lundi 20 février 2017

La Colère, L'injure, Le mépris

Accomplissement profond de la loi selon Yeshoua. 

                      
La  loi de Christ Yeshoua est bien plus exigeante et plus stricte que celle de Moïse, en l'accomplissant notre Seigneur voudrait  changer notre être intérieur,  notre cœur, afin que puissions nous accaparer des caractères des béatitudes (Matthieu 5:3-10) , être SEL et Lumière des hommes. Conditions pour hériter le Royaume de Cieux.
L'amour sans condition pour Dieu et les hommes selon la loi morale.

Christ élargit l’application du SIXIÈME COMMANDEMENT ( Exode 20:13 ) en abordant le mobile de la colère.

La répétition de la formule : "MAIS MOI JE VOUS DIS" souligne l’autorité avec laquelle le Christ enseigne des principes moraux PLUS STRICTS encore que la HALAKA (Partie législative du TALMUD; loi, règle religieuse)  des Pharisiens.

Qui d'autre que Dieu lui-même dirait "Moi" en réformant la pensée de la loi?
Yeshoua confirme, de ce fait, Sa Divinité et sa filiation au Père.
Notre Seigneur nous enseigne que la colère, l’outrage et l’insulte sont, au sens spirituel, des péchés de meurtre.
Un même tribunal punira les hommes colères et les meurtriers.
Quant à celui qui traite son frère d’homme de rien, sens du mot raca, il comparaîtra devant un juge supérieur aux tribunaux ordinaires. Enfin, la géhenne du feu est préparée pour celui qui insulte son prochain, même dans les termes les moins offensants en apparence, tant ils sont devenus familiers aux lèvres d’un monde dépourvu de charité.
Toute personne qui nourrit en son cœur de l’animosité envers autrui est déjà coupable devant Dieu et mérite d’être punie. Toute colère irréfléchie est en réalité un « meurtre » du cœur.
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« GÉHENNE". Une allusion à la vallée de Hinnom, au sud-ouest de Jérusalem. Durant leur règne, Achaz et Manassé permirent que des sacrifices humains y soient offerts (2Chroniques 28:3 ; 2Chroniques 33:6 ; 2Rois 21:16; Jér 7:31.), d’où le nom de « vallée du carnage » (Jérémie 19:6). A l’époque de Jésus, ce n’était plus qu’un dépôt d’ordures où des feux brûlaient continuellement.C’est l’expression dont le Seigneur se sert fréquemment pour désigner les peines du siècle à venir.

Donc, "géhenne " vient de Gé-Hinnom. Cette vallée jérusalémite, maudite à cause des odieux souvenirs qu’elle rappelait, était le lieu où l’on jetait les débris de tout genre venant de la ville, débris que l’on brûlait à certaines époques de l’année.  Un tel endroit fournissait une bonne image du feu éternel. L’imagination populaire ayant saisi dans ces feux comme une image du « feu qui ne s’éteint point », avait donné le titre de « Géhenne du feu » au tourment des réprouvés.
Chose curieuse ! Le mot gehenna a passé dans les vieux français, ou « géhenne » signifie torture, et « géhiner », torturer. De là nos mots : gêner, gêne, que l’on ne se douterait pas procéder du nom d’une vallée au sud de Jérusalem.
GÉHENNE:  Le mot se trouve dans : Matthieu 5:22, 29, 30; 10:28; 18:9; 23:15, 33; Marc 9:44, 46, 47 ; Luc 12:5; Jacques 3:6
Le sens de cette expression correspond à « étang de feu » Apocalypse 19:20; 20:10, 14, 15.
En hébreux : SHÉOL , en grec HADÈS sont le séjour des morts.
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Jésus révéla la signification profonde de ce commandement. Il nous mettait en garde : « N’aie pas envie tuer ». Cela signifie que nous ne devons pas haïr, blesser, ou nuire à notre prochain.
Aux yeux de Dieu, cela équivaudrait à le tuer. Nous n’avons pas à mépriser, condamner ou insulter nos semblables, car cela signifie tuer leur honneur ou leur réputation.
RACA est le terme araméen qui désigne le « sot » ou le « muet ». Le sanhédrin était le principal organe du gouvernement juif. Il faisait office de tribunal. Quiconque insultait son prochain pouvait être traduit devant le sanhédrin.

Pour Jésus, dire « Insensé » était encore pire. Traiter son prochain d’« insensé », c’est lui montrer un mépris total. Un tel comportement est passible de l’enfer. Le terme "insensé" équivalait aussi à  apostat , homme qui ne tient pas compte de Dieu (psaumes 14)

Par le terme « frère », mentionné au verset 5:22, nous devons comprendre toute personne, même si elle n’est pas de notre parenté, car nous sommes tous faits de la même manière.

« RACA », est une parole pleine de mépris, elle est proférée par l’orgueil ; le mot « INSENSÉ », quant à lui, exprime la rancune, la haine en est l’origine. Les calomnies et les accusations malveillantes sont des poisons lents et sournois.

Christ dit à ces Juifs, que le peu d’importance qu’ils attachaient à ces péchés, les amènerait certainement en jugement, afin que justice soit faite.

Nous devons veiller à être en paix avec tous nos frères et leur manifester un amour qui soit digne de Christ ; si parfois il y a querelle, suite à une mauvaise parole ou conduite, nous devons alors confesser rapidement notre manquement, en nous humiliant devant notre frère ; si nous persistons à rester sur nos positions, nous sommes « indignes » d’une sainte communion avec Dieu, conformément à Ses saintes Ordonnances.

Quand nous nous préparons à rencontrer spirituellement le Seigneur, il est bon de nous examiner nous-mêmes au préalable. Les paroles de ce texte peuvent parfaitement s’appliquer à notre propre existence, en ce qui concerne notre réconciliation avec Dieu, par le biais de Christ !

Tant que nous sommes en vie, ici-bas, nous sommes sur le « chemin du Trône du Jugement » ; après notre mort tout sera consommé … 

Quand nous considérons toute l’importance de cet enseignement, conjugué à l’incertitude de la vie, nous devons mesurer combien il est nécessaire de rechercher sans tarder, la Paix avec Dieu !

On ne peut se méprendre sur la sévérité des paroles du Sauveur. Jésus enseigne que la colère contient en germe le meurtre, que les invectives sont liées à des pensées de meurtre, et que les malédictions proférées contre autrui expriment le désir de meurtre. La gravité croissante des fautes s’accompagne de sanctions croissantes : le jugement, le sanhédrin et le feu de la géhenne. Dans le royaume, Jésus proportionnera la sanction à la gravité du péché.

Cet enseignement ne signifie pas que nous ne pouvons pas corriger ou réprimander nos semblables. Les personnes investies d’une autorité, tels que les parents, les enseignants ou les pasteurs ont pour mission de corriger et de maintenir la discipline. Si un frère pèche contre nous, nous devons l’interpeller (Matthieu 18:15). Mais nous ne devons jamais mépriser ou haïr quelqu’un. Si une personne fait une bêtise, nous pouvons qualifier son action d’idiote mais n’avons pas le droit de traiter cette personne d’imbécile.

Puis, le Seigneur, roi sur ses sujets, leur demande de faire une chose quasi impossible pour l’homme naturel  : qui ne s’est jamais mis, même légèrement, en colère contre qui que ce soit ? Qui n’a jamais prononcé la moindre petite injure ?
Comprenons donc qu’il désire nous indiquer par là ce qu’il ne faut pas faire à autrui pour être SEL DE LA TERRE et LUMIÈRE DES HOMMES.

Au sens propre, tuer quelqu’un (v. 21), c’est rompre, par la violence et d’une manière définitive, toute possibilité de relation avec lui. Rapportons cela à notre comportement vis-à-vis d’autrui : c’est briser définitivement les rapports que nous entretenons normalement avec notre frère ou notre sœur en prenant à leur égard une attitude conquérante, méprisante ou haineuse.

Le Seigneur nous demande donc, non seulement de ne pas prendre cette attitude extrême, mais encore de ne pas réagir par la colère ou des injures mêmes apparemment bénignes : ne pas obéir en cela au Seigneur nous empêchera d’être SEL et LUMIÈRE et manifestera de notre part un esprit de jugement ou de supériorité qui ne convient pas à quelqu’un qui se dit sujet d’un ROI DÉBONNAIRE.

Car c’est là finalement l’essentiel du problème : les sentiments et les pensées que nous laissons se développer en nous : notre orgueil naturel dont nous savons bien qu’il ne peut produire que de mauvaises attitudes à l’égard des autres ; notre amour-propre si facilement « piqué au vif » et générateur des réactions verbales condamnées par le Seigneur. Pour plaire à notre Roi, aimons notre interlocuteur, comme Lui nous aime, sans calculs ni arrière-pensées.

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