveur, celui qui n’a pas le Saint-Esprit. Un tel chrétien ne peut en aucune manière devenir « savoureux » ou « salé » (voir Marc 9:50). Notre saveur provient du Saint-Esprit.
Le progrès est un sujet très à la mode. Tous les pays aspirent à la croissance. Mais de quel « progrès » ont-ils besoin ? Du progrès chrétien. Plus que de routes, d’usines ou de confort, les gens ont besoin de Dieu. Ils aspirent à la paix, à l’amour, au pardon et au salut. En d’autres termes, ils ont besoin du sel spirituel. Chaque chrétien est semblable à un grain de sel. Seuls les croyants sont aptes à apporter un véritable progrès, le progrès spirituel. Nous ne pouvons y participer que si nous demeurons salés.

Le disciple est investi d’une grande mission : être le sel de la terre en vivant les vertus énumérées dans les béatitudes et selon les autres principes du Sermon sur la montagne. S’il manque à son devoir de manifester cette réalité spirituelle, les hommes fouleront aux pieds son témoignage. Le monde n’a que mépris pour un chrétien inconséquent.

L’éloignement des hommes par rapport à Dieu les rend inquiets, sans espérance, sans joie véritable. Ils vivent dans un monde sans saveur où l’angoisse et la crainte de la mort restent toujours présentes. C’est dans ce monde que le chrétien vit chaque jour et apporte sa saveur qui provient de sa ressemblance avec Christ dont il porte les caractères. Par sa joie, sa confiance, sa disponibilité, il démontre à ceux qui l’approchent qu’appartenir à Christ donne à la vie son vrai sens, bien éloigné des pseudo-joies de ce monde.

Deux conditions pour remplir cette double fonction :

— Vivre ce que le Seigneur a enseigné dans les béatitudes,  lire Matthieu 5: 3-12.
— Vivre au milieu des hommes. Comment être le sel de la terre sur une île déserte ?

Si ces deux conditions ne sont pas remplies, le sel que nous pensons être n’est bon à rien. Non seulement nous sommes inutiles à celui qui nous a placés là, mais aussi nous devenons l’objet des moqueries du monde. En effet, les habitants de ce monde ne nous font pas de cadeau si nous ne vivons pas en conformité avec ce que nous sommes : ils nous méprisent et nous foulent aux pieds.

Car, si les incrédules sont souvent indulgents sur leurs propres manquements à la morale, ils sont intransigeants envers les croyants et traitent avec mépris ceux dont les actes ne sont pas en accord avec leurs paroles.

Ce que le Seigneur dit à ses disciples d’autrefois s’adresse aujourd’hui à chacun de ceux qui se disent ses disciples. Pensons-y !

Nous savons ce qu’il nous reste à faire …
Nous devons tout faire pour la Gloire de Dieu !





Sel.
Un sel de qualité médiocre était recueilli sur les rives de la mer Morte, après l’évaporation de l’eau salée. On détachait aussi le sel adhérant aux falaises. Les habitants de Canaan et des régions voisines se servaient du sel pour assaisonner leur nourriture et pour conserver la viande (Job 6:6 ).
La Loi ordonnait de mettre du sel sur toutes les offrandes (Lévitique 2:13 ; Ezéchiel 43:24).
Les terres imprégnées de sel sont stériles (Job 39:6).
On semait du sel sur l’emplacement des villes vouées à l’anéantissement : Abimélek rasa Sichem et y répandit du sel (Juges 9:45).
Lors du cataclysme qui détruisit les villes de la plaine de l’Araba, la femme de Lot s’attarda dans la région maudite et fut changée en colonne de sel (Genèse 19:26 ).
Le sel syrien impur, exposé à la pluie, au soleil, ou déposé dans des maisons humides, devient insipide. N’ayant même pas la valeur d’un engrais, il n’est bon qu’à être jeté (Matthieu 5:13 ; Luc 14:35).

Le sel, qui rend les aliments savoureux et agréables, est le symbole des enfants de Dieu dont la vie et le témoignage doivent être pleins de saveur et d’attrait.
Déjà toutes les offrandes du Lévitique, images de l’offrande du Christ, devaient être présentées avec du sel, signe de l’alliance de Dieu (Lévitique 2:13 ; cf. Ezéchiel 43:24).
Le parfum sacré brûlé sur l’autel d’or devait être « salé, pur et saint » (Exode 30:35).
Jésus dit aux croyants qu’à leur tour ils sont le sel de la terre (Matthieu 5:13) ; ils doivent avoir du sel en eux-mêmes (Marc 9:50) ; leur parole doit toujours être assaisonnée de sel (Colossiens 4:6).
En effet, rien n’est plus plat, insipide, écœurant même, que des chrétiens sans influence, des vies sans relief, des paroles vides de sens : on s’en débarrasse le plus vite possible.
Certains ont voulu tirer encore d’autres enseignements de ce symbole : comme le sel empêche la pourriture, les croyants sont un frein à la corruption du monde ; si le sel provoque la soif, les chrétiens authentiques devraient donner à tous la soif des choses de Dieu.