Bienvenue sur 7bonne-nouvelle

Blog chrétien. Tout pour Yeshoua Ha'Mashiach/Jésus-Christ de Nazareth !
Nous fondons notre foi sur Jean 3:16: "Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soit perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle."
Davwa, Bondyé sitèlman enmen lènonm-lan, i ba yo sèl yich-li a pou tout moun ki mete konfyans yo nan li pa pèd lavi yo. Okontrè, yo ka gen lavi ki pa ka janmen fini.
Fraternellement.
Jean-Pierre LAUHON/JipÈl
7bonne-nouvelle , le 03/05/2013

L'idée m'est venue de créer un blog afin d'y mettre tous mes messages envoyés tous les jours à vingt de mes ami(e)s chrétien(ne)s.
En effet, à plusieurs reprises, les textos sms et whatsApp m'étaient redemandés.
Ce blog servira d'archives avec un plus: les commentaires que vous pourrez laisser.




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dimanche 24 juillet 2016

Le repos en Yeshoua


 Le Repos.

En tout temps, quelque soit le jour,  le Consacré  doit faire du bien et proclamer l'évangile, car le Maître du repos est avec nous et en nous avec son Esprit-Saint.

YÉSHOUA  est notre repos et nous travaillons pour le Royaume tous les jours, car son retour est proche.

 Le Shabbat  n'est pas un jour de deuil, de superstitions, de restriction, de jeûne forcé,  mais un jour de liberté, de fête, de joie, de partage et d'hommage,  un rappel que nous les Créatures, nous  devons rendre en action de grâce à  notre bon Père le Créateur pour toutes choses.

Il ne suffit pas tout simplement  d'observer le SHABBAT par tradition et habitude, mais il faut entrer dans le REPOS d'ELOHIM.  Le sens profond du Repos en ELOHÎM,  nous l'avons en YÉSHOUA / JÉSUS afin de nous reposer de nos œuvres, comme Dieu.

Travailler  pour Dieu le Shabbat comme YÉSHOUA, est un repos, car nous nous reposerons dans un temps futur avec YÉSHOUA / JÉSUS. Il est le maître  du Sabbath et nous avons ce repos en Lui.

Il a travaillé dans le repos car en Lui Dieu s'est reposé de ses œuvres.
Le Seigneur lui répondit : – Hypocrites que vous êtes ! Chacun de vous détache bien son bœuf ou son âne de la mangeoire pour le mener à l’abreuvoir le jour du sabbat, n’est-ce pas ?
Luc 13:15 BDS

 "En effet, si Josué avait assuré le repos aux Israélites, Dieu ne parlerait pas, après cela, d’un AUTRE JOUR.  C’est donc qu’un repos RESTE pour le peuple de Dieu, un repos SEMBLABLE à celui de Dieu le septième jour. Car celui qui est entré dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes."
Hébreux 4:8‭-‬10 BDS

Il faut entrer dans le vrai repos en JÉSUS et non observer  un jour par habitude et observance dans la crainte d'une punition, dans un esprit légaliste exacerbé où l'essence de l'Amour est évaporée.

YÉSHOUA est notre sabbat et son joug est léger.

"Empressons-nous donc d’entrer dans ce repos afin que personne ne tombe dans la désobéissance à l’exemple des Israélites."
Hébreux 4:11 BDS

Pendant le MILLÉNIUM ce jour de Sabbat sera observé, au retour de Notre ROI des Rois.
Nous devons nous soumettre à  la véracité sans faille des Écrits.

Priez pour que votre fuite n’ait pas lieu en hiver, ni un jour de SABBAT .
Matthieu 24:20 BDS

Il adviendra alors que, régulièrement, à la nouvelle lune et à CHAQUE SABBAT, tous les humains viendront pour se prosterner devant moi, déclare l’Eternel.
Esaïe 66:23 BDS

Les gens du peuple se prosterneront devant l’Eternel à l’entrée de cette porte, les jours de SABBAT et lors des nouvelles lunes.
Ezéchiel 46:3 BDS

Dieu sait ce qu'il fait  quand il permet que les frères  Consacrés observent le dimanche en souvenir de la réssurection de Christ. IL le permet.

IL rétablira toute chose au retour de YÉSHOUA / JÉSUS.

Tout est entre les mains d'ADONAÏ.

Le Salut est en YÉSHOUA / JÉSUS, demeurons en Lui.

Le dimanche (le dimanche commence le samedi soir après le coucher du soleil, après le Sabbat), nous étions réunis pour rompre le pain . Comme il devait partir le lendemain, Paul s’entretenait avec les assistants et prolongea son discours jusque vers minuit.
Actes 20:7 BDS

mercredi 7 janvier 2015

YESHOUA notre repos.

Jésus-Christ est mon sabbat, mon repos, mon refuge, mon soutien, mon précepteur, mon aide, mon ami doux et humble, seul "solutionneur" de mes problèmes. Évangile selon Matthieu 11:28-30 « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et laissez-moi vous instruire, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes . Le joug que je vous invite à prendre est facile à porter et le fardeau que je vous propose est léger. »

mardi 21 janvier 2014

Le caractère urgent du repos



Hébreux 4:11   Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance.
Hébreux 4:12  Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.
Hébreux 4:13  Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte.



Le besoin du repos de Dieu est urgent. C’est avec diligence, détermination et empressement que tous devraient chercher à l’obtenir. Nous ne pouvons pas obtenir le salut par les œuvres, mais nous devons chercher avec zèle à entrer dans le repos de Dieu par la foi, de peur qu’à l’instar des Israélites dans le désert, nous ne perdions cette occasion.
On ne se moque pas de Dieu : Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants,  …  elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Dans son contexte immédiat, ce verset signifie que les lecteurs qui hésitent à placer leur confiance en Christ, qui pensent même à retourner au judaïsme, devraient plutôt chercher avec empressement et sans tarder à entrer dans le repos de Dieu, car la Parole de Dieu est vivante. Elle n’est pas statique, mais active ; elle œuvre constamment. Elle peut pénétrer jusqu’au plus profond de notre cœur, pour discerner si notre foi est réelle ou non.
La Parole de Dieu apporte donc non seulement le salut, le réconfort, la nourriture spirituelle et la guérison, mais elle est aussi un instrument de jugement et d’exécution. Au jour du grand jugement, la Parole de Dieu pénétrera au plus profond des cœurs, et tous ceux qui n’auront pas placé leur foi en lui seront découverts. C’est alors que seront révélées les impostures et les hypocrisies ; aucune profession de foi, même orthodoxe, aucune liste d’œuvres, même faites avec sacrifice, ne pourra compter pour quoi que ce soit devant lui. Seuls les sentiments et les pensées du cœur compteront alors. La Parole de Dieu discerne parfaitement ; elle est le parfait kritikos (dont provient le terme « critique »). Elle analyse parfaitement tous les faits, mais aussi les motivations, les intentions, les croyances, ce que même le plus avisé des juges ou des critiques humains est incapable de faire. L’épée de sa Parole ne commettra aucune erreur de jugement ni d’exécution. Toutes les hypocrisies seront dévoilées, et seule la véritable personne sera découverte.
Le terme traduit par nu avait deux emplois distincts dans les temps anciens. D’une part, il pouvait décrire un lutteur saisissant son adversaire à la gorge. Dans une telle position, les hommes se trouvaient face à face. D’autre part, le terme était employé dans le cadre de poursuites pénales. Un poignard tranchant était accroché au cou de l’accusé, la pointe juste au-dessous de son menton, de telle sorte qu’il ne pouvait pas baisser la tête et devait faire face au tribunal. Ainsi, dans les deux cas, ce terme décrivait des situations graves de face à face. Lorsque les non-croyants sont confrontés au regard scrutateur de la Parole de Dieu, ils doivent automatiquement faire face à la vérité parfaite sur Dieu et sur eux-mêmes.
À la lumière d’un jugement si certain et si parfait, et d’un repos si merveilleux, pourquoi endurcirions-nous notre cœur en réponse à Dieu ?

Un repos à venir

Hébreux 4:10  Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes.

Le repos est également futur. Dans sa vision sur l’île de Patmos, l’apôtre Jean a entendu ces paroles extraordinaires venant du ciel : « Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent » (Apocalypse 14:13).
Hébreux 4:10 anticipe le dernier jour, lorsque tous nos efforts et nos travaux prendront fin et que nous entrerons dans la présence de Jésus-Christ. Ce verset inclut également le repos promis à Israël, l’ultime repos que connaîtront le peuple d’Israël et tous les autres peuples appartenant à Dieu lorsqu’ils cesseront leurs travaux et se reposeront comme il l’a fait quand il a achevé sa création. Telle est la réalité du repos du sabbat.

Les éléments du repos

Le repos de Dieu, son salut, est fondé sur trois éléments : une foi personnelle, un décret souverain et une action immédiate.

Une foi personnelle


Hébreux 4:2  Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux ; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent.
Hébreux 4:3  Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu’il dit: Je jurai dans ma colère : Ils
n’entreront pas dans mon repos ! Il dit cela, quoique ses œuvres eussent été achevées depuis la création du monde.

Pour l’homme, la première condition du salut est la foi. Il est essentiel, mais insuffisant, d’entendre l’Évangile. Les Israélites d’autrefois ont entendu la bonne nouvelle du repos de Dieu, mais elle ne leur a servi à rien puisqu’ils ne l’ont pas acceptée. Ils n’ont pas placé leur confiance en celui qui leur avait donné cette bonne nouvelle. À quoi sert d’entendre si on ne croit pas ? C’est le point que souligne ce passage. Entendre la bonne nouvelle du repos de Dieu n’apporte aucun avantage, aucun bénéfice, à qui que ce soit et à quelque moment que ce soit, si par cette nouvelle on ne trouve pas la foi.
Il est tragique de réaliser que l’enfer sera peuplé de personnes qui s’exclameront : « Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7:22, 23 ; voir aussi Luc 13:26, 27). Par leur connaissance et leur travail, ils n’auront pas trouvé la foi. Les Juifs s’enorgueillissaient du fait qu’ils détenaient la Loi, les ordonnances et les rites de Dieu. Ils étaient particulièrement fiers d’être les descendants d’Abraham. Pourtant, Jésus les a avertis que la foi et les actions des véritables enfants d’Abraham doivent être les mêmes que celles d’Abraham (Jean 8:39). Paul a rappelé à ses concitoyens juifs : « Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’Esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Romains 2:29). Du point de vue spirituel, un Juif incrédule est une contradiction.
Si nous sommes arrêtés pour avoir grillé un feu rouge, nous ne montrons pas à l’agent de police, pour nous défendre, un exemplaire du code de la route. Ce n’est pas en lui affirmant que nous avons lu tout le code à plusieurs reprises et que nous le connaissons presque par cœur que nous pourrons prouver notre innocence. Au lieu de cela, nous montrerions, au contraire, que notre responsabilité est d’autant plus grande que nous connaissons le règlement, et que notre culpabilité est d’autant plus certaine que nous y avons désobéi. Ainsi, la connaissance de la loi ne présente un avantage que si on y obéit. Paul a dit : « La circoncision est utile, si tu mets en pratique la loi ; mais si tu transgresses la loi, ta circoncision devient incirconcision » (Romains 2:25).
Être Juif sous l’Ancienne Alliance ne consistait donc pas à disposer de la Loi, mais à y obéir. De même, être chrétien sous la Nouvelle Alliance ne consiste pas à connaître l’Évangile, mais à placer sa foi en lui. Nous ne sommes pas chrétiens parce que nous avons la Bible, nous la lisons, nous la connaissons, nous l’apportons tous les dimanches au culte ou même nous l’enseignons. Nous ne devenons chrétiens que lorsque nous plaçons notre foi en celui dont la Bible rend témoignage, comme Jésus nous en avertit : « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5:39). Ainsi, la question fondamentale n’est pas celle de la connaissance ni des œuvres, mais de la foi. Paul a exprimé sa joie et sa reconnaissance concernant les chrétiens de Thessalonique non seulement parce qu’ils avaient accepté l’Évangile comme Parole de Dieu, mais aussi parce qu’ils y avaient cru (1Thessaloniciens 2:13 ; voir aussi 2Thessaloniciens 2:13). Il est donc question d’un engagement total de notre vie, sous la souveraineté de Christ.
Les aspects positifs comme les aspects négatifs de cette vérité sont indiscutables et absolus. Ceux qui ont cru, [entrent] dans le repos, tandis que les incrédules n’entreront pas dans mon repos. La foi et l’incrédulité sont des sujets graves. Du point de vue humain, la foi seule nous sauve, tandis que l’incrédulité nous condamne, quels que soient les éléments qui y sont ajoutés. Ces deux aspects de l’Évangile sont tout aussi vrais l’un que l’autre. Cette vérité n’est une bonne nouvelle que pour ceux qui l’acceptent de tout leur cœur.

Le décret divin

Hébreux 4:5  Et ici encore : Ils n’entreront pas dans mon repos !
Hébreux 4:6  Or, puisqu’il est encore réservé à quelques-uns d’y entrer, et que ceux à qui d’abord la promesse a été faite n’y sont pas entrés à cause de leur désobéissance,

Le repos est encore réservé. Pourquoi ? Parce que Dieu ne peut pas l’anéantir, car une telle action signifierait qu’il a commencé une œuvre qui ne vaut pas la peine d’être achevée. Mais Dieu n’agit pas ainsi. Ce n’est pas pour rien que Dieu a institué le repos pour l’humanité, car certains entreront dans ce repos qu’il a donné : il est encore réservé à quelques-uns d’y entrer. Lorsque l’homme a perdu le repos de Dieu, Dieu a immédiatement initié un processus pour rétablir ce repos. C’est par son Fils, Jésus-Christ, que quelques-uns y entreraient encore. Dieu a créé l’homme pour qu’il soit en communion avec lui, et rien ne pouvait altérer son plan, que ce soit un archange rebelle ou une humanité incrédule. C’est donc par décret divin qu’il y a toujours eu un reste de croyants, même au sein de la nation d’Israël, demeurée en grande partie incrédule : « De même aussi dans le temps présent, il y a un reste selon l’élection de la grâce » (Romains 11:5). La voie conduisant au repos de Dieu a toujours été étroite, et seuls quelques-uns, en comparaison de toute l’humanité, l’ont trouvée. Mais d’autres encore doivent y entrer, car le but de Dieu doit être atteint. C’est par un décret souverain qu’il a conçu un repos pour l’humanité, et certains vont donc y entrer.
Le deuxième élément du repos mentionné ici est le décret souverain de Dieu. Bien qu’il soit mentionné en deuxième, chronologiquement il a eu lieu en premier. En effet, sans ce décret divin, la foi de l’homme serait futile et vaine. Nous sommes sauvés par deux choses : la volonté de Dieu, manifestée par la venue de son Fils pour sauver l’humanité, et notre volonté, exprimée par la foi que nous plaçons en son Fils pour nous sauver. Nous pouvons être sauvés parce que Dieu a prévu, avant même la création du monde, de nous sauver ; cet aspect du salut porte le nom de prédestination, ou élection. À ce sujet, Jésus a dit : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire », et « nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père » (Jean 6:44, 65). La foi personnelle précède nécessairement le salut. Cependant, notre foi personnelle agit uniquement parce que le Père nous a tout d’abord attirés au Fils. Ainsi, nous pouvons être sauvés parce que Dieu veut que nous le soyons. Ce n’est que la désobéissance qui nous empêche d’être sauvés.

Une action immédiate


Hébreux 4:7  Dieu fixe de nouveau un jour-aujourd’hui-en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos cœurs.
Le troisième élément du repos est une action immédiate. Dieu fixe un jour - aujourd’hui. L’occasion d’entrer dans le repos de Dieu est donnée maintenant, mais elle ne le sera pas indéfiniment. Pour chaque personne, cette occasion prend fin avant la mort, ou au moment de la mort ; et pour toute l’humanité elle disparaîtra au dernier jour. Ainsi, l’âge de la grâce ne dure pas toujours. Voilà pourquoi une action immédiate est nécessaire pour entrer dans le repos de Dieu, pour être sauvé. C’est d’ailleurs pour cela que Paul nous dit : « Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut » (2Corinthiens 6:2). Lorsque Dieu a considéré la civilisation qu’il allait noyer, il a dit : « Mon Esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans » (Genèse 6:3). En d’autres termes, chaque personne ne dispose que de la durée de sa vie pour croire en Dieu. De nos jours, l’espérance de vie moyenne est bien inférieure à 120 ans, et, bien sûr, aucun d’entre nous ne peut avoir l’assurance qu’il vivra même jusqu’à cette moyenne. Dieu limite le temps du salut. Le seul jour, la seule occasion dont nous puissions être sûrs, est l’aujourd’hui de Dieu, le moment présent.

Le repos est en Christ


Hébreux 4:-11   Dieu a promis que nous pourrions entrer dans son repos. Cette promesse reste valable. Il ne faudrait donc pas que l’un ou l’autre d’entre vous vienne à en être privé, faute d’avoir saisi l’occasion en temps voulu.
2  Car à nous aussi cette Bonne Nouvelle a été annoncée. Assurément la promesse nous a été faite comme aux contemporains de Moïse. Si la parole qu’ils ont entendue ne leur a servi à rien, c’est parce qu’ils ne l’ont pas acceptée avec foi.
3  Quant à nous, c’est dans la mesure où nous croyons, que nous entrons dans ce repos dont il est question dans la Parole de Dieu citée : « C’est pourquoi, dans ma colère, j’ai fait ce serment : Non, jamais ils n’entreront dans mon lieu de repos ! » C’est ainsi que Dieu a parlé, et pourtant son travail était achevé depuis la création du monde.
4  Puisqu’il est dit quelque part à propos du septième jour : « Et Dieu se reposa le septième jour de tout son travail ».
5  Si donc, dans le passage que nous avons rapporté ci-dessus, il reparle de ce repos en disant : « Ils n’entreront pas dans mon repos »,
6  c’est la preuve qu’il désire faire participer certains hommes à ce repos. Ainsi donc, puisqu’il est assuré, d’une part, que Dieu réserve ce repos à quelques-uns, et d’autre part, que les premiers invités n’y sont pas entrés à cause de leur manque de foi,
7  Dieu donne une autre occasion ; il fixe un nouveau jour : « aujourd’hui ». C’est ce qu’il fait bien longtemps après (l’entrée en Canaan) lorsqu’il prononce par la bouche de David ces paroles déjà citées : « Si, aujourd’hui, vous entendez la voix de Dieu, n’endurcissez pas vos cœurs ».
8  (Il ne s’agissait donc pas seulement de l’entrée en Canaan.) En effet, si Josué avait assuré aux Israélites le véritable repos, Dieu n’aurait pas, dans la suite, parlé d’un autre « jour ».
9  Le véritable « repos de sabbat », un repos semblable à celui de Dieu le septième jour, reste donc en réserve pour le peuple de Dieu. Il est accessible (« aujourd’hui »).
10  Celui qui a trouvé le repos de Dieu et y est « entré », se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes.
11  Mettons donc tout en œuvre pour trouver ce repos et pour y entrer. Veillons à ce que personne n’en manque l’entrée et ne tombe, comme les Israélites d’alors, dans l’incrédulité et la désobéissance.



Les privilèges que nous avons sous l’Évangile sont plus grands que ceux que chacun possédait sous la loi de Moïse, et pourtant le même Évangile dans sa substance a été prêché sous les deux Testaments. Il y a eu de tout temps des auditeurs qui n’ont pas su tirer profit de ce qu’ils entendaient ; et l’incrédulité est la racine de toute stérilité sous la parole. La foi de l’auditeur est la vie de la parole. Mais il y a une conséquence douloureuse à la négligence partielle, et à une profession de foi vacillante ou perdue, qui fait que souvent les hommes semblent être venus trop tard. Soyons alors assidus et diligents, pour que nous puissions avoir une réelle entrée dans le royaume de Dieu. Comme Dieu a terminé son œuvre, puis s’est reposé, il en sera de même des croyants, qui achèveront leurs œuvres, et auront la satisfaction du repos. Il est évident qu’il y a un sabbat plus spirituel et plus excellent réservé au peuple de Dieu que celui du septième jour, ou que celui dans lequel Josué a conduit les Juifs. Ce repos est un repos de grâce, de consolation et de sainteté, affirmé dans l’Évangile. Et un repos dans la gloire, où les peuples de Dieu auront plaisir à l’achèvement de leur foi, et qui est l’objet de tous leurs désirs. Ce repos, celui du sabbat, qui est le sujet du raisonnement de l’auteur de l’épître, et dont il conclut qu’on doit y prendre plaisir, est indubitablement le repos céleste, qui reste pour le peuple de Dieu, et qui est opposé à un état de travail et de trouble dans ce monde. C’est le repos qu’ils obtiendront lorsque le Seigneur Jésus paraîtra depuis le ciel. Mais ceux qui ne croient pas n’entreront jamais dans ce repos spirituel, qu’il soit de grâce ici-bas, ou de gloire ensuite. Dieu a toujours déclaré que le repos de l’homme est en lui, et que son amour est le seul vrai bonheur de l’âme ; et la foi dans ses promesses, à travers son Fils, est le chemin unique pour entrer dans ce repos.

« Craignons donc, » dit notre auteur ; oui, craignons !  …  Une promesse nous est faite, une bonne nouvelle nous est annoncée : il y a maintenant encore un repos pour le peuple de Dieu …  Et ce repos n’est pas celui de Canaan ; il est meilleur et plus assuré : c’est le repos même dont Dieu se reposa après la création, et Jésus après l’achèvement de son œuvre de grâce. Quand le Saint-Esprit disait par la bouche du Psalmiste : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs, » et quand il invite au repos les hommes de ce temps et de tous les temps, il est clair qu’il ne saurait être question du repos de Canaan, tout comme il est manifeste que si Josué avait introduit l’Israël fidèle dans le vrai repos, le Saint-Esprit n’aurait pas, si longtemps après, parlé aux fidèles qui, à l’époque du Psaumes 95:1, habitaient le pays de Canaan, d’un nouveau repos à conquérir.

Psaumes 95:1   Venez, chantons avec allégresse à l’Eternel ! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut.
Psaumes 95:2  Allons au-devant de lui avec des louanges, Faisons retentir des cantiques en son honneur !
Psaumes 95:3  Car l’Eternel est un grand Dieu, Il est un grand roi au-dessus de tous les dieux.
Psaumes 95:4  Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, Et les sommets des montagnes sont à lui.
Psaumes 95:5  La mer est à lui, c’est lui qui l’a faite ; La terre aussi, ses mains l’ont formée.
Psaumes 95:6  Venez, prosternons-nous et humilions-nous, Fléchissons le genou devant l’Eternel, notre créateur !
Psaumes 95:7   Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le troupeau que sa main conduit …  Oh ! si vous pouviez écouter aujourd’hui sa voix !
Psaumes 95:8  N’endurcissez pas votre cœur, comme à Meriba, Comme à la journée de Massa, dans le désert,
Psaumes 95:9  Où vos pères me tentèrent, M’éprouvèrent, quoiqu’ils vissent mes œuvres.
Psaumes 95:10  Pendant quarante ans j’eus cette race en dégoût, Et je dis : C’est un peuple dont le cœur est égaré ; Ils ne connaissent pas mes voies.
Psaumes 95:11  Aussi je jurai dans ma colère : Ils n’entreront pas dans mon repos !
De ce repos suprême, on se prive quand on abandonne la promesse d’y entrer, c’est-à-dire quand on rejette expressément la Parole de Dieu ; mais on ne s’en prive pas moins, quand la Parole n’est pas alliée à la foi dans le cœur des auditeurs, c’est-à-dire quand on n’y croit que d’une foi morte
Romains 10:10  Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut,
Si, au contraire, nous y croyons réellement, nous entrons par ce fait seul dans le repos de Dieu, car nous goûtons la paix que procurent la réconciliation et le pardon, cette paix qui est à la fois les arrhes et l’avant-goût du repos éternel.




Notre repos est celui de Dieu



Il est important ici de souligner un autre point. Le repos promis à ceux qui croient est mon repos, c’est-à-dire le repos de Dieu. Le repos de Dieu après la création et le repos qu’il nous donne en Christ ne sont pas des repos qui suivent une fatigue ou une cessation d’activité, mais plutôt le repos qui succède à l’accomplissement d’une œuvre. Ses œuvres [ont] été achevées depuis la création du monde. Dieu a terminé son œuvre. Il a tout accompli, et quiconque veut participer à cette œuvre achevée et à son repos peut obtenir ce repos par la foi.
Lorsque Dieu a terminé la création, il a dit (si on paraphrase brièvement le chapitre 2 de la Genèse) : « Tout est accompli. J’ai créé un monde merveilleux pour l’homme et la femme. Je leur ai donné toutes les choses terrestres dont ils ont besoin, y compris l’un l’autre, pour qu’ils puissent bénéficier d’une vie comblée, agréable et satisfaisante. Plus important encore, ils disposent d’une communion parfaite, entière et pure avec moi. Maintenant, je peux me reposer, et ils peuvent se reposer en moi. »


Hébreux 4:4  Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour : Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour.



Le repos du sabbat a été institué en tant que symbole du véritable repos qui devait se manifester en Christ. C’est pour cette raison même que Jésus a pu violer le sabbat, et que le sabbat a pu être entièrement mis de côté dans le Nouveau Testament. Le symbole est devenu inutile avec la venue de la véritable Terre de repos : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats : c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ » (Colossiens 2:16, 17).
Adam et Ève, lorsqu’ils ont été créés, étaient entièrement justes. Ils marchaient avec Dieu et lui parlaient aussi régulièrement et aussi naturellement qu’ils le faisaient l’un avec l’autre. Ils vivaient dans le repos, au sens propre et intégral du terme. Ils comptaient sur Dieu pour toutes choses. Ils ne connaissaient ni l’anxiété, ni les soucis, ni la douleur, ni les frustrations, ni la peine. Ils n’avaient pas besoin du pardon de Dieu, parce qu’ils n’avaient pas de péché à se faire pardonner. Ils n’avaient pas besoin du réconfort de Dieu, car ils ne connaissaient pas la souffrance. Ils n’avaient pas besoin de son encouragement, parce qu’ils n’avaient jamais connu l’échec. Ils avaient seulement besoin de sa communion, parce qu’ils avaient été créés pour lui.
Tel était leur « repos » en Dieu. Dieu a achevé son œuvre parfaite, puis s’est reposé. Ils étaient son œuvre parfaite, et ils se sont reposés en lui.
Cependant, un événement dramatique s’est produit. Lorsque Satan a commencé à attaquer la parole de Dieu, son intégrité et son amour, Adam et Ève ont choisi de le croire. Ils lui ont fait plus confiance qu’à Dieu. Lorsqu’ils ont perdu la confiance qu’ils avaient en Dieu, ils ont aussi perdu son repos. Ainsi, depuis ce jour jusqu’à présent, l’homme sans Dieu est non seulement pécheur, mais aussi sans repos, agité. L’ensemble de la Bible et l’œuvre entière de Dieu dans l’histoire de l’humanité ont un seul thème : celui de faire revenir l’homme dans le repos de Dieu.
Pour atteindre un tel objectif, Dieu a dû enlever l’obstacle qui les séparait de ce repos, qui les séparait de lui. Il a envoyé son propre Fils dans ce but même, pour offrir une fois encore à l’homme le repos dans son Créateur. Par la mort de Christ, la vie est de nouveau offerte à l’humanité. Le repos, c’est la vie, la vie telle que Dieu l’avait conçue. Même ceux qui ont vécu avant l’époque de Jésus pouvaient être sauvés sur la base de l’œuvre que Dieu allait accomplir par son Fils. Christ a pris sur lui les péchés passés et futurs, et c’est par lui que le repos de Dieu a toujours été accessible à tous ceux qui croient.
Ceux qui ont péché pendant qu’ils erraient dans le désert ont renoncé non seulement à Canaan, mais aussi à la vie éternelle - vie dont Canaan n’était qu’un symbole - si, pendant ces 40 ans, ils n’ont pas exercé une foi personnelle en Dieu.


La nature du repos


Hébreux 4:8  Car, si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d’un autre jour.

Hébreux 4:9  Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu.
Hébreux 4:10  Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes.



Un repos spirituel
Le repos dont il est question ici n’est pas le repos physique trouvé en Canaan. Ce repos n’était qu’un symbole : Car, si Josué leur avait donné le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Le véritable repos de Dieu ne vient pas par le moyen d’un Moïse, d’un Josué ou d’un David. Il vient par Jésus-Christ.
La nature du repos de Dieu n’est pas principalement physique. Bien sûr, le repos en Dieu et la confiance dans ses promesses peuvent soulager notre appréhension, notre tension et d’autres problèmes physiques. Mais ce ne sont là que des conséquences de son repos. De nombreuses sectes promettent à leurs adeptes le bonheur, la richesse et la santé dans cette vie. La Bible ne comporte pas de telles promesses. Le repos que Dieu promet est spirituel, et non physique. Quels que soient les avantages physiques ou terrestres que le Seigneur nous donne, sa promesse fondamentale est de nous donner le repos spirituel, une bénédiction de nature spirituelle. Certains des croyants les plus fidèles comptent parmi les gens les plus occupés, les plus acharnés au travail et parfois même les plus affligés qui soient. Pourtant, ces croyants se trouvent dans le repos du salut de Dieu.

 
Un repos destiné à Israël
L’expression peuple de Dieu peut faire référence de façon générale à toute personne qui connaît Dieu, mais ici, il désigne spécifiquement Israël. Le salut est tout d’abord pour Israël. L’Évangile est « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec » (Ro 1:16). Il reste donc un repos pour le peuple de Dieu, et dans l’Ancien Testament, c’est le peuple d’Israël qui est désigné en tant que peuple de Dieu. Le repos spirituel de Dieu est donc promis tout d’abord au peuple d’Israël, et Dieu n’en aura pas fini avec lui tant qu’il ne sera pas parvenu à ce repos.