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Blog chrétien. Tout pour Yeshoua Ha'Mashiach/Jésus-Christ de Nazareth !
Nous fondons notre foi sur Jean 3:16: "Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soit perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle."
Davwa, Bondyé sitèlman enmen lènonm-lan, i ba yo sèl yich-li a pou tout moun ki mete konfyans yo nan li pa pèd lavi yo. Okontrè, yo ka gen lavi ki pa ka janmen fini.
Fraternellement.
Jean-Pierre LAUHON/JipÈl
7bonne-nouvelle , le 03/05/2013

L'idée m'est venue de créer un blog afin d'y mettre tous mes messages envoyés tous les jours à vingt de mes ami(e)s chrétien(ne)s.
En effet, à plusieurs reprises, les textos sms et whatsApp m'étaient redemandés.
Ce blog servira d'archives avec un plus: les commentaires que vous pourrez laisser.




samedi 2 novembre 2013

La résurrection des morts

La résurrection des morts, médiation pour la vraie vie

L'animisme des sociétés archaïques, a-t-on dit, s'efforce de nier la mort en affirmant qu'elle est privation existentielle – et l'existence est alors celle de l'individu – plutôt que négation essentielle : destruction du tout apparent qu'est le moi, mais jamais destruction de tout. Pour les Noirs d'Afrique, par exemple, « la vie, au sens le plus fort, n'est pas individuelle ou dérivée et la mort joue sur la manifestation secondaire, l'individu » (R. Jaulin).
Tout autre est la position des philosophes et des théologies résolument personnalistes. Dans l'impossibilité où elles se trouvent d'oublier la mort et ses effets annihilants, il ne leur restait plus qu'une seule éventualité, la résurrection : « Vos morts vivront, leurs corps ressusciteront », prophétisait Isaïe. La résurrection des morts n'est-elle pas la plus consolante de toutes les croyances puisqu'elle réhabilite le corps et l'associe au destin de l'âme ? Comme l'écrivait Pascal au sujet de la mort de son père (lettre à sa sœur Gilberte, 1er oct. 1651) : « Ne considérons donc plus la mort comme des païens, mais comme des chrétiens, c'est-à-dire avec l'espérance [...] puisque c'est le privilège spécial des chrétiens. Ne considérons plus un corps comme une charogne infecte, car la nature trompeuse le figure de la sorte, mais comme le temple inviolable et éternel du Saint-Esprit. » C'est pourquoi les élus, après le Jugement dernier, auront un corps resplendissant, car ce qui a été ici-bas un tabernacle vivant ne saurait disparaître à tout jamais. Certes, l'épreuve de la mort est douloureuse, voire effroyable, mais les chrétiens ont de quoi surmonter la crainte qu'elle inspire. Car, dit encore Pascal, « sans Jésus, la mort est abominable, mais avec lui c'est une chose sainte, douce et joyeuse pour le véritable croyant ». Si mourir revient à estimer ce qu'on perd ou la perte qu'on fait, l'animal meurt moins que l'homme et la plante moins que l'animal. Si l'estimation s'effectue à partir de ce qu'on gagne, rien ne meurt moins que l'homme. Cette réduction au non-être qu'est la mort devient le moyen adéquat de racheter le paradis perdu par la médiation de la mort du Christ (mort féconde par excellence), car celle-ci est « l'action totale de la vie du Christ, l'action décisive de sa liberté, la pleine intégration de son temps total dans son éternité humaine ». De la sorte, la mort reste simultanément « le sommet de l'extrême impuissance de l'homme » et « la plus haute action de l'homme » (K. Rahner, cité par E. L. Gaboriau). Le péché a introduit la mort, mais la rédemption (mort féconde) permet de la transcender, et la mort devient la transition nécessaire pour atteindre le salut authentique, qui est la vision de Dieu.
Le thème de la résurrection des corps qui seront accompagnés des arrouāh (sing., rūh), ou « souffles subtils », constitue également une idée maîtresse de l'islam : là encore, le retour (ma‘ād) supposera, lors du Jugement dernier, la reddition des comptes (hisāb) et la pesée (mizān) des actions humaines : « Qui aura accompli le poids d'un atome de bien le verra ; qui aura accompli le poids d'un atome de mal le verra » (Coran, ic, 7-8). Croyants et incroyants devront passer sur le pont du Sirat, « fin comme un cheveu et tranchant comme un sabre » (hadīth), jeté sur la partie supérieure de l'enfer : Dieu aidera les justes ; les réprouvés tomberont dans la géhenne. Mais, contrairement au christianisme, il n'y a pas dans l'islam de rédemption, et la vision de Dieu (ru'yat Allāh) ne semble pas, en général, constituer l'essence de la béatitude éternelle (L. Gardet).
Universalis

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