- Les yeux sur Jésus et non pas sur la loi.
La loi donne des commandements, mais non pas la force de les accomplir ; la loi condamne toujours, et ne pardonne jamais. Si nous nous remettons sous la loi, nous nous écartons de la grâce. Dès que nous faisons de notre obéissance le moyen de notre salut, nous perdons la paix, la joie, la force, car nous avons oublié que Jésus est la fin de la loi pour justice à tout croyant (Rom. 10:4). Dès que la loi nous contraint de chercher en Lui notre seul Sauveur, alors il n’appartient qu’à Lui le droit de nous commander, et ce n’est qu’à Lui que l’obéissance est due : cette obéissance n’inclut rien moins que notre coeur tout entier, et nos pensées les plus secrètes, mais elle a cessé d’être un joug de fer ou un fardeau insupportable, ce n’est qu’un joug aisé et un fardeau léger (Matt. 11:30). Une obéissance qu’Il rend pleine de délices sans nous obliger moins ; une obéissance qu’Il inspire en même temps qu’Il exige ; une obéissance qui est à la fois une conséquence du salut et une partie de ce salut, — et, comme tout le reste, elle est librement donnée ;
- Les yeux sur Jésus et non pas sur ce que nous faisons pour Lui.
À trop être occupé de l’oeuvre, on oublie le Maître — on peut avoir les mains pleines et le coeur vide. Si nous sommes occupés du Maître, nous ne pourrons pas oublier l’oeuvre ; si le coeur est plein de Son amour, comment être inactif à Son service ?
- Les yeux sur Jésus et non pas sur le succès apparent de nos efforts.
L’apparence du succès, n’est pas la mesure du vrai succès ; en outre, Dieu ne nous demande pas de réussir, mais de travailler ; Il nous demande compte de notre travail, pas de nos réussites — pourquoi donc nous en faire du souci ? À nous de répandre la semence, à Dieu de récolter le fruit ; si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain ; s’Il ne nous emploie pas pour récolter, Il emploiera autrui. Même quand le succès est garanti, il est dangereux d’en être occupé : d’une part nous sommes tentés de nous en attribuer quelque mérite, et d’autre part, nous prenons l’habitude d’être moins zélé quand nous ne voyons plus de résultat, alors que ce serait justement le moment de redoubler d’énergie. Regarder au succès, c’est marcher par la vue ; regarder à Jésus, et persévérer en Le suivant et Le servant malgré tous les sujets de découragements, c’est cela marcher par la foi ;
- Les yeux sur Jésus et non pas sur les dons spirituels reçus, présents ou futurs.
La grâce d’hier était pour le travail d’hier, elle est passée ; on ne peut plus en tirer parti, ou s’y attarder. La grâce d’aujourd’hui est donnée pour le travail d’aujourd’hui ; elle nous est confiée non pour la regarder, mais pour en faire bon usage. On ne peut la contempler comme un trésor, en comptant ses richesses, mais il faut la dépenser immédiatement, et rester pauvre, « fixant les yeux sur Jésus » ;
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