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Blog chrétien. Tout pour Yeshoua Ha'Mashiach/Jésus-Christ de Nazareth !
Nous fondons notre foi sur Jean 3:16: "Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soit perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle."
Davwa, Bondyé sitèlman enmen lènonm-lan, i ba yo sèl yich-li a pou tout moun ki mete konfyans yo nan li pa pèd lavi yo. Okontrè, yo ka gen lavi ki pa ka janmen fini.
Fraternellement.
Jean-Pierre LAUHON/JipÈl
7bonne-nouvelle , le 03/05/2013

L'idée m'est venue de créer un blog afin d'y mettre tous mes messages envoyés tous les jours à vingt de mes ami(e)s chrétien(ne)s.
En effet, à plusieurs reprises, les textos sms et whatsApp m'étaient redemandés.
Ce blog servira d'archives avec un plus: les commentaires que vous pourrez laisser.




mercredi 16 octobre 2013

La prière du "Notre Père" reformulée par les catholiques

Matthieu 6:13 ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !
    Louis Segond version 1910

Malgré son grand âge, la Bible n'a rien d'un écrit immuable, et les catholiques francophones devraient bientôt le réaliser pleinement. Depuis près de vingt ans, 70 experts travaillent en effet sur une nouvelle traduction du texte sacré, finalement validée cet été par le Vatican. Ce nouveau texte, qui doit remplacer la dernière version de 1993, devrait bousculer un peu les habitudes des croyants. Selon Le Progrès en effet, "la prière la plus précieuse des chrétiens va ainsi être reformulée pour les catholiques de tous les pays francophones". "A la messe, les prêtres ne liront plus le 'Notre-Père' en demandant à Dieu : 'Et ne nous soumets pas à la tentation.' Ils diront : 'Et ne nous laisse pas entrer en tentation.'"
Cette nouvelle version de la Bible sera diffusée en France par les éditions Mame/Fleurus à partir du 22 novembre prochain, selon La Vie. Mais l'hebdomadaire chrétien rappelle que pour que la prière du "Notre-Père" soit définitivement changée, elle doit être également validée par le Missel, qui devrait connaître une nouvelle traduction à son tour en 2014-2015, d'après les informations du Dauphiné libéré.
Une validation qui pourrait être d'autant plus difficile à obtenir que la formule "Et ne nous soumets pas à la tentation" est le fruit d'"un accord obtenu entre catholiques, protestants et orthodoxes, entre 1964 et 1966, au moment du Concile, et de sa volonté d'ouverture œcuménique". Une unanimité qui pourrait bien voler en éclats avec la nouvelle version du texte.
Source: Le Monde

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Une nouvelle Bible liturgique, texte de référence officiel de l'Église catholique, va être publiée le 22 novembre par l'éditeur Mame. Des innovations importantes ont reçu l'accord de Rome.

L'Église catholique a sans doute l'éternité devant elle. Il lui aura fallu près d'un demi-siècle pour corriger une erreur fondamentale dans la traduction française de la prière centrale de l'Évangile enseignée directement par le Christ à ses apôtres: le «Notre Père». L'erreur porte sur la sixième demande: «Ne nous soumets pas à la tentation». Il faudra désormais dire «Et ne nous laisse pas entrer en tentation».
Cette formulation malencontreuse, désormais corrigée, a laissé penser depuis 1966 où elle est entrée en vigueur - au grand dam des milieux traditionalistes qui s'y sont toujours opposés - que «Dieu, infiniment bon et source de toute bonté, puisse pousser l'homme au mal et au péché» explique le P. Frédéric Louzeau, théologien, auteur d'un remarquable ouvrage récent sur le sujet (La prière du mendiant, l'itinéraire spirituel du «Notre Père», éditions Parole et Silence - Collège des Bernardins). Un contresens total, donc, «blasphème» pour certains qui préféraient la formulation «Ne nous laissez pas succomber à la tentation». Formule équivoque, enfin, lue en chaire dans toutes les églises du monde francophone, priée publiquement ou intimement par des millions de catholiques mais induisant, dans des esprits non avertis, une sorte de perversité d'un Dieu, demandant de supplier pour échapper au mal que lui-même attiserait…




Cette ambiguïté va cesser. Le 22 novembre prochain les éditions Mame publient une nouvelle traduction en français de la Bible liturgique qui a été approuvée par le Vatican le 12 juillet dernier. La «Bible liturgique», est vraiment le texte de référence, officiel, lu dans toutes les églises lors de toutes les messes et enseigné dans le catéchisme. L'information, révélée le 5 septembre dernier par l'hebdomadaire Famille Chrétienne est passée relativement inaperçue car beaucoup d'autres modifications importantes (la prière du «magnificat» ou la formulation des célèbres «béatitudes») sont attendues dans ce texte encore tenu secret. En effet, c'est à une traduction totalement nouvelle - à l'exception des psaumes - que s'est livrée pendant dix sept années de travail une équipe de soixante-dix traducteurs! Ils sont partis des textes originaux araméens, grecs, hébreux, et non des traductions déjà existantes. Une méthode de mise à jour radicale du sens profond qui a permis l'établissement de ce «nouveau» «Notre Père».
Nouveau mais pas neuf, à vrai dire, car la controverse sur cette mauvaise traduction - dont les conséquences sur les mentalités sont incalculables - est d'abord due à un compromis œcuménique passé en 1966 (à la fin du Concile Vatican II) avec les orthodoxes et surtout avec les protestants réformés. Il s'agissait d'aboutir à un «texte commun» du Notre-Père. Mais, dès 1965 pourtant, la Bible Segond, Bible protestante avait adopté ce «ne nous laisse pas entrer en tentation». Tout comme la Bible de Jérusalem à partir de 2000.
La véritable cause du problème vient d'une difficulté de bien traduire une nuance subtile du Notre Père. Elle a été mise en évidence par l'abbé Jean Carmignac en 1969 puis par l'exégète Jean Delorme et enfin par le professeur de l'école biblique de Jérusalem, Raymond-Jacques Tournay en 1995. Il y a un piège grammatical dans l'araméen, que l'hébreu renforce touchant le verbe «soumettre». Selon le contexte de la phrase, et la date de son usage dans l'ancien ou le nouveau Testament, il revêt trois sens différents: «soumettre», «mettre à l'épreuve» ou «tenter» (dans le sens de pousser directement au mal). En français donc, la traduction littérale la plus stricte - «soumettre» - s'est révélée, à l'usage, fausse sur le plan théologique: Dieu, selon les théologiens, ne pouvant être la cause du mal. La traduction nouvelle «ne nous laisse pas entrer en tentation» est sans doute moins proche du texte original mais elle est plus juste sur le fond: elle indique, selon ces différents théologiens, que Dieu tolère effectivement la «tentation». Mais en vue, assurent-ils, de préserver - et de renforcer- la liberté de l'homme, de pouvoir dire non au mal.
Source: Figaro
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Induire:  eisphero (ice-fer’-o) en grec

εισφερω
Louis Segond - induire, faire entrer, s’introduire, apporter, porter ;
1) amener dans ou vers, introduire quelqu’un ou quelque chose dans
2) mener à, conduire dans


Éditions Clé (traduction) 
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Ne nous soumets pas à la tentation.

    
Ne nous soumets pas à la tentation est la sixième demande et avant-dernier verset du Notre Père, dans sa traduction française dite « œcuménique » employée par les chrétiens depuis 1966. Elle est le fruit d'une commission liturgique œcuménique francophone réunie en 1965, à laquelle participèrent le pasteur lausannois Pierre Bonnard (1911-2003) et le père bénédictin Belge Jacques Dupont, probables responsables de l'acceptation de la formule. Il semblerait qu'elle ait été utilisée la première fois par un "anonyme protestant" en 1922. Elle apparaît pour la première fois dans la traduction de la Bible (dite du Centenaire ) éditée à partir de 1916 par la Société biblique protestante de Paris (à l'occasion de son centenaire). Plus précisément dans l'Évangile selon Matthieu (6,13), traduit par Maurice Goguel et publié en 1928. La traduction de cette formule est un sujet de débat au sein des Églises catholique et orthodoxe.
Certains orthodoxes ont tranché récemment et renoncé en 2004 à la traduction œcuménique. L'idée que Dieu pourrait vouloir tenter une personne pour la faire pécher parait critiquable à certains théologiens. Tous s'accordent cependant à dire qu'il ne s'agit aucunement d'un demiurge ésotérique.
Finalement, le 12 juillet 2013, le Vatican a approuvé la publication d'une nouvelle traduction en français de la Bible liturgique, où la formule sera désormais «Et ne nous laisse pas entrer en tentation».

La difficulté de la traduction française

Le verbe employé dans le texte original grec, εἰσενέγκῃς / eisenégkêis, de εἰσφέρω / eisphérô signifie « introduire, amener dans, induire à ». De même, dans le texte latin, inducere in, signifie aussi bien « faire entrer » (dans quelque chose) que « entraîner à » (quelque chose).
Ainsi, certains pensent que la phrase veut dire « Ne nous abandonne pas lors du grand jugement ». Jusque dans les années 1970, la traduction catholique (non officielle) en était « ne nous laissez pas succomber à la tentation ».
Des orthodoxes francophones se sont prononcés en 2005 pour l'emploi de la formule « Ne nous laisse pas entrer dans l’épreuve ». En 2013, la nouvelle traduction de l'Église catholique est « Et ne nous laisse pas entrer en tentation », en octobre 2013, il n'est pas encore sûr que cette nouvelle traduction sera utilisée également pour le Missel.

Le problème posé par le choix de la formule œcuménique

La tentation fait partie du plan de Dieu pour les justes, d'après les écritures. « Dieu les a mis à l'épreuve et il les a trouvés dignes de lui ; comme l'or au creuset, il les a éprouvés, comme un parfait holocauste, il les a agréés » (Sagesse, 3) Même Jésus, puisqu'il était humain, a été tenté en toutes choses comme tel, mais sans jamais pécher (He 4:15). « Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces : mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1Co 10:13). On retrouve cette même idée dans L'Imitation de Jésus-Christ : « Je continue de visiter mes élus de deux manières: par la tentation, et par la consolation ».
Pour le chrétien convaincu, le problème dans ce passage n'est donc pas que l'épreuve soit permise par Dieu, mais au contraire l'idée de demander à Dieu de ne pas conduire son fidèle quelque part : si Dieu l'y conduit, n'est-ce pas bon pour lui ? Le psaume 23 se fait l’écho de cette certitude : « Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. »
La première clef du passage est que la « tentation » n'est pas nécessairement la « convoitise » (au sens commun) ou même l'épreuve, mais au sens étymologique, tout ce qui retient : « teneo, tenere, tentum », c'est la même racine que « tenir », « rétention ». La convoitise est certainement une épreuve, et l'épreuve peut conduire à une tentation-rétention, mais de deux manières. Celui qui n'a pas résisté à l'épreuve se trouve bloqué par son échec ; mais aussi, plus subtilement, celui qui craint l'épreuve se trouve bloqué par sa propre peur. Dans les deux cas, il faut retrouver les moyens d'avancer.
La deuxième clef du passage est que pour le chrétien, même si Dieu l'accompagne comme un berger fidèle, l'Homme est libre : il est maître de son destin. Et quand l'Homme mène sa barque, avec ses moyens limités, il lui arrive de se bloquer lui-même. Pour s'en sortir, il prie Dieu de le guider : le Berger intervient sur les brebis bloquées par les ronces.
Ce que les chrétiens demandent ici à Dieu, c'est — dans ce cas — de ne pas les laisser s'enfoncer (inducere) dans leur propre enfermement (tentationem), mais de leur donner les moyens de s'en sortir. Cette demande est prolongée par celle du dernier verset, « délivre-nous du Mal ». Le « mal » dans l'absolu n'est pas telle ou telle interdiction, mais d'une manière générale tout ce qui éloigne de Dieu. Ici, de même, le chrétien demande d'être délivré de ce qui le retient d'aller vers Dieu.
« Dans l'épreuve de la tentation, que personne ne dise : "Ma tentation vient de Dieu." Dieu en effet ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne » (Jc 1, 13).
Lorsque nous demandons « Ne nous soumets pas à la tentation », nous exprimons notre conscience que « l'ennemi ne peut rien contre nous, si Dieu ne l'a pas d'abord permis. Ainsi nous devons mettre entre les mains de Dieu nos craintes, nos espérances, nos résolutions, puisque le démon ne peut nous tenter qu'autant que Dieu lui en donne le pouvoir ».

Une traduction sémitisante

Dans la Bible traduite par André Chouraqui, traduite directement des textes orignaux dans un style volontairement sémitisant, on peut se faire une autre idée des versets de Luc:
2. Il leur dit: « Quand vous priez, dites:
Père, ton nom se consacre; ton règne vient.
3. Donne-nous chaque jour notre part de pain !
4. Remets-nous nos fautes,
puisque nous aussi nous les avons remises à tous nos débiteurs. Et ne nous fais pas pénétrer dans l’épreuve ! »
Et celui de Matthieu:
9. Vous donc, priez ainsi:
« Notre père des ciels, ton nom se consacre,
10. ton royaume vient, ton vouloir se fait, comme aux ciels sur la terre aussi.
11. Donne-nous aujourd’hui notre part de pain.
12. Remets-nous nos dettes, puisque nous les remettons à nos débiteurs.
13. Ne nous fais pas pénétrer dans l’épreuve,
mais délivre-nous du criminel. »

 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre



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