Lévitique 11.7-8 quant aux lois de purification : Les bêtes pures et les bêtes impures « Le porc, car il a bien le sabot fendu et le pied fourchu, mais il ne rumine pas. Il vous sera impur. Vous ne mangerez point de leur chair, même vous ne toucherez point leur cadavre. Ils vous seront impurs. »
Deutéronome 14.8 quant aux lois sur l’alimentation « Le porc aussi, car il a le sabot fendu, mais il ne rumine point : Il vous sera impur. Vous ne mangerez point de leur chair, et vous ne toucherez point à leur cadavre. »
Les lois morales sont les seules qui soient encore applicables aujourd’hui. En effet, elles parlent d’amour, de pardon, de paix, de respect, etc. C’est à ces mêmes lois que Jésus faisait référence dans la Nouvelle Alliance en disant « Tu aimeras ton prochain comme toi même » (Matthieu 22.39).
Les lois civiles, elles, concernaient exclusivement la nation d’Israël sur des sujets spécifiques de la vie sociale comme la guerre, l’esclavage, l’agriculture, le tribunal…
Enfin les lois cérémonielles traitaient, entre autres, de la prêtrise, des pèlerinages et de la sacrificature ; elles s’appliquaient aussi exclusivement au peuple d’Israël.
Les lois de la Première Alliance étaient des solutions provisoires en vue de purifier l’homme, mais elles n’étaient pas définitives. Si elles ont étés promulguées, c’était pour que les hommes prennent conscience de leur état de pécheurs et qu’ils réalisent qu’ils ont besoin d’un sauveur (Galates 3.24- 25).
Or, les lois sur l’alimentation étaient cérémonielles et sont donc devenues obsolètes aujourd’hui (soulignons d’ailleurs que le porc n’était pas le seul animal classé comme impur, le lapin et le chameau l’étaient aussi).
Cependant, Jésus-Christ a parfaitement accompli ces lois lorsqu’il est mort à la croix pour la rédemption de l’humanité, il les a terminées, conclues (Matthieu 5.17, Jean 19.30).
Nous sommes maintenant sous la grâce.
L’apôtre Paul a même dit que « tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi et ne les met pas en pratique. Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit : Le juste vivra de la foi. Or la loi ne procède pas de la foi, mais elle dit : L’homme qui mettra ces choses en pratique vivra par elles » (Galates 3.10-12).
Ainsi, le fait de ne pas manger de porc, c’est se remettre sous le joug de la loi cérémonielle.
Celui qui veut pratiquer même un seul commandement de la Loi est aussi tenu de pratiquer la Torah intégralement ! Et s’il pèche contre une seule des règles, Jacques 2.10 nous enseigne qu’il sera finalement coupable de toute la Loi.
C’est à la fin du XXe siècle que certains groupes chrétiens se sont inspirés du judaïsme messianique pour affirmer qu’il fallait suivre les lois cérémonielles de la Torah, mettant ainsi au goût du jour les lois alimentaires, l’observance du shabbat, les dîmes, etc. Or, les œuvres ne sauvent pas ; seule la foi en Jésus sauve !
Manger du porc n’apporte rien de moins ni rien de plus, avoir le cœur transformé par Dieu, c’est ce qui fait toute la différence.
C’est ce que nous expliquent les passages suivants :
« Puis ayant appelé à lui la foule, (Jésus-Christ) lui dit : Écoutez, et comprenez ceci: Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche c’est ce qui souille l’homme. » Matthieu 15.10-11
« Ne comprenez-vous pas encore que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets ? Mais les choses qui sortent de la bouche partent du cœur, et ces choses-là souillent l’homme. Car c’est du cœur que sortent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages, les médisances. Ce sont ces choses-là qui souillent l’homme ; mais de manger sans avoir les mains lavées, cela ne souille pas l’homme. » Matthieu 15.17-20
Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments, et Dieu détruira l’un comme les autres. Nous pouvons donc librement manger de tout en rendant des actions de grâces à notre Seigneur Dieu (1 Corinthiens 10.25, 1 Timothée 4.4-5).
La Bible recommande toutefois au chrétien de s’abstenir de manger de la viande si celle-ci peut être une occasion de chute pour les autres (1 Corinthiens 8.1-13).
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