lundi 20 février 2017

Le Divorce



La fidélité, c’est ne pas manquer à ses engagements envers quelqu’un. La parole donnée était autrefois la garantie de toutes sortes de contrats et de transactions. Bien naïf qui s’y fierait aujourd’hui, tellement le mensonge est devenu courant et le parjure une banalité.
Notre Dieu aime s’appeler le DIEU FIDÈLE. Jamais il n’a manqué à ses promesses envers qui que ce soit.

Cette fidélité IMMUABLE nous garantit un salut éternel et une position parfaitement assurée d’enfant.

Dieu attend donc de ses enfants qu’ils manifestent aussi, dans tous les actes de leur vie, ce CARACTÈRE DE LEUR PÈRE : la FIDÉLITÉ.
Le domaine privilégié de la fidélité, c’est celui des relations conjugales, ces relations d’époux et d’épouse que Dieu a créées.

Le Seigneur souligne à plusieurs reprises l’engagement définitif que constitue le mariage, son caractère indissoluble, et par conséquent la fidélité que se doivent les conjoints. Le monde se moque de cette vertu, et trouve son plaisir dans tout ce qui la bafoue : livres, pièces de théâtre, films ou chansons.
Ne rions pas avec lui : à force de côtoyer le mal, on perd la sensibilité de la conscience.

Soyons honnêtes ! L’infidélité commence dans le cœur ; le Seigneur le souligne (Mathieu 5:. 28). Lorsqu’on n’accorde plus à son conjoint l’attention, les soins, les joies auxquels il a droit, qu’on le rabaisse par ses paroles, lorsqu’on se plaint sans arrêt de ses défauts et qu’on le compare à d’autres, on oublie le commandement d’aimer, et on est en voie de COMMETTRE, DÉJÀ INTÉRIEUREMENT, cet adultère réprouvé par le Seigneur.

Par notre fidélité aussi, nous sommes le SEL de la terre et la LUMIÈRE DES HOMMES, en étant les imitateurs du Dieu fidèle. Cela donne du crédit à l’évangile que nous annonçons : aujourd’hui, Jésus ne met pas dehors celui qui vient à lui, mais demain, d’une manière aussi certaine, il jugera ceux qui refusent de croire en lui.

La loi de l’A.T. permettait le divorce (Deutoronome 24.1-4).

Ce texte Matthiei 5:33 ne concernait pas le divorce pour cause d’adultère, car l’adultère était puni de mort (Deutoronome 22.22). Il prévoyait le divorce au cas où la femme cesserait de plaire à son mari ou en cas d’incompatibilité.

Pourquoi …  Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce. Les pharisiens faisaient une interprétation erronée de Deutéronome 24:1-4.

Ce passage n’est en aucun cas une « prescription » qui recommanderait le divorce, mais une LIMITATION concernant le REMARIAGE.

Tout en reconnaissant la légitimité du divorce lorsqu’un homme a constaté chez sa femme « quelque chose de honteux » (Deutéronome  24:1),
c’est-à-dire un PÉCHÉ SEXUEL, selon l’interprétation de Jésus dans Deutéronome  24:9 - Moïse ne l’avait pas «prescrit».

Deutéronome 24:1   "Lorsqu’un homme aura pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu’il a découvert en elle quelque chose de honteux, il écrira pour elle une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il la renverra de sa maison."

Ce passage N’ORDONNE PAS, ne recommande pas, ne justifie pas et ne suggère même pas le DIVORCE. Il reconnaît que le divorce peut arriver et l’autorise uniquement dans certaines circonstances.

Le cas présenté sert à montrer que le DIVORCE est SOURCE DE SOUILLURE:
1° si un homme découvre une impureté (ou quelque chose de honteux, cf. Deutéronome  23:14) en son épouse, autre que l’adultère punissable de mort (cf. Deutéronome  22:22),
2° s’il divorce légalement (bien que Dieu haïsse le divorce, comme le dit Malachie 2:16 ; il a défini le mariage pour la vie, comme le déclare Genèse 2:24, et il a autorisé le divorce à cause de la dureté des cœurs, comme le révèle Matthieu 19:8),
3° si la femme épouse alors un autre homme,
4° si son nouveau mari meurt ou la répudie, alors cette femme ne peut plus retourner chez son premier mari (v. Deutéronome  24:4).

Il en est ainsi parce qu’elle s’est « souillée » d’une souillure qui est en abomination devant l’Éternel et qui a contaminé le pays promis.

En quoi consiste cette souillure?
Une seule chose est possible: elle s’est souillée en se remariant parce qu’il n’y avait aucune base pour le divorce. Ainsi, en se remariant, elle a commis un adultère (Matthieu 5:31-32) et son premier mari ne peut par conséquent plus la reprendre. Les DIVORCES ILLÉGITIMES ENGENDRENT L’ADULTÈRE.

Les rabbins avaient pris des libertés avec l’enseignement de l’Ecriture. Pour eux, le rôle de Deutéronome  24:1-4 était simplement de faciliter la partie administrative en cas de divorce .

Ils avaient donc conclu, à tort, que les hommes pouvaient divorcer de leur épouse si quelque chose leur déplaisait, pour autant qu’ils fournissent une « lettre de divorce ». Cependant, Moïse avait offert cette possibilité afin de protéger la femme divorcée, et non pour justifier ou légaliser le divorce sous n’importe quel prétexte.

La question est complexe ; Jésus n’a point entendu l’épuiser ici, puisqu’il ne parle que de la femme, qui pourtant a les mêmes droits, et nullement du mari, qui peut avoir les mêmes torts (voir toutefois Marc 10:12, note).

L’apôtre Paul présente de la même manière les deux faces de ce sujet : la pratique la plus sévère (1Corinthiens 7:10,11) et le point de vue plus adouci (1Corinthiens 7:15). Mais là, il ne parle QUE DE LA SÉPARATION, et NON d’un SECOND MARIAGE (voir Matthieu 19:9).

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