mardi 21 janvier 2014

Le repos est en Christ


Hébreux 4:-11   Dieu a promis que nous pourrions entrer dans son repos. Cette promesse reste valable. Il ne faudrait donc pas que l’un ou l’autre d’entre vous vienne à en être privé, faute d’avoir saisi l’occasion en temps voulu.
2  Car à nous aussi cette Bonne Nouvelle a été annoncée. Assurément la promesse nous a été faite comme aux contemporains de Moïse. Si la parole qu’ils ont entendue ne leur a servi à rien, c’est parce qu’ils ne l’ont pas acceptée avec foi.
3  Quant à nous, c’est dans la mesure où nous croyons, que nous entrons dans ce repos dont il est question dans la Parole de Dieu citée : « C’est pourquoi, dans ma colère, j’ai fait ce serment : Non, jamais ils n’entreront dans mon lieu de repos ! » C’est ainsi que Dieu a parlé, et pourtant son travail était achevé depuis la création du monde.
4  Puisqu’il est dit quelque part à propos du septième jour : « Et Dieu se reposa le septième jour de tout son travail ».
5  Si donc, dans le passage que nous avons rapporté ci-dessus, il reparle de ce repos en disant : « Ils n’entreront pas dans mon repos »,
6  c’est la preuve qu’il désire faire participer certains hommes à ce repos. Ainsi donc, puisqu’il est assuré, d’une part, que Dieu réserve ce repos à quelques-uns, et d’autre part, que les premiers invités n’y sont pas entrés à cause de leur manque de foi,
7  Dieu donne une autre occasion ; il fixe un nouveau jour : « aujourd’hui ». C’est ce qu’il fait bien longtemps après (l’entrée en Canaan) lorsqu’il prononce par la bouche de David ces paroles déjà citées : « Si, aujourd’hui, vous entendez la voix de Dieu, n’endurcissez pas vos cœurs ».
8  (Il ne s’agissait donc pas seulement de l’entrée en Canaan.) En effet, si Josué avait assuré aux Israélites le véritable repos, Dieu n’aurait pas, dans la suite, parlé d’un autre « jour ».
9  Le véritable « repos de sabbat », un repos semblable à celui de Dieu le septième jour, reste donc en réserve pour le peuple de Dieu. Il est accessible (« aujourd’hui »).
10  Celui qui a trouvé le repos de Dieu et y est « entré », se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes.
11  Mettons donc tout en œuvre pour trouver ce repos et pour y entrer. Veillons à ce que personne n’en manque l’entrée et ne tombe, comme les Israélites d’alors, dans l’incrédulité et la désobéissance.



Les privilèges que nous avons sous l’Évangile sont plus grands que ceux que chacun possédait sous la loi de Moïse, et pourtant le même Évangile dans sa substance a été prêché sous les deux Testaments. Il y a eu de tout temps des auditeurs qui n’ont pas su tirer profit de ce qu’ils entendaient ; et l’incrédulité est la racine de toute stérilité sous la parole. La foi de l’auditeur est la vie de la parole. Mais il y a une conséquence douloureuse à la négligence partielle, et à une profession de foi vacillante ou perdue, qui fait que souvent les hommes semblent être venus trop tard. Soyons alors assidus et diligents, pour que nous puissions avoir une réelle entrée dans le royaume de Dieu. Comme Dieu a terminé son œuvre, puis s’est reposé, il en sera de même des croyants, qui achèveront leurs œuvres, et auront la satisfaction du repos. Il est évident qu’il y a un sabbat plus spirituel et plus excellent réservé au peuple de Dieu que celui du septième jour, ou que celui dans lequel Josué a conduit les Juifs. Ce repos est un repos de grâce, de consolation et de sainteté, affirmé dans l’Évangile. Et un repos dans la gloire, où les peuples de Dieu auront plaisir à l’achèvement de leur foi, et qui est l’objet de tous leurs désirs. Ce repos, celui du sabbat, qui est le sujet du raisonnement de l’auteur de l’épître, et dont il conclut qu’on doit y prendre plaisir, est indubitablement le repos céleste, qui reste pour le peuple de Dieu, et qui est opposé à un état de travail et de trouble dans ce monde. C’est le repos qu’ils obtiendront lorsque le Seigneur Jésus paraîtra depuis le ciel. Mais ceux qui ne croient pas n’entreront jamais dans ce repos spirituel, qu’il soit de grâce ici-bas, ou de gloire ensuite. Dieu a toujours déclaré que le repos de l’homme est en lui, et que son amour est le seul vrai bonheur de l’âme ; et la foi dans ses promesses, à travers son Fils, est le chemin unique pour entrer dans ce repos.

« Craignons donc, » dit notre auteur ; oui, craignons !  …  Une promesse nous est faite, une bonne nouvelle nous est annoncée : il y a maintenant encore un repos pour le peuple de Dieu …  Et ce repos n’est pas celui de Canaan ; il est meilleur et plus assuré : c’est le repos même dont Dieu se reposa après la création, et Jésus après l’achèvement de son œuvre de grâce. Quand le Saint-Esprit disait par la bouche du Psalmiste : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs, » et quand il invite au repos les hommes de ce temps et de tous les temps, il est clair qu’il ne saurait être question du repos de Canaan, tout comme il est manifeste que si Josué avait introduit l’Israël fidèle dans le vrai repos, le Saint-Esprit n’aurait pas, si longtemps après, parlé aux fidèles qui, à l’époque du Psaumes 95:1, habitaient le pays de Canaan, d’un nouveau repos à conquérir.

Psaumes 95:1   Venez, chantons avec allégresse à l’Eternel ! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut.
Psaumes 95:2  Allons au-devant de lui avec des louanges, Faisons retentir des cantiques en son honneur !
Psaumes 95:3  Car l’Eternel est un grand Dieu, Il est un grand roi au-dessus de tous les dieux.
Psaumes 95:4  Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, Et les sommets des montagnes sont à lui.
Psaumes 95:5  La mer est à lui, c’est lui qui l’a faite ; La terre aussi, ses mains l’ont formée.
Psaumes 95:6  Venez, prosternons-nous et humilions-nous, Fléchissons le genou devant l’Eternel, notre créateur !
Psaumes 95:7   Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le troupeau que sa main conduit …  Oh ! si vous pouviez écouter aujourd’hui sa voix !
Psaumes 95:8  N’endurcissez pas votre cœur, comme à Meriba, Comme à la journée de Massa, dans le désert,
Psaumes 95:9  Où vos pères me tentèrent, M’éprouvèrent, quoiqu’ils vissent mes œuvres.
Psaumes 95:10  Pendant quarante ans j’eus cette race en dégoût, Et je dis : C’est un peuple dont le cœur est égaré ; Ils ne connaissent pas mes voies.
Psaumes 95:11  Aussi je jurai dans ma colère : Ils n’entreront pas dans mon repos !
De ce repos suprême, on se prive quand on abandonne la promesse d’y entrer, c’est-à-dire quand on rejette expressément la Parole de Dieu ; mais on ne s’en prive pas moins, quand la Parole n’est pas alliée à la foi dans le cœur des auditeurs, c’est-à-dire quand on n’y croit que d’une foi morte
Romains 10:10  Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut,
Si, au contraire, nous y croyons réellement, nous entrons par ce fait seul dans le repos de Dieu, car nous goûtons la paix que procurent la réconciliation et le pardon, cette paix qui est à la fois les arrhes et l’avant-goût du repos éternel.




1 commentaire: