CHIENS, PORCS et Sainteté

Quand  nous lisons les Paroles d’Yeshoua le fils d'Élohim, nous voyons nettement que les choses spirituelles sont du domaine du sérieux et sacré.

Élohim est trop saint pour le prendre à la légère.

Je suis le premier à le dire  au regard de la vie de pêcheur souillée  que j'ai radicalement abandonné pour proclamer la bonne nouvelle glorieuse de Yeshoua mon enseignant.

Les mots "porcs" et ' "chiens " ne sont pas trop forts devant la Sainteté  de Dieu et de sa bonne nouvelle  ( évangile).  Ayons en tête tout d'abord que cet Élohim a livré et laissé volontairement sacrifier son Unique fils pour des pécheurs qui méritent sa colère,  tout ceci par amour.

Les chiens sont impurs dans la société juive.

Aussi lorsqu'on sacrifiait un animal sur l'autel  en holocauste,  les restes de cet animal sacrifié  ne leur étaient même  pas donné.

L’Ancien Testament contient des règles très strictes concernant la consommation, par les prêtres et les non-prêtres, de la viande laissée en sacrifice sur l’autel (Exode 29.33-34; Lévitique 22.10-16; Nombres 18.8-19).
Le point à retenir est le suivant. La viande provenant d’animaux offerts en sacrifice est considérée comme étant une "chose sainte." On n’avait pas le droit de s’en servir pour nourrir un chien, même pas l’os qui pouvait y être attaché. Personne parmi les juifs n’aurait osé donner de la nourriture sacrée à des animaux impurs. Celui qui aurait été pris à nourrir un chien avec de la viande consacrée au Seigneur serait inévitablement accusé d’avoir commis un blasphème.

Les chiens à  l'époque  vivaient sauvagement  et non domestiqués comme nos gentils caniches à la maison. Les chiens en meute étaient agressifs et sauvages. Ils avaient faim et attaquaient.

Les cochons sont impurs aussi, même si tu les lavais, ils retournaient dans la boue. Ils mangent des déchets et aliments  avariés et en décomposition. Rien à  voir avec nos  cochons d'élevage aseptisés.

D’ailleurs, la Bible  associe chiens et pourceaux souvent ensemble pour représenter tout ce qui est mauvais et souillé. En fait, il est juste d’affirmer que les chiens et les cochons sont deux illustrations qui désignent la même chose. Ils correspondent au même type de personne. Ce qu’on dit de l’un vaut aussi pour l’autre.

2Pierre 2.22. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier.

Jésus  s'adresse aussi bien aux incroyants qu'aux croyants.

A quoi bon s'entêter  de prêcher  la bonne nouvelle à des gens qui persistent volontairement et avec foi dans leurs vies corrompues, en insultant Dieu avec moqueries et blasphèmes Ou bien certains chrétiens  qui salissent leurs bouches avec des propos dignes de païens ou qui de façon cachée mènent  une vie corrompue  aux yeux de leur assemblée religieuse. Il y a des individus qui, même s’ils se disent chrétiens, sont comme une  truie. Ils ont été lavés. Ils ont été baptisés. On les voit régulièrement à l’église. Ils font tout ce qu’un chrétien fait. Mais ils ont un problème fondamental : leur nature n’a pas été transformée. Leur vieille nature, pervertie et dépravée, ne les a jamais quittés. Quand personne ne les regarde, ils se rendent discrètement aux endroits malpropres et prennent plaisir à se rouler dans la saleté.
Un jeu subtil de ces pseudo chrétiens qui croient tromper Dieu.

Insister à leur parler serait une perte de temps, alors que le champ d'évangélisation à semer est immense.

Dans nos efforts d’évangélisation, il faut savoir quand arrêter et reconnaître qu’en insistant davantage, on ne fait qu’éveiller le mépris des incroyants à l’égard des chrétiens. Jésus nous demande de ne pas forcer la note. Il avait déjà communiqué ce principe aux apôtres quand il les envoya pour la première fois en mission. Jésus leur dit d’avance qu’ils rencontreront deux types de personnes. Certaines se montreront réceptives à leur message. D’autres s’y opposeront.
Et il leur donne le conseil suivant,

"Si vous prêchez la parole de Dieu à un endroit et qu’on la repousse, alors quittez les lieux."Sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds (Matthieu10.14).

En réagissant de la sorte, les disciples montraient qu’ils ne désiraient plus maintenir de lien avec eux. Ils ne voulaient même pas que la poussière de leur maison ou de leur ville soit attachée à leurs pieds. Voilà une attitude plutôt sévère, n’est-ce pas?

En conclusion, nous devons faire très attention quand nous communiquons les vérités de la Bible. Le discernement est de rigueur. Si une personne a eu de nombreuses occasions d’entendre le message du salut et qu’elle s’obstine à lui tourner le dos, nous ne devons pas continuer à insister. Nous ne voulons surtout pas déprécier la valeur de l’évangile de Christ en lui offrant la possibilité de le fouler à ses pieds. D’un autre côté, le fait que le croyant ne doive pas jeter ses perles aux chiens et aux pourceaux ne devrait pas servir d’excuse pour éviter le témoignage chrétien. Le disciple de Jésus n’a pas à se soustraire de sa mission d’évangélisation sous le prétexte qu’il n’y a que de méchants chiens et cochons dans le monde.

Rappelez-vous également que la proclamation de l’évangile s’effectue tant par vos paroles que par l’exemple de votre vie. Si votre bouche est au repos, laissez la sainteté de Dieu se montrer au travers de votre vie quotidienne à la manière d’une vitrine de magasin. Paul aime utiliser l’image de la lettre. Il dit: "Vous êtes la lettre de l’évangile que votre entourage peut voir. Elle est écrite par l’Esprit de Dieu et témoigne de la nouvelle vie en vous. Votre vie transformée atteste de la réalité de l’évangile."

Et qui sait? Un jour, quelqu’un viendra frapper à votre vitrine, mû par le désir d’acquérir ces perles, ces choses saintes. On vous demandera, ‘Que dois-je faire pour avoir ces perles?’