Les 7 paroles de Jésus-Christ sur la croix

Titre donné aux paroles prononcées par Jésus sur la croix.

1. La première fut une demande de pardon pour ses bourreaux, révélant un amour inattendu et immérité (Luc 23.34).
2.  La deuxième fut adressée au malfaiteur repentant, lui assurant qu’il aurait une place au paradis (Luc 23.43).
3. La troisième adresse à la fois une parole de compassion à l’égard de sa mère et une invitation à son disciple bien-aimé de prendre soin d’elle malgré ses propres souffrances (Jean 19.25-27). Ces trois paroles furent probablement prononcées avant midi.
4. La quatrième, un cri de détresse, fut exprimée au moment des mystérieuses ténèbres (Matthieu 27.45; Marc 15.33).
5. La cinquième la suivit de près lorsque Jésus se plaignit de la soif. (Jean 19.38).
6. La sixième parole fut le cri triomphant : « Tout est accompli » (Jean 19.30), qui se référait à sa mission expiatoire.
7. La septième une citation du Psaumes 31.6, la prière du soir du Juif pieux (Luc 23.46).

Sept Paroles prononcées par Jésus sur la croix ; elles forment une progression, et peuvent s’interpréter comme révélant la volonté et le dessein de Dieu pour la rédemption du genre humain.

1. « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34).

LE PARDON:

Ce n'est pas sans rappeler que nous devons pardonner nous aussi à ceux qui nous persécutent.

Ephésiens 4:32  Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.

1 Pierre 2:23  lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; 

 Colossiens 3:13  Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi.

Luc 23:47  Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, et dit: Certainement, cet homme était juste.

Luc 23:48  Et tous ceux qui assistaient en foule à ce spectacle, après avoir vu ce qui était arrivé, s’en retournèrent, se frappant la poitrine.

Luc 6:27   Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent,

Luc 6:28  bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent.

Genèse 50:17  Vous parlerez ainsi à Joseph : Oh ! pardonne le crime de tes frères et leur péché, car ils t’ont fait du mal ! Pardonne maintenant le péché des serviteurs du Dieu de ton père ! Joseph pleura, en entendant ces paroles.

Psaumes 106:16  Ils se montrèrent, dans le camp, jaloux contre Moïse, Contre Aaron, le saint de l’Eternel.

Psaumes 106:17  La terre s’ouvrit et engloutit Dathan, Et elle se referma sur la troupe d’Abiram ;

Psaumes 106:18  Le feu embrasa leur troupe, La flamme consuma les méchants.

Psaumes 106:19  Ils firent un veau en Horeb, Ils se prosternèrent devant une image de fonte,

Psaumes 106:20  Ils échangèrent leur gloire Contre la figure d’un bœuf qui mange l’herbe.

Psaumes 106:21  Ils oublièrent Dieu, leur sauveur, Qui avait fait de grandes choses en Egypte,

Psaumes 106:22  Des miracles dans le pays de Cham, Des prodiges sur la mer Rouge.

Psaumes 106:23  Et il parla de les exterminer ; Mais Moïse, son élu, se tint à la brèche devant lui, Pour détourner sa fureur et l’empêcher de les détruire.

Matthieu 5:44  Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent,

Actes 7:60  Puis, s’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte : Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! Et, après ces paroles, il s’endormit.

Romains 12:14  Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas.

L'IGNORANCE:

Luc 12:47  Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups.

Luc 12:48  Mais celui qui, ne l’ayant pas connue, a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups. On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié.

Jean 15:22  Si je n’étais pas venu et que je ne leur eusse point parlé, ils n’auraient pas de péché ; mais maintenant ils n’ont aucune excuse de leur péché.

Jean 15:23  Celui qui me hait, hait aussi mon Père.

Jean 15:24  Si je n’avais pas fait parmi eux des œuvres que nul autre n’a faites, ils n’auraient pas de péché ; mais maintenant ils les ont vues, et ils ont haï et moi et mon Père.

Jean 19:11  Jésus répondit : Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut. C’est pourquoi celui qui me livre à toi commet un plus grand péché.

Actes 3:17  Et maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, ainsi que vos chefs.

1 Corinthiens 2:8  sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire.

1 Timothée 1:13  moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, dans l’incrédulité ;

2. « Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis » (Luc 23:43).

LA GRÂCE ABONDE APRÈS LA REPENTANCE, ÊTRE DANS L'INTIMITÉ DE JÉSUS,  ËTRE PROMU À LA GLOIRE AU CIEL

Christ sur la croix, malgré Ses souffrances, se comportait avec une certaine majesté, semblable à celle qu’Il allait avoir plus tard sur Son trône. Bien qu’Il soit en pleine lutte contre cette mort affreuse, subissant une terrible agonie, Il avait cependant pitié d’un pauvre brigand pénitent. Par cet acte de Grâce, nous devons comprendre que Jésus-Christ est mort pour ouvrir le Royaume des cieux à tous les croyants, pénitents et obéissants.

Il s’agit là d’un exemple unique dans l’Écriture ; cela doit nous apprendre à ne jamais désespérer quand on invoque Jésus, sans compter sur ses propres forces ; pour que cette situation soit bien claire, elle est opposée à celle de l’autre voleur, mort en restant endurci dans son incrédulité, alors que le Sauveur crucifié était si près de lui !

« Aujourd’hui tu seras… » Le salut est immédiat, sans œuvres accomplies.

   « En vérité, je te dis : …  tu seras… » Le salut est personnel et certain, garanti par le Seigneur lui-même.

   « Avec moi. » Être dans la présence de celui qui s’est laissé clouer sur la croix pour lui et pour moi.

« Dans le paradis. » Ce mot signifie « jardin de délices ». Le paradis est un lieu de repos. De nombreuses personnes fatiguées vivent près de nous. Faisons-leur découvrir ce salut immédiat et le repos offerts par Christ lui-même.

2 Corinthiens 12:2  Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel (si ce fut dans son corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait).

2 Corinthiens 12:4  fut enlevé dans le paradis, et qu’il entendit des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer.

 Aujourd’hui : quelle rapidité ! Avec moi : quelle compagnie ! Dans le paradis : quel bonheur !

Remarquons l’humilité de la prière de ce brigand : il n’a fait que demander : « Seigneur, souviens-toi de moi » ; il laissait à Jésus le soin de décider de quelle manière IL allait se souvenir de lui. Il s’est ainsi humilié dans une véritable repentance, et en a bénéficié de tous les fruits.

Dans son malheur, l'un des brigands a eu une chance inouïe, d’être crucifié aux côtés de son Créateur qui lui a remis sa dette. Et c’est ainsi que cet assassin révolté, qui a d’abord insulté Jésus, s’est retrouvé à sa mort dans le royaume des cieux. C’est formidable.

De deux personnes situées de part et d’autre de Jésus, l’une peut aller au ciel, l’autre en enfer. De quel côté de la croix êtes-vous ?

3. « Femme, voilà ton fils …  Voilà ta mère ! » (Jean 19:26,27).

HONORER LES PARENTS DANS LA VIE ET LA MORT, POURVOIR À LEURS BESOINS EN LEUR ASSURANT LE CONFORT PAR TOUS LES MOYENS EN NOTRE POUVOIR.

DE MÊME, JÉSUS CONSOLE CEUX QUI SONT ACCABLÉS DE CHAGRIN

La prophétie de Siméon s'accomplit au pied de la croix pour Marie que son fils Jésus appelle "Femme" comme dans Jean 2:4  (Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue.)

Luc 2:35  et à toi-même une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées.

En appelant sa mère : Femme, le Seigneur ne manqua nullement de respect envers elle. Néanmoins il est à remarquer que Jésus ne l’appela pas « mère ». Ce fait comporte-t-il une leçon pour ceux qui seraient tentés d’exalter Marie au point de lui vouer un culte ?

Marie, au pied de la croix, éprouve maintenant cette douleur de contempler son fils dans les souffrances, la honte, le mépris, l’attente d’une mort infiniment douloureuse.

Le fait que Jésus confie sa mère à Jean prouve que celle-ci était veuve.

Jésus ne confia pas sa mère à ses autres frères (les enfants de Marie) parce qu’ils n’étaient pas encore croyants

Jean 7:5  Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui.

Ce n’est qu’après la résurrection et l’ascension de Jésus que ses frères crurent en Lui

Actes 1:14  Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus.

Qui pourrait consoler Marie dans ce moment d’intense souffrance ? Qui ? sinon Jésus, son fils, qui se penche vers elle autant qu’il le peut pour lui indiquer celui en qui elle trouvera un soutien dans son affliction et sa solitude : Jean, le disciple qu’il aime.

Ainsi, dans un moment aussi difficile, Jésus qui avait cherché des consolateurs et qui n’en avait pas trouvé, puise dans son amour filial les forces pour consoler sa mère. Quelle beauté et quelle abnégation dans cette marque d’intérêt et d’affection !

Psaumes 69:20  (69-21) L’opprobre me brise le cœur, et je suis malade ; J’attends de la pitié, mais en vain, Des consolateurs, et je n’en trouve aucun.

Le chrétien qui vit dans la présence du Seigneur donne aux sentiments naturels toute la place que Dieu leur reconnaît. Il sait que c’est une chose juste devant Dieu d’honorer ses parents, de leur rendre les soins qu’il en a reçus.

C’est une caractéristique des hommes des temps fâcheux des derniers jours que d’être « sans affection naturelle »

2 Timothée 3:2  Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux,

Prenons exemple sur le Seigneur! Respect et affection.

Dans son agonie, Jésus n’oublie pas sa mère, mais il la remet aux soins de Jean, que l’on suppose être le neveu de celle-ci. Son amour brille même dans les souffrances sur la croix.

4. « Éli, Éli, lamma sabachtani ? …  Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46 ; Marc 15:34).

HORREUR et MALÉDICTION  DU PÉCHÉ, SACRIFICE, EXPIATION, SUBSTITUTION,

Un cri d'angoisse, d'abandon, de désespoir. Néanmoins Jésus-Christ confirme pourtant par cette parole sa fidélité à celui qu’il appelle " mon Dieu. "

Psaumes 22:1  (22-1) Au chef des chantres. Sur Biche de l’aurore. Psaume de David. (22-2) Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné, Et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ?

Pourquoi Jésus ne dit pas: "Père! Père!  pourquoi m'as-tu abandonné?" mais Mon Dieu?

Le Saint et le Juste sait bien qu’il ne peut trouver en lui la cause de cette mystérieuse et insondable souffrance. Ce qui lui voile la face de son Père et trouble sa communion avec lui, c’est le sombre nuage du péché de notre humanité, ce péché pour lequel il souffre et meurt. Il ne dit plus : mon Père, comme en Gethsémané, mais : mon Dieu !

Il se sent un moment abandonné, afin que je ne le sois jamais !

Ce n’est pas l’expression d’un doute ou d’une défaillance de la part de Jésus, mais plutôt le reflet de la réalité d’une séparation infiniment douloureuse entre Dieu le Père et son Fils, au moment où Dieu « l’a fait devenir péché pour nous »

2 Corinthiens 5:21  Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.

Galates 3:13  Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois, — 

A ce moment-là, Christ connut l’abandon et le désespoir, parce que Dieu déversa sa colère sur celui qui portait le péché du monde;

Durant les trois heures où il y eut des ténèbres sur toute la terre, Jésus était à l’agonie, luttant contre les puissances des ténèbres, et souffrant de la haine de son Père, à l’encontre du péché de l’homme : pour cette iniquité, l’âme du Seigneur était alors une véritable « offrande ». Jamais on ne connut une telle période de trois heures d’atroces souffrances, depuis le jour où Dieu créa l’homme sur la terre, jamais une scène aussi sombre et affreuse ne se déroula ici-bas. Le but ultime de la croix consiste en la rédemption de l’homme et son salut. Jésus émit une plainte, celle qui est décrite dans le Psaumes 22:1. En cela, Il nous enseigne à utiliser la Parole de Dieu lorsque nous prions, en nous recommandant d’utiliser les expressions qui y figurent. Dans son existence, le croyant peut avoir goûté des moments d’amertume, mais ils sont bien pâles devant la profondeur des souffrances endurées par Christ. Il apprend cependant par là, la grandeur de l’Amour du Sauveur pour les pécheurs et il est convaincu de l’horreur extrême du mal et du péché. Il doit à Christ la délivrance de la colère divine à venir, pour ceux qui se repentent !

Que dire alors des moments de la crucifixion ? Des sept paroles que le Seigneur exprime, la quatrième, prononcée au terme de trois heures ténébreuses et silencieuses, nous plonge dans l’adoration : " Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ? " Ce cri unique qui s’élève est resté sans écho …  Aucune créature de Dieu, même céleste, ne pourra jamais saisir dans quel abîme l’âme de notre Sauveur est descendue sous le jugement de Dieu contre nos péchés.

 Contrairement à son habitude, Jésus n’invoque pas Dieu comme son Père "ABBA". Il entre pleinement dans l’angoisse et la détresse du psalmiste, au moment où il porte les péchés du monde.

5. « J’ai soif » (Jean 19:28).

SOUFFRANCE HUMAINE, ACCOMPLISSEMENT DE LA PROPHÉTIE.

L’agonie de Jésus est marquée par deux autres cris, l’un ayant trait à sa souffrance humaine (J’ai soif), l’autre à l’achèvement de son œuvre (Tout est accompli).

 C’est celui qui est l’eau de vie qui a dit : J’ai soif. Le paradoxe est frappant.

Jean 6:35  Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.

Son cri : J’ai soif ! indiquait une soif physique réelle, intensifiée par la crucifixion. Toutefois cela nous rappelle que sa soif spirituelle pour le salut de l’humanité s’avérait plus grande encore que sa soif physique.

Psaumes 22:15  (22-16) Ma force se dessèche comme l’argile, Et ma langue s’attache à mon palais ; Tu me réduis à la poussière de la mort.

Toutefois, une autre parole de l’Écriture n’a pas encore trouvé son accomplissement:

Psaumes 69:21  (69-22) Ils mettent du fiel dans ma nourriture, Et, pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre.

Apocalypse 22:17  Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement. 

En effet, avant même de le crucifier, les soldats avaient voulu faire boire à Jésus du vinaigre mêlé de fiel, mais lui, l’ayant goûté, avait refusé de l’absorber. Probablement désirait-il assumer en pleine conscience les souffrances de la croix sans qu’elles soient atténuées par une boisson considérée comme anesthésiante.

Matthieu 27:34  ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel ; mais, quand il l’eut goûté, il ne voulut pas boire. 

Jésus donc, dans sa volonté de faire entièrement la volonté de son Père, déclare qu’il a soif et boit le vinaigre qu’on lui présente sur une éponge : il accomplit ainsi volontairement et parfaitement, la prophétie du psaume.

Nous nous inclinons avec respect devant l’attention que Jésus apporte, dans un moment si douloureux pour lui, à l’accomplissement d’une prophétie que nous serions tentés de juger d’importance secondaire.

 Le Seigneur a ressenti toute la sécheresse d’un monde ennemi. Le créateur de la pluie, des sources d’eau, a connu une soif intense sur la croix. Il a aussi ressenti une immense soif morale sur une terre polluée par le péché. Mais il est devenu pour les siens une source intarissable de grâce et de bénédiction. Christ, crucifié et ressuscité, est une fontaine de vie qui désaltère ceux qui mettent leur confiance en lui,

6. « Tout est accompli » (Jean 19:30).

ACHÈVEMENT DE L'OEUVRE DE JÉSUS-CHRIST, RÉDEMPTION, GLOIRE DE DIEU.

Cri de VICTOIRE

La mission que son Père lui avait confiée ! L’œuvre de rédemption et d’expiation accomplie en livrant sa vie en sacrifice pour le péché ! Il est vrai que Jésus n’était pas encore mort, mais sa mort, sa mise au tombeau et son ascension s’avéraient aussi certaines que si elles étaient déjà accomplies. Aussi le Seigneur pouvait-Il annoncer qu’il existait désormais un moyen de salut pour les pécheurs. Grâces soient rendues à Dieu aujourd’hui pour l’achèvement de l’œuvre accomplie par le Seigneur Jésus sur la croix du Calvaire !

Le Seigneur accomplit librement la mission qui lui a été confiée.

Philippiens 2:5  Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ,

Philippiens 2:6  lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu,

Philippiens 2:7  mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ;

Philippiens 2:8  (2-7) et ayant paru comme un simple homme, (2-8) il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix.

Mais le péché entre dans le monde, le désordre envahit la création et Satan impose sa domination sur l’humanité. Dieu se remet au travail pour arracher les hommes au pouvoir du diable. Il envoie pour cela son Fils unique qui déclare : « Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et moi aussi je travaille » (Jean 5:17). Plus de repos possible pour Jésus tant que sa mission n’est pas terminée : « Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas de lieu où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). « Il faut que je continue à marcher aujourd’hui, demain et le jour suivant » (Luc 13,33).

Dans le verset du jour, le Seigneur est sur la croix. Il est frappé de Dieu pour nous, car il s’est chargé de nos péchés. Il porte nos iniquités et meurt pour le péché du monde. Les trois heures où Dieu l’abandonne s’achèvent. Le Seigneur baisse la tête ; dans un acte volontaire, il la repose délibérément avant de mourir.

 En prononçant cette parole, le Seigneur Jésus atteste que les paroles prophétiques le concernant ont trouvé leur accomplissement sur la croix. Il affirme que l’œuvre, commandée par son Père, mais qu’il a désiré accomplir, est achevée. En même temps, il met le sceau de son autorité sur une œuvre parfaite et immortelle. Il déclare que tout est payé et que le combat est terminé. L’adversaire est définitivement vaincu.

En entrant dans l’homme, le péché a provoqué sa mort spirituelle ; son esprit ne peut plus avoir de relation avec Dieu. Il a entraîné également la mort physique de l’homme et des perturbations graves dans la création qui, depuis, souffre et attend le repos.

L’œuvre accomplie par le Seigneur apporte, à celui qui croit, le repos de l’esprit qui est renouvelé par l’Esprit de Dieu. Bientôt, son corps sera changé à la venue du Seigneur et plus tard, une nouvelle terre et de nouveaux cieux remplaceront les anciens corrompus. Oui, la victoire de Christ est totale et définitive, même si on n’en voit pas encore tous les effets. Il n’y a rien à ajouter de notre part pour être sauvé. Mais racontons au monde entier « qu’il a fait ces choses »

Le mot grec "tetelestai " traduit par "c’est accompli " était celui qu’on apposait, du temps de Jésus, sur une facture dont le paiement venait d’être effectué. Il signifie donc aussi "acquitté" :  le montant de la facture, de la dette, ne sera plus jamais demandé.

Jean 4:34  Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre.

Jean 17:4  Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire.

Romains 10:4  car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.

Galates 3:13  Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois, —

Hébreux 10:5  C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps ;

Hébreux 10:6  Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché.

Hébreux 10:7   Alors j’ai dit : Voici, je viens Dans le rouleau du livre il est question de moi Pour faire, ô Dieu, ta volonté.

Hébreux 10:8  Après avoir dit d’abord : Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché ce qu’on offre selon la loi,

Hébreux 10:9  il dit ensuite : Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde.

Hébreux 10:10  C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes.

7. « Père, je remets mon esprit entre tes mains ! » (Luc 23:46).

OBÉISSANCE DU FILS, RÉALISATION DE LA PROPHÉTIE, GLOIRE DE DIEU, VICTOIRE SUR LE PÉCHÉ ET LA MORT

D’après Jean 19:30, on pourrait penser que la dernière parole de Jésus sur la croix fut : "Tout est accompli" ; mais cette parole précéda la prière que Luc rapporte et qui correspond au mot de Jean : il rendit l’esprit.

Psaumes 31:5  (31-6) Je remets mon esprit entre tes mains ; Tu me délivreras, Eternel, Dieu de vérité !

Jean 10:18  Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. 

 Hébreux 9:14  combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant !

Normalement, les crucifiés, dont les pieds ne sont pas fixés au bois meurent par asphyxie rapidement. Le Psaumes 22 décrit quelques-unes des manifestations physiques dues à la crucifixion. Par le poids du corps, les articulations s’étirent, les os semblent se disjoindre. Pour respirer, le crucifié essaye de relever son corps pour libérer ses poumons. Mais la douleur est telle qu’il ne peut pas résister longtemps. Pour allonger la durée du supplice, il suffit de clouer ou attacher les pieds sur le bois. Ainsi en s’appuyant sur ce point d’ancrage, il est possible de respirer plusieurs heures au prix d’intenses souffrances. Pour mettre fin à cette agonie, les jambes du crucifié sont brisées, ce qu’ont fait les soldats romains aux deux brigands.

Mais pour Jésus cela n’a pas été nécessaire, et comme l’avaient annoncé les Écritures : « Pas un de ses os ne sera cassé »

Exode 12:46  On ne la mangera que dans la maison ; vous n’emporterez point de chair hors de la maison, et vous ne briserez aucun os.

En s’approchant de lui, ils voient qu’il est déjà mort, car il vient de donner sa vie. Notre Seigneur Jésus Christ incline la tête. Par un acte souverain, librement, il détache son esprit de son corps pour le remettre à Dieu son Père et entre en vainqueur dans la mort. Quelle sérénité dans cet acte ! Jésus, à cet instant, parle à son Père qu’il glorifie par son œuvre accomplie. Cette septième et dernière parole prononcée sur la croix, un grand cri selon Marc et Matthieu, est la réalisation prophétique d’un psaume de David : « En ta main je remets mon esprit » (Psaumes 31:5). À ce moment-là, Dieu produit des signes visibles : il déchire le voile du temple « depuis le haut jusqu’en bas »

Marc 15:38  Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.

la terre tremble et de nombreux Juifs pieux ressuscitent. L’attitude et les paroles prononcées par Jésus ont convaincu le centurion, au pied de la croix, de sa divinité : « Véritablement cet homme était Fils de Dieu ».

Dieu reçoit son esprit et prend soin aussi de son corps par le moyen de Nicodème et de Joseph d’Arimathée, qui le descendent de la croix

Marc 15:46  Et Joseph, ayant acheté un linceul, descendit Jésus de la croix, l’enveloppa du linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc. Puis il roula une pierre à l’entrée du sépulcre.

et le déposent dans un sépulcre neuf. Dieu ne permet pas qu’il connaisse la corruption, il le ressuscite le troisième jour. Oui, « la mort a été engloutie en victoire »

1 Corinthiens 15:54  Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. 

Dans sa vie, comme dans l’œuvre expiatoire, le Seigneur Jésus a glorifié Dieu. Rendons-lui gloire pour la grandeur de ce qu’il a fait dans son amour, mais également pour la grandeur de sa personne.

Matthieu 27:54 Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent : Assurément, cet homme était Fils de Dieu.

Marc 15:39 Le centenier, qui était en face de Jésus, voyant qu’il avait expiré de la sorte, dit : Assurément, cet homme était Fils de Dieu.

Luc 23:47 Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, et dit: Certainement, cet homme était juste.