jeudi 23 février 2017

Parabole de l'Arbre Roi

Les arbres partirent pour aller OINDRE un roi et le mettre à leur tête. Ils dirent à L'OLIVIER: Règne sur nous. Mais l’olivier leur répondit: Renoncerais-je à mon huile, qui m’assure les hommages de Dieu et des hommes, pour aller planer sur les arbres?
Et les arbres dirent au FIGUIER: Viens, toi, règne sur nous. Mais le figuier leur répondit: Renoncerais-je à ma douceur et à mon excellent fruit, pour aller planer sur les arbres?     

Et les arbres dirent à la VIGNE: Viens, toi, règne sur nous. Mais la vigne leur répondit: Renoncerais-je à mon vin, qui réjouit Dieu et les hommes, pour aller planer sur les arbres?
Alors tous les arbres dirent au BUISSON D’ÉPINES: Viens, toi, règne sur nous.
Et le buisson d’épines répondit aux arbres: Si c’est de bonne foi que vous voulez m’oindre pour votre roi, venez, réfugiez-vous sous mon ombrage; sinon, un feu sortira du buisson d’épines, et dévorera les CÈDRES du Liban. Juges 9:8‭-‬15


Dans ce récit imagé, l’olivier, le figuier et la vigne représentent des personnes qui produisent beaucoup de fruits pour Dieu. Elles ne prétendent pas à une gloire ou à un pouvoir égoïste et personnel.

L’olivier, dont l’huile était offerte à Dieu, nous parle de l’homme qui rend à Dieu l’honneur qui lui est dû. Il le fait par son témoignage et son service accompli dans la dépendance de l’Esprit. Il reflète les caractères de Jésus, appelé en Jérémie : « Olivier vert, beau de son fruit excellent » (Jérémie 11:16).

C’est sur la racine de cet « olivier » que les croyants des nations ont été greffés (Romains 11:16-24) pour bénéficier de bénédictions qui ne sont plus terrestres, comme celles réservées initialement à Israël, mais spirituelles et célestes.
L'huile ou la graisse de l'olivier, figure du Saint Esprit, seule puissance du chrétien
Le figuier produit un fruit bon et doux. Il représente les caractères moraux qui se développent sur la base de la justice de Christ dont le croyant est revêtu.
Rien de bon ne peut être produit sur la base de la propre justice : « On ne récolte pas des figues sur des épines » a dit le Seigneur (Luc 6:44).
Par contraste, le croyant qui réalise sa position en Christ peut manifester, même sous le feu de l’épreuve, « le fruit paisible de la justice » (Hébreux 12:11).
La douceur et le bon fruit (du figuier) autrement dit les oeuvres de la foi.

Les figues sont efficaces pour soulager et guérir les blessures (2Rois 20:7 ; Esaïe 38:21). En ce sens, elles peuvent nous parler aussi de ceux qui procurent la paix et apaisent les aigreurs ou les conflits. Sommes-nous des hommes de paix « remplis du fruit de la justice, qui est par Jésus Christ, à la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1:11) ?
La vigne représente la joie. Celle de Dieu d’abord, celle des hommes ensuite. Déjà dans l’AncienTestament, la joie de l’Éternel était d’avoir sa place reconnue au milieu de son peuple. Il avait pris tant de peine pour Israël, sa vigne (Esaïe 5:1,2) ! Et la joie du peuple était de marcher à la lumière de sa face (Psaumes 89:15).

La joie du Seigneur Jésus est d’avoir auprès de lui, et pour toujours, ceux qu’il a aimés et pour lesquels il s’est livré (voir Hébreux 12:2).

Quant à la joie du croyant, elle vient de la communion qu’il peut avoir avec Dieu, connu comme Père, et avec son Fils Jésus Christ. L’apôtre Jean nous dit que c’est là une joie complète (1Jean 1:3,4). Elle peut rayonner autour du croyant et en lui comme un fruit de la vie divine. Produite par l’Esprit, elle est encadrée par l’amour et la paix (Galates 5:22).

N’abandonnons pas cette joie-là, profonde et durable, pour les joies fausses et passagères que le monde offre. Si les difficultés du chemin jettent parfois une ombre sur cette joie, rappelons-nous que nous la goûterons bientôt en plénitude et pour toute l’éternité, dans la présence de Jésus.

Le moût (vin) réjouissant Dieu et les hommes, image des joies de la communion avec Dieu et les uns avec les autres.

 L’épine est l’emblème de la malédiction liée au péché. Elle représente aussi les prétentions de toutes natures qui peuvent germer dans nos cœurs. Inviter les hommes à s’abriter sous son ombre, quelle dérision et quel orgueil !
Le salut, le repos et la paix ne se trouvent qu’en YESHOUA LE MESSIE.
Lui seul est digne de régner sur les hommes et dans nos cœurs. Dans un temps futur il établira son règne de justice et de paix sur tout l’univers.


L’olivier, le figuier et la vigne sont l’image de quelques caractères manifestés en perfection par le Seigneur Jésus. C’est en l’imitant, Lui, que nous pourrons porter du fruit pour la gloire de Dieu.



Ce court verset introduit une parabole assez humoristique et très instructive concernant les conducteurs. Elle est prononcée par Jotham, le plus jeune fils de Gédéon, qui a échappé de justesse à la folie meurtrière de son frère Abimélec qui voulait dominer sur le peuple. Elle donne un test sûr pour détecter les leaders imposteurs.

La parabole est très simple. Désirant établir un roi sur eux, les arbres demandent premièrement à l’olivier, puis au figuier, puis à la vigne de régner sur eux. L’olivier répond : « Laisserais-je ma graisse, par laquelle on honore par moi Dieu et les hommes, et irais-je m’agiter pour les arbres ? » Les deux autres, le figuier comme la vigne, répondent dans le même sens.

Pourquoi les trois refusent-ils de régner sur les arbres ?
 
Parce qu’il leur faudrait échanger la place bien définie et la fonction très utile que Dieu leur a données pour jouer un rôle qui consiste à « s’agiter ».
Or quelle est la marque distinctive d’un bon conducteur ? - L’amour pour les âmes, le dévouement, l’humilité, autrement dit rien à voir avec l’agitation qui n’est qu’apparence.
Rappelons-nous les paroles du Seigneur : « Je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Luc 22:27).

Mais les arbres persistent et veulent avoir quelqu’un qui les gouverne, alors ils s’approchent de l’épine qui accepte volontiers l’offre qui lui est faite.
Quelles sont ses qualifications pour diriger ?
La production d’épines qui blessent quiconque s’approche trop près ! La promesse d’une protection sous son ombre, dont on sait qu’elle est peu abondante ! Les épines ont peu d'ombre.
Et la menace de brûler ceux qui osent refuser son autorité, même le cèdre du Liban, s’il ne se plie pas !

Hélas, une belle apparence, un langage pseudo-spirituel, des diplômes réputés peuvent nous amener à choisir des conducteurs qui dominent sur les frères et sœurs, et s’attaquent à ceux qui vivent vraiment pour le Seigneur.
Le NouveauTestament en nomme au moins un : Diotrèphe (3Jean 1:9,10), mais depuis, ils ont été nombreux dans l’Église du Seigneur.
Seigneur, accorde-nous des conducteurs qui ne cherchent pas à dominer, mais qui soient les modèles du troupeau (1Pierre 5:3) !

Dans son récit, trois arbres refusent d’aller s’agiter pour les autres arbres.
Ils représentent, selon la Parole, les divers caractères d’Israël sous la bénédiction de l’Éternel. L’olivier dit : « Laisserais-je ma graisse, par laquelle on honore par moi Dieu et les hommes, et irais-je m’agiter pour les arbres ? » (v. 9).
L’huile correspond à l’onction et à la puissance de l’Esprit Saint par laquelle Dieu et les hommes sont honorés. L’Israël de Dieu ne pouvait réaliser cette puissance spirituelle qu’en se séparant entièrement des nations et de leurs principes. Ces dernières établissaient des rois sur elles (1 Sam. 8: 5), tandis que l’Éternel était le seul dominateur du peuple fidèle.
Le figuier dit : « Laisserais-je ma douceur et mon bon fruit, et irais-je m’agiter pour les arbres ? » (v. 11) car Israël ne pouvait porter du fruit que dans la séparation des nations.
La vigne dit : « Laisserais-je mon moût (vin), qui réjouit Dieu et les hommes, et irais-je m’agiter pour les arbres ? » (v. 13). Le moût (vin), c’est la joie qui se trouve dans la communion mutuelle des hommes avec Dieu.

Cette jouissance, la plus haute qui se pût désirer, était perdue pour Israël, quand il s’accommodait à l’esprit et aux moeurs des nations.

Quelle leçon pour nous, chrétiens !
Le monde, pour l’Église, correspond aux nations d’autrefois.
Si nous obéissons à ses appels, nous abandonnons notre huile, notre fruit, notre moût (vin), c‘est-à-dire notre puissance spirituelle, les oeuvres que Dieu nous a préparées, et la joie de la communion.
Oh ! puissions-nous répondre à toutes les invitations du monde : Laisserais-je ce qui fait mon bonheur et ma force, pour des agitations stériles, ou pour satisfaire les convoitises et les ambitions du coeur des hommes ?
Accepter de régner ici-bas, autrement dit d'y occuper une place éminente, et de nous agiter pour le monde, ce serait nécessairement abandonner ces trois précieux privilèges.
Que le Seigneur nous en garde tous !


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Le Cèdre du Liban: dignité, grandeur, noblesse

2 Rois 14-9; Psaume 80-10; Ezéchiel 17-23

Le cèdre du Liban fut en effet le bois principal du Temple de Salomon : hormis le parquet de cyprès, tout l’intérieur était revêtu de cèdre : poutres, plafond à caissons, lambris sur toute la hauteur des murs ; les portes étaient d’olivier sauvage et de cyprès, le tout sculpté et doré : avec l’or et la pierre, le bois était considéré comme le matériau le plus beau et le plus noble.
Dans le sanctuaire, le « Saint des Saints », aux cloisons de cèdre, se trouve un autel de cèdre doré, ainsi que deux chérubins de 5 m de haut en bois d’olivier sauvage doré ; c’est là que reposera l’arche d’alliance, en présence de Dieu.
Enfin, les murs de la cour intérieure sont constituées d’assises de pierre de taille consolidées tous les trois rangs par un chaînage de madriers de cèdre. Salomon édifia aussi son palais, qui comprenait « la maison de la Forêt du Liban » : le bâtiment tirait son nom d’une grande salle dont le plafond, en poutres et planches de cèdre, reposait sur quarante-cinq colonnes de cèdres du Liban. Le Vestibule du trône était lui aussi entièrement lambrissé de cèdre.
L’ensemble du palais était construit selon la même technique que nous avons rencontrée pour le Temple, associant la pierre taillée et les madriers de cèdre.

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Nous, les greffons sauvages , nous désolidariserons nous de l’olivier franc, en prenant le risque de laisser notre huile de l’Esprit (olivier), de  laisser nos bons fruits sucrés, fruit de l’Esprit, fruit paisible de paix et de justice  et  oeuvres préparées par Élohim ( figuier),
est-ce que nous (sarments), laisserons tomber notre  communion (sève de la vigne), avec notre Seigneur Yeshoua (vigne), qui donne de la joie, par l’amour que nous donnons à Élohim et aux humains (vin: fruit de la vigne). Ce vin qui nous a aussi purifiés de toutes nos souillures.
Nous mettrons nous, sous l’ombre de la mort et du péché, de ce monde souillé, qui nous menace du feu, si nous ne lui obéissons pas, nous menaçant d’un feu sortant de ses épines et qui brûlera même les cèdres du Liban !

L’épine diabolique menace les arbres, par le sort qui lui est réservé lui-même, avec les méchants par l’ Élohim trois fois Saint.
L’épine est menteur, allant jusqu’à proposer de s’abriter sous  son ombrage qu’il n’a pas, contrairement aux Cèdres du Liban.


« Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles ». Apocalypse 20:10
« Alors l’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel ». Genèse 19:24


L’épine ( le mal) voudra s’attaquer au Cèdre du Liban, symbole de la majesté du Très-Haut, dans le sanctuaire Sacré d’Élohim. 

Le cèdre est un  type du Seigneur Yeshoua qui couvrait tout l’intérieur du Temple de Salomon. 

Tous les consacrés en Yeshoua sont couverts intérieurement de la Majesté d’Yeshoua, par le Cèdre, comme l’était le Sanctuaire de Salomon.

L’épine attaque le Cèdre qui représente le Tabernacle de Dieu. 

L’épine est un type d’antéchrist.
L’épine voudrait dévorer Yeshoua et ses consacrées, ennemi d'Elohim: 


« Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation ». Apocalypse 13: 6-7
« Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus. » Apocalypse 12:17



Curieusement ce fut une couronne d’épines qu’on mit sur la tête du fils d’Élohim, YESHOUA HA'MASCHIACH,  pour le ridiculiser.
Un moyen pour satan (l’épine) d’humilier Yeshoua,  de montrer sa domination en couvrant la tête d’Yeshoua, le "roi des juifs".  
satan ignorait le plan du Salut et la résurrection d’Yeshoua,  il pensait que tout serait fini avec la mort de Yeshoua car il n'est pas omniscient comme Elohim :

Ils tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite; puis, s’agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant: Salut, roi des Juifs! Matthieu 27:29

Ne soyons pas tentés d’abandonner tous les avantages de l’olivier, du figuier et de la vigne, en écoutant notre chair, pour vouloir gagner le monde :

Jésus lui dit: Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. Matthieu 4:7

Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme? Matthieu 16:26


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