Jugez-en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ? La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux, mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ? Si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette habitude, pas plus que les Églises de Dieu. (1 Corinthiens 11:13-16)
Pour
cette question de tête couverte, examinez la chose entre vous et
formez-vous un jugement personnel : estimez-vous
convenable pour une femme de prier Dieu la tête découverte ?
Ne le considérez-vous pas comme inconvenant et indécent ?
Votre sentiment instinctif ne vous dit-il pas qu’il est indigne pour un homme de porter des cheveux longs mais qu’une longue chevelure fait honneur à la femme, elle constitue sa parure et lui a été donnée comme un voile naturel pour se couvrir ?
Mais, après tout, si quelqu’un veut continuer à contester sur ce point, je ne peux lui dire qu’une chose : nous n’avons pas cette coutume parmi nous, pas plus que les Eglises de Dieu.
Votre sentiment instinctif ne vous dit-il pas qu’il est indigne pour un homme de porter des cheveux longs mais qu’une longue chevelure fait honneur à la femme, elle constitue sa parure et lui a été donnée comme un voile naturel pour se couvrir ?
Mais, après tout, si quelqu’un veut continuer à contester sur ce point, je ne peux lui dire qu’une chose : nous n’avons pas cette coutume parmi nous, pas plus que les Eglises de Dieu.
Paul demande aux Corinthiens d’oublier l’autorité de son apostolat pour un moment. Jugez-en vous-mêmes, leur dit-il. Le principe d’autorité et de subordination ne se trouve pas seulement dans la révélation de Dieu ; il est déjà évident en lui-même dans la création.
La pratique culturelle qui consiste, pour la femme, à se couvrir la tête pour marquer sa subordination à l’homme est un reflet de l’ordre naturel. La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux, mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter.
L’homme et la femme sont physiologiquement différents à bien des
égards. Une de ces différences est la croissance de la chevelure.
Le développement de la chevelure se fait en trois étapes : la
formation et la croissance, la stabilisation et la chute. L’hormone
masculine, la testostérone, accélère ce cycle, de telle façon que
la troisième étape arrive plus rapidement chez l’homme que chez
la femme. L’hormone féminine, l’œstrogène, garde le cycle plus
longtemps dans la première étape, ce qui a pour effet que la
chevelure féminine s’allonge plus que celle des hommes. Les femmes
sont rarement chauves, parce que très peu d’entre elles atteignent
la troisième étape. Cette particularité physiologique est reflétée
dans la plupart des sociétés par la coutume pour les femmes de
porter les cheveux plus longs que les hommes.
Les mots la nature (phusis) font aussi allusion à l’instinct, un
sens inné de ce qui est normal et juste. C’est un appel à la
conscience humaine. Paul dit qu’en regardant autour de lui, un
homme reconnaît qu’à part de rares exceptions, la nature et
l’instinct humain témoignent du fait qu’il est normal et juste
pour la femme d’avoir les cheveux plus longs. De beaux cheveux,
bien peignés sont une gloire pour la femme, un don particulier de
Dieu à la douceur et à la tendresse d’une femme. Le terme grec
(komê) pour longs cheveux peut signifier cheveux longs et cheveux
bien mis.
La chevelure lui a été donnée comme voile. Sa chevelure est sa
couverture, ou son voile naturel, et sa coiffure est une couverture
culturelle ; les deux représentent sa position de
subordination. La nature et la coutume générale reflètent toutes
deux le principe divin universel d’autorité de l’homme et de
subordination de la femme. La beauté particulière d’une femme est
glorieusement manifestée dans la féminité si particulièrement
exprimée par sa chevelure et son respect des coutumes féminines.
Dans notre société moderne où le port d’un chapeau ou d’un
voile ne symbolise pas la subordination, on ne devrait pas imposer
cette pratique aux femmes chrétiennes. Mais les cheveux d’une
femme et ses vêtements devraient être typiquement féminins et
manifester sa beauté et sa subordination. Rien ne devrait créer de
confusion possible entre les identités masculines et féminines,
parce que Dieu veut que les sexes se distinguent - physiologiquement
ainsi que dans les rôles et le comportement relationnel. Il veut que
les hommes soient masculins et qu’ils expriment leur autorité de
manière responsable et dans l’amour. Il veut que les femmes soient
féminines et qu’elles expriment leur soumission de manière
responsable et dans l’amour.
Comme à toutes les époques de l’histoire de l’Église, certains
croyants de Corinthe ne sont pas satisfaits des voies de Dieu et
veulent les ignorer ou les modifier à leur guise. Paul anticipe leur
objection à ce qu’il vient tout juste de dire. Il sait que
certains se [plaisent] à contester, et qu’il ne pourrait rien
ajouter qui les convaincrait plus que ce qu’il a déjà dit.
Si nous résumons l’argumentation de Paul, nous voyons qu’il a
établi que les femmes doivent de soumettre aux hommes, parce que
c’est la relation qui existe dans la Trinité,
1 Corinthiens 11:3 Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ.
c’est
le plan de Dieu pour l’homme et la femme ,
1 Corinthiens 11:7 L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme.
l’ordre
de la création,
1 Corinthiens 11:8 En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme.
le
rôle de la femme,
1 Corinthiens 11:9 et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais lafemme a été créée à cause de l’homme.
ce
que les anges veulent voir
1 Corinthiens 11:10 C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend.
et
les caractéristiques de la physiologie naturelle.
1 Corinthiens 11:13 Jugez-en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ?1 Corinthiens 11:14 La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux,
1 Corinthiens 11:15 mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ?
C’est pourquoi il déclare que ni Dieu, représenté par ses
apôtres, ni les assemblées de son Église qui sont fidèles, ne
reconnaissent d’autre principe ni ne suivent d’autre façon de
faire. L’argument est des plus convaincants, c’est comme s’il
disait : « Si vous voulez trouver une oreille sympathique
à votre dissension, vous ne la trouverez ni parmi les apôtres ni
dans les Églises. » Nous n’avons pas cette habitude, pas
plus que les Églises de Dieu. Les apôtres et les autres Églises
sont fermement attachés à la pratique pour la femme de porter les
cheveux plus longs que l’homme et arrangés d’une façon
typiquement féminine. Et là où la coutume l’impose, elle devrait
se couvrir la tête de la coiffure qui marque sa soumission.
***
Dans le Nouveau Testament, Paul recommande aux femmes le port du voile dans l’assemblée (1Corinthiens 11:4-6).
En ayant la tête couverte, elles montrent leur condition de femme honorable et leur soumission à leur mari.
En Orient (Esaïe 47:2) et en Grèce, une femme honnête portait habituellement son voile en public. Seules les prostituées se promenaient tête nue pour signifier qu’elles n’étaient sous l’autorité de personne, donc disponibles pour quiconque. Elles avaient souvent aussi la tête rasée comme les hommes. C’est pourquoi Paul dit aux Corinthiennes qui voulaient renoncer au signe distinctif d’une femme honnête et soumise à son mari, c’est-à-dire au voile :
« Toute femme qui prie ou qui prophétise la tête non voilée déshonore son chef (= tête et mari), c’est comme si elle était rasée » (1Corinthiens 11:5).
« L’homme, par contre, ne doit pas se voiler la tête » (1Corinthiens 11:7) :
en Grèce (comme encore chez nous), les hommes se découvraient lors des cérémonies religieuses publiques, contrairement aux Juifs qui priaient toujours la tête couverte. Paul se réfère donc au contexte culturel de ses destinataires pour leur donner ses directives concernant la tenue dans les réunions cultuelles.
Pour motiver les Corinthiennes à adopter une attitude qui, dans leur contexte culturel, puisse être jugée conforme à celle que Dieu a assignée à la femme dans son rapport avec l’homme, Paul fait appel à l’ordre créationnel tel qu’il est défini dans la Genèse.
Paul
avait fondé son raisonnement précédent concernant le port du voile
sur les Écritures et en particulier le récit de la création. Il
utilise maintenant l’ordre naturel des choses. L’humanité fait
instinctivement la distinction entre les sexes de plusieurs façons,
l’une étant la longueur des cheveux. Les exceptions à cette règle
générale étaient souvent dues à une nécessité comme le besoin
de se déguiser pour s’enfuir ou à des pratiques immorales.
Cela dit, Paul parle de la chevelure parce qu’elle était
l’archétype de la distinction entre les sexes dans le monde
gréco-romain.
Les longs cheveux sont une gloire pour la femme parce qu’ils expriment visiblement leur féminité et les différencient des hommes.
La femme possède donc de naissance un voile naturel, mais doit en porter un supplémentaire dans les réunions publiques de l’Église.
Les longs cheveux sont une gloire pour la femme parce qu’ils expriment visiblement leur féminité et les différencient des hommes.
La femme possède donc de naissance un voile naturel, mais doit en porter un supplémentaire dans les réunions publiques de l’Église.
Les
chrétiens de Corinthe auraient dû savoir que les femmes doivent se
couvrir la tête ; même les Grecs non croyants le savaient.
Rappelons-nous cependant que l’enseignement de Paul à propos du voile ne s’applique qu’aux moments de prière ou de prophétie et aux cultes publics, pas à d’autres moments (verset 4-5).
Rappelons-nous cependant que l’enseignement de Paul à propos du voile ne s’applique qu’aux moments de prière ou de prophétie et aux cultes publics, pas à d’autres moments (verset 4-5).
1 Corinthiens11: 4-5 Si donc un homme priait ou parlait de la part de Dieu la tête couverte, il ferait affront à son chef.
Si, par contre, une femme priait ou parlait de la part de Dieu, la tête découverte, elle ferait affront à son chef à elle, l’homme, car elle se placerait ainsi sur le même plan qu’une « femme rasée ».
Il
n’est donc pas correct ni seyant pour une femme d’entrer dans la
présence de Dieu sans avoir la tête couverte.
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