Quel privilège pour cette femme d'avoir parfumé la tête de Jésus!

Jésus était l’hôte de Simon « le lépreux », à Béthanie. Pendant le repas, une femme s’approche de lui, tenant en mains un flacon d’albâtre rempli de nard véritable, un parfum fort rare et très cher. Elle casse le col du flacon et se met à répandre le parfum sur la tête de Jésus.

Quelques assistants s’en indignent et murmurent entre eux : -- Quel gaspillage ! Pourquoi perdre ainsi tout ce parfum ?

Si on l’avait vendu, on en aurait tiré plus de trois cents deniers, qu’on aurait pu distribuer aux pauvres. Bref, ils ne lui ménagent pas leur reproches.

Mais Jésus dit : -- Laissez-la donc tranquille ! Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Ce qu’elle vient d’accomplir pour moi est vraiment une belle action.

Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, et vous pourrez leur faire du bien quand vous le voudrez ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.

Cette femme a fait ce qui était en son pouvoir ; elle a voulu, d’avance, embaumer mon corps en prévision de ma mise au tombeau.

Vraiment, je vous l’assure : dans le monde entier, partout où l’Evangile sera annoncé, on racontera aussi, à la louange de cette femme, ce qu’elle vient de faire.