lundi 20 février 2017

Donner aux pauvres


Au temps d’Yeshoua, les juifs riches se faisaient précéder d'un serviteur qui annonçait à grands coups de trompette la venue de son maître pour que les pauvres se rassemblent et reçoivent des aumônes. De même dans la synagogue, chacun indiquait à haute  voix la somme  qu'il donnait.

Ces juifs riches se donnaient bonne conscience et se flattaient d'être des bienfaiteurs et s'enorgueillissaient d'être acclamés par les hommes.

Devant Dieu, cela n'a aucune valeur, car ils donnent sans  amour, ils le font simplement pour asseoir leur pouvoir, en donnant des miettes aux indigents.
Encore une forme D'HYPOCRISIE RELIGIEUSE.

Nous aussi, nous pouvons fort bien déployer une certaine activité extérieure, de manière à être « vus des hommes » et « pour être glorifiés par les hommes », SANS qu’il y ait dans notre christianisme la RÉALITÉ QUE DIEU VEUT Y TROUVER. Il peut même arriver que l’activité déployée soit d’autant plus grande qu’il y a peu de réalité dans notre vie chrétienne, précisément pour cacher cette défaillance à notre entourage, peut-être aussi pour essayer de nous la dissimuler à nos propres yeux…

Mais nous ne tromperons jamais Celui aux yeux de qui « toutes choses sont nues et découvertes »
Hébreux. 4:13:
"RIEN n’est caché pour Dieu. Tout ce qu’il a fait se présente ouvertement devant ses yeux. Son regard découvre TOUT, et c’est à lui que nous devons rendre compte."

Que chacun s’interroge dans la présence de Dieu pour discerner QUELS SONT, en définitive, LES MOBILES qui le FONT AGIR dans son activité chrétienne !

le Seigneur veut que les motifs soient PURS,

Si nous élevons nos pensées vers le Père qui est dans les cieux, qui s’intéresse de près à ce qui nous concerne, tout doit devenir réel et vital, et être fait devant Lui qui nous entend et nous voit.

Le Seigneur répète trois fois au sujet des simples formalistes : « Ils ont déjà leur récompense », c’est-à-dire l’approbation et la louange de leurs semblables. Ils l’ont ; elle est tout entière dans le présent, et il n’y a rien à attendre de plus.

Au contraire, celui qui donne, ou prie, ou jeûne, remarqué non par les hommes, mais par Dieu, sera récompensé ouvertement dans le jour à venir.

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