La MISÉRICORDE:
Bonté par laquelle Dieu fait grâce aux hommes
Compassion pour la misère d'autrui.
Vertu qui porte à avoir pitié des autres, à avoir compassion des misères d’autrui et à souhaiter les soulager.
Bonté par laquelle Dieu fait grâce aux hommes, aux pécheurs.
En THÉOLOGIE, la miséricorde divine est la bonté de Dieu qui lui fait pardonner les fautes des hommes, et renouveler l'homme dans sa dignité, pour qu'il puisse se relever et que puisse s'accomplir en lui le dessein d'amour de Dieu qui l'a créé pour le bonheur.
En fait, lorsque Dieu fait miséricorde aux hommes, il ne leur donne pas ce qu'ils méritent, c'est-à-dire la colère.
À l'inverse, lorsqu'il leur fait grâce, il leur DONNE CE QU'ILS NE MÉRITENT PAS, c'est-à-dire la VIE ÉTERNELLE.
Un acte de miséricorde est donc un acte de bonté ou de pardon IMMÉRITÉ par la partie adverse.
Les hommes sont eux aussi invités à pratiquer la miséricorde, car, créés par Dieu, leur cœur est à l'image du cœur de Dieu.
Ils ont cependant besoin de recevoir la miséricorde pour devenir capables d'être miséricordieux, selon leur vocation profonde.
La miséricorde de Dieu apparaît tout au long de la Bible.
Dans l'Ancien Testament, Dieu montre sa miséricorde à de nombreuses reprises, tout au long des récits du livre de la Genèse, dans les livres de Jonas, Isaïe, Osée, ...
Le PSAUME 136 est un bel exemple de l'étendue de la miséricorde divine déjà révélée : "Louez l'Éternel, car il est bon, Car sa miséricorde dure à toujours !".
Le Nouveau Testament donne une place d'honneur à la miséricorde
("Allez, et apprenez ce que signifie: je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.", Matthieu 9.13), et bien sûr dans le sacrifice du Christ pour les péchés de l'humanité, ACTE SUPRÊME DE PARDON accordé à des hommes qui ne le méritent pas.
« Bienheureux les miséricordieux, car c’est à eux que miséricorde sera faite » (Matthieu 5:7).
Qu’est-ce qui est venu à notre rencontre, au commencement ?
La MISÉRICORDE.
Qu’est-ce qui nous garde tout le long du chemin ?
La MISÉRICORDE.
Qu’est-ce que L’Esprit Saint nous demande de rechercher ?
La MISÉRICORDE.
Nous avons reçu celle-ci dès le commencement, mais la plus grande de toutes les grâces n’est-elle pas que nous SOYONS délivrés de cette vie de corruption ? Être enlevé, loin de tout cela, pour être avec Lui sera une immense grâce.
Nous sommes exhortés à attendre « la miséricorde de notre Seigneur Jésus Christ pour la vie éternelle » (Jude 21).
Dans toute l’Écriture, ce mot merveilleux — la MISÉRICORDE — revient sans cesse.
« Bienheureux les miséricordieux ».
Dieu trouve ses délices dans la miséricorde. Si quelqu’un a cette pensée bien ancrée dans son coeur, il sera délivré de sa dureté.
Ceux qui sont le plus près de Dieu ont aussi cette autre qualité : ils sont « purs de coeur », car ce sont eux qui RESSEMBLENT LE PLUS À CHRIST.
Nous avons besoin de toutes ces choses, qui toutes étaient manifestées en Lui. N’était-il pas pauvre en esprit ? Ne menait-Il pas deuil (pleurs)? N’était-Il pas débonnaire,humble ?
Sa vie n’était-elle pas de faire la volonté de Celui qui l’avait envoyé ?
N’était-il pas miséricordieux, pur de coeur, débonnaire, procurant la paix ?
Jésus était tout cela et beaucoup plus encore, en perfection.
Il ne s'agit pas de gagner son ciel en faisant de bonnes actions, mais d'avoir une attitude de ceux qui veulent être dignes de faire partie du Royaume. Cette règle de vie est la conduite qu’Yeshoua demande à tous ceux qui veulent être ses disciples.
Sans le Saint-Esprit en nous, nous ne pouvons pas être vraiment miséricordieux. La vraie miséricorde se manifeste toujours en actes de bonté. Ces actes sont la preuve de notre miséricorde comme l'obéissance à Yeshoua est la preuve de notre foi (Jacques 2 :17)
Si nous ne montrons pas de bonté, nous ne sommes pas miséricordieux.
Ceux qui n'agissent pas extérieurement ne sont pas de vrais chrétiens INTÉRIEURS.
Ceux qui ne sont pas de vais chrétiens INTÉRIEURS ne peuvent agir comme des chrétiens. Ce que nous SOMMES est indissociable de ce que nous FAISONS.
Se montrer miséricordieux ne signifie pas que nous devons ignorer le péché des autres. Cette miséricorde-là est typiquement humaine. Dieu ne passe jamais le péché sous silence. Il ne peut tolérer le plus petit péché, même ceux que nous nous plaisons à qualifier d’«erreurs». Il punit tous les péchés. La sentence est la mort.
C’est pour cela que Christ a dû mourir en prenant nos péchés sur lui-même. Telle est la manifestation de la miséricorde de Dieu qui, pour nous sauver, livra son propre Fils à la mort à notre place.
Dieu fait d’abord miséricorde à l’homme. Aucun d’entre nous n’aurait pu être sauvé SANS la MISÉRICORDE de DIEU. Alors que nous étions encore des pécheurs, Dieu nous a pardonné et nous a sauvés (Romains 5:8). Alors que nous étions encore impitoyables, Dieu s’est montré miséricordieux avec nous. Maintenant que nous sommes chrétiens, nous devons être miséricordieux vis-à-vis des autres. Nous avons reçu le pardon de Dieu alors que nous n’en étions pas dignes. De même, nous devons pardonner à notre prochain même s’il ne le mérite pas. Si nous ne sommes pas miséricordieux pour les autres, Dieu ne le sera pas pour nous (voir Matthieu 18:23-35). Si Dieu nous retire sa miséricorde, Il nous reprend aussi en quelque sorte notre salut. Car si Dieu cesse de nous pardonner, comment pouvons-nous être sauvés ?
Le PLUS BEL EXEMPLE de miséricorde est Jésus lui-même. Il a prouvé sa compassion en mourant pour nous. Il a pardonné même à ceux qui L’ont crucifié (Luc 23:34). Étienne, le premier chrétien tué pour sa foi, a pardonné à ses assassins (Actes 7:59). Quand notre prochain pèche contre nous, souvenons-nous de l’attitude de Jésus et d’Étienne.
Nous devons non seulement supporter patiemment nos propres afflictions, mais nous devons aussi faire tout notre possible pour aider ceux qui sont dans la misère. Nous devons avoir compassion pour les âmes de ceux qui nous entourent, nous devons les aider ; nous devons éprouver de la pitié envers ceux qui pratiquent le péché, et chercher à les extirper de ce « feu dévorant».
Au sens premier, c’est s’abstenir de châtier les coupables qui méritent pourtant une sanction. Dans un sens élargi, c’est aussi venir en aide aux nécessiteux, incapables de s’en sortir par eux-mêmes. Dieu a fait preuve de miséricorde envers nous en nous épargnant le jugement que nos péchés méritaient, et en nous manifestant de la bonté à travers l’œuvre salutaire de Christ. En étant miséricordieux, NOUS IMITONS DIEU.
Celui qui n’aura pas été miséricordieux ne devra pas s’attendre à bénéficier de la miséricorde ; autrement dit, les récompenses dépendront de la miséricorde dont chacun aura fait preuve.
Au temps du Seigneur, les chefs religieux faisaient preuve de miséricorde envers ceux qu’ils estimaient en être dignes. Mais cette attitude est sévèrement condamnée par le Seigneur : « Vous avez entendu qu’il a été dit : « Tu aimeras ton prochain », et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent ; ainsi vous serez les fils de votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5:43-45). Oui, la miséricorde, c’est, dans la Bible, cette ATTITUDE INTÉRIEURE qui pousse le croyant à faire du bien à ceux qui sont dans la détresse, même à ceux qui lui ont fait du tort, à ses ennemis.
Car la miséricorde ne reste pas à l’état de sentiment, mais se TRADUIT EN ACTES. Le Seigneur m'invite explicitement à nourrir ceux qui ont faim, à couvrir ceux qui sont nus, à visiter les malades, les prisonniers, les orphelins et les veuves. L’Éternel attendait déjà cette miséricorde du peuple d’Israël (Deuteronome 15:7,8).
Le Seigneur Jésus a été l’homme le plus miséricordieux qui ait jamais existé sur la terre. Il a guéri les malades, redressé les paralysés, donné la vue aux aveugles, fait entendre les sourds, rendu la vie aux morts. Il trouve des prostituées ou des débauchés, et les introduit dans le cercle de l’amour et du pardon. Il est plein de miséricorde envers chacun. Il est la MISÉRICORDE INCARNÉE comme il est L'AMOUR INCARNÉ.
Paul, cet homme très équilibré, écrivait à Tite : « Cette parole est certaine, et je veux que tu insistes là-dessus, afin que ceux qui ont cru Dieu s’appliquent à être les premiers dans les bonnes œuvres : c’est ce qui est bon et utile aux hommes » (Tite 3:8).
Voilà la miséricorde en action et en vérité qui m’est demandée pour être « bienheureux », et recevoir miséricorde.
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